Nous l’avons dit et répété : les nouvelles découvertes ne font que confirmer l’authenticité du Livre de Mormon

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Une incroyable nouvelle découverte archéologique corrobore le Livre de Mormon

Par Kirk Magleby ·

Meridian, 4 février 2018

 

Image d’introduction : Image LiDAR de Tikal, la cité maya la plus importante. PACUNAM/Marcello Canuto & Luke Auld-Thomas

[Le National Geographic a annoncé la découverte, grâce à une nouvelle technique, qui est en train de révolutionner l’archéologie, appelée le LiDAR, une nouvelle espèce de laser, d’une mégalopole maya sous la jungle guatémaltèque.] 

Les détails de cet article corroborent explicitement les dizaines de versets du Livre de Mormon qui décrivent des populations denses, des économies complexes, des réseaux routiers, une agriculture à grande échelle, une utilisation intensive des terres, des paysages exposés aux catastrophes et des guerres constantes. Même les chercheurs mormons ont eu tendance à rejeter certaines expressions du Livre de Mormon telles que « la face entière du pays » comme étant une exagération. Si les basses terres mayas ont fait partie du monde du Livre de Mormon, il y a des chances pour que ces descriptions grandioses ne soient pas si farfelues après tout. Des archéologues respectés comparent maintenant les Mayas avec les anciens Chinois.

Le LiDAR est une technologie qui fait voler lentement du matériel coûteux au-dessus d’une zone cible quadrillée. Des milliards de rayons laser pulsés pénètrent dans le couvert forestier et rebondissent sur les structures qui se trouvent en bas pour créer une nuée massive de données. Leur traitement graphique par des superordinateurs donne des cartes 3D très précises de la surface scannée. Cette technique d’imagerie numérique est en train de révolutionner l’archéologie mésoaméricaine où des ruines importantes sont dissimulées sous la jungle ou la forêt.

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Données LiDAR guatémaltèques après le rendu et le traitement graphique

 

La Fundación Patrimonio Cultural y Natural Maya (PACUNAM) de Richard Hansen et Fernando Paiz vient de publier les résultats de la plus grande enquête aidée par le LiDAR jamais entreprise dans les recherches archéologiques. Elle a cartographié dix zones constituant un total de 2 100 kilomètres carrés dans le bassin de Mirador et d’autres régions du nord du Guatemala. Et qu’est-ce que les archéologues ont trouvé enterré dans le Peten [l’un des 22 départements du Guatemala ; c’est celui qui est le plus au nord, NdT] ?

  • 60 000 structures inconnues jusque-là
  • de vastes réseaux de routes surélevées ce qui leur permettait de fonctionner même à la saison des pluies
  • partout des forteresses, des remparts et des murailles
  • des systèmes hydrauliques tels que des digues, des barrages, des canaux et des réservoirs
  • de l’agriculture en terrasses avec des systèmes d’irrigation
  • des enclos pour animaux
  • des carrières de pierre

Il faudra des décennies pour étudier tant de nouveaux sites, mais on discerne déjà les types de peuplement et on a une vision globale des lieux.

  • La population des basses terres mayas a pu atteindre, à son apogée, les 15 millions (Mormon 1:7)
  • La civilisation maya était beaucoup plus complexe qu’on ne le pensait (Jarom 1:8 , Hélaman 3:13-15)
  • Les cités mayas étaient plus interconnectées qu’on ne le réalisait (3 Néphi 6:8)
  • La production alimentaire était à l’échelle industrielle (Hélaman 6:12)
  • L’utilisation des terres était intensive – à près de 100 % dans certaines zones (Mormon 1:7)
  • Beaucoup de gens vivaient sur des terres marginales et marécageuses (4 Néphi 1:9)
  • Les guerres étaient endémiques au fil des siècles (Mormon 8:8)
  • Les guerres étaient particulièrement généralisées au début de l’époque classique (de 250 à 500 apr. J.-C.) (Moroni 1:2)

Ce programme d’utilisation du LiDAR dans le nord du Guatemala se poursuivra par phases pour cartographier finalement plus de 5 000 kilomètres carrés. À ce moment-là, il aura cartographié environ 1,4 % de la zone maya antique qui couvre 350 000 kilomètres carrés.

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Données LiDAR au Guatemala après traitement graphique supplémentaire

Le LiDAR est à l’archéologie ce que le télescope Hubble est à l’astronomie.

Hansen est presque certainement le principal archéologue de terrain en Mésoamérique (on le surnomme le « Roi de la Jungle »). Il a fait une mission en Bolivie, est diplômé de BYU et est membre pratiquant de l’Église.