CHAPITRE 25 : LA PAROLE DE SAGESSE

Il est impossible d'estimer le bien que cela ferait si le monde acceptait la révélation que le Seigneur a donnée le 27 février 1833 à son Église dans notre dispensation par l'intermédiaire de son prophète, Joseph Smith, à Kirtland, révélation que l'on appelle la Parole de Sagesse :

Parole de Sagesse au profit du conseil des grands-prêtres assemblés à Kirtland et de l'Église, et aussi des saints en Sion
Pour être envoyée avec salutations ; non par commandement ou par contrainte, mais par révélation et parole de sagesse, montrant l'ordre et la volonté de Dieu dans le salut temporel de tous les saints dans les derniers jours
Donnée comme principe et accompagnée d'une promesse, adaptée à la capacité des faibles et des plus faibles de tous les saints, qui sont ou peuvent être appelés saints. Voici, en vérité, ainsi vous dit le Seigneur : En conséquence des mauvais desseins qui existent et existeront aux derniers jours dans le cœur de ceux qui conspirent, je vous ai avertis et je vous préviens en vous donnant cette parole de sagesse par révélation : Lorsque l'un d'entre vous boit du vin ou des boissons fortes, voici, ce D'est pas bien ni agréable aux yeux de votre Père, excepté lorsque vous vous assemblez pour offrir vos sacrements devant lui.
Et voici, ce doit être du vin, oui, du vin pur des grappes de la vigne, fabriqué par vous-mêmes.
De plus, les boissons fortes ne sont pas pour le ventre, mais pour vous laver le corps. De plus, le tabac n'est ni pour le corps, ni pour le ventre, et n'est pas bon pour l'homme, mais c'est une herbe pour les contusions et le bétail malade, dont il faut user avec sagesse et savoir-faire.
De plus les boissons brûlantes ne sont ni pour le corps, ni pour le ventre.
Et de plus, en vérité, je vous le dis : Toutes les herbes salutaires ont été créées par Dieu pour la constitution, la nature et l'usage de l'homme
Chaque herbe en sa saison, et chaque fruit en sa saison, et ceux-ci doivent être utilisés avec prudence et actions de grâce.
Oui, et moi, le Seigneur, j'ai aussi destiné la chair des bêtes et des oiseaux de l'air à l'usage de l'homme avec actions de grâce ; il faut en user avec économie.
Et il m'est agréable que l'on n'en fasse usage qu'en hiver ou quand il fait froid, ou en temps de famine.
Tout grain est destiné à l'usage de l'homme et des bêtes pour être le soutien de la vie, non seulement pour l'homme, mais pour les bêtes des champs, les oiseaux du ciel, et tous les animaux sauvages qui courent ou rampent sur la terre ;
Et Dieu a créé ces derniers pour l'usage de l'homme, seulement en temps de famine et de faim excessive.
Tout grain est bon pour la nourriture de l'homme, de même que le fruit de la vigne, et tout ce qui donne des fruits, soit dans le sol, soit au-dessus du sol,
Néanmoins le blé est pour l'homme, le maïs pour le bœuf, l'avoine pour le cheval, le seigle pour la volaille et les pourceaux et pour toutes les bêtes des champs, et l'orge pour tous les animaux domestiques, et pour faire des boissons douces, de même que d'autres grains.
Et tous les saints qui se souviennent de mes paroles pour les mettre en pratique, marchant dans l'obéissance aux commandements, recevront la santé en leur nombril et de la moelle en leurs os.
Et ils trouveront de la sagesse et de grands trésors de connaissance, oui, des trésors cachés ;
Et ils courront et ne se fatigueront point, et ils marcheront et ne faibliront point. Et moi, le Seigneur, je leur fais la promesse que l'ange destructeur passera à côté d'eux, comme il l'a fait pour les enfants d'Israël, et ne les frappera point. Amen (D.&A. Section 89).

Un commandement temporel-spirituel

Comme le Seigneur l'a dit, le commandement appelé la Parole de Sagesse fut donné aux saints «par révélation ... montrant l'ordre et la volonté de Dieu dans le salut temporel de tous les saints dans les derniers jours. Toutefois c'est un commandement temporel qui a une portée spirituelle.
Dans une précédente révélation donnée le 26 septembre 1830 par l'intermédiaire du prophète Joseph Smith, le Seigneur disait :

«C'est pourquoi, en vérité, je vous dis que pour moi tout est spirituel et que je ne vous ai jamais donné, en aucun temps, de loi qui fût temporelle, ni à aucun homme, ni aux enfants des hommes, ni à Adam, votre père, que j'ai créé.
«Voici, je lui ai accordé d'agir à sa guise, et je lui ai donné un commandement, mais ce n'est pas un commandement temporel que je lui ai donné, car mes commandements sont spirituels . . .» (D.&A. 29 :34, 35).

Le président Joseph F. Smith, sixième président de l'Église de notre dispensation, a dit :

«Il faut continuer à se souvenir que le temporel et le spirituel sont fusionnés. Ils ne sont pas séparés. On ne peut pas en chercher un sans l'autre tant qu'on est dans cette vie ... L’œuvre dans laquelle nous sommes engagés ne doit pas être limitée par les seuls besoins spirituels du peuple. En rétablissant l'Évangile et la prêtrise, le dessein de Dieu était non seulement de faire spirituellement du bien à l'humanité, mais aussi de lui être profitable temporellement» (Gospel Doctrine, pp. 208-209).

Le Seigneur a déclaré que notre corps est la tente de notre esprit. Nous ne pouvons maltraiter et offenser le corps sans offenser le Créateur.

Les mauvais desseins de ceux qui conspirent

Le Seigneur dit qu'il a donné cette révélation à son Église «en conséquence des mauvais desseins qui existent et existeront aux derniers jours dans le cœur de ceux qui conspirent». Quels sont ces mauvais desseins qui existent et qui existeront dans le cœur de ceux qui conspirent? Ce doit être l'énorme somme d'argent que le Seigneur voyait qu'ils dépenseraient dans les derniers jours en publicité destinée à inciter ses enfants à utiliser toutes ces choses qui ne sont pas bonnes pour l'homme. On dépense chaque année des milliards pour faire de la publicité pour les cigarettes et les autres formes de tabac, le vin, la bière et les autres alcools ainsi, que le café et le thé dont il a été prouvé qu'ils sont tous nuisibles au corps et au sujet desquels le Seigneur a dit qu'ils ne sont pas bons pour l'homme.
Il faut se souvenir que le Seigneur, qui sait tout, a dit que «lorsque l'un d'entre vous boit du vin ou des boissons fortes, voici, ce n'est pas bien», que «les boissons fortes ne sont pas pour le ventre, mais pour vous laver le corps», que «le tabac n'est ni pour le corps, ni pour le ventre, et n'est pas bon pour l'homme, mais c'est une herbe pour les contusions et le bétail malade, dont il faut user avec sagesse et savoir-faire», que «les boissons brûlantes [le café, le thé] ne sont ni pour le corps, ni pour le ventre ». Ce ne sont là que des excitants qui affaiblissent plutôt qu'ils fortifient le corps, ce ne sont que des stimulants et des déprimants. Et cependant on dépense des millions pour leur publicité et les consommateurs dépensent des milliards pour ces substances nocives.
Assurément, on ne saurait mettre en doute la sagesse de Dieu lorsqu'il a donné cette révélation à son Église. L'obéissance à la Parole de Sagesse devient un salut temporel pour tous ceux qui observent la loi du Seigneur.

Le vin et les boissons fortes

La science et les recherches médicales modernes s'accordent avec le Seigneur pour dire que le vin ou les boissons fortes ne sont pas bonnes.
Le Dr Marvin A. Block, vice-président de l'American Medical Society contre l'alcoolisme et membre du Comité contre l'alcoolisme et l'intoxication à la drogue de l'American Medical Association, conférencier et auteur de livres et d'articles renommés sur l'alcoolisme, a écrit :

« Parce qu'il est accepté en société, l'alcool est rarement considéré comme drogue. Mais c'en est une scientifiquement parlant. Il appartient à la catégorie des anesthésiques et il comporte les mêmes risques, quand on en abuse, que toutes les autres drogues ... Notre société a un penchant pour la drogue en grande partie à cause de l'al-. cool ...
En petites doses, l'alcool joue le rôle de calmant. À cause de son action sur le cerveau, il permet d'être moins conscient de la douleur et de l'inconfort, apaise la peur, calme l'anxiété et modifie la perception. Si on consomme une plus grande quantité de cette drogue, on encaisse son effet anesthésiant sous forme de sommeil profond et de perte de conscience. Si on continue à en prendre pendant une période prolongée, une paralysie totale des centres respiratoires et circulatoires se produit et si on s'y entête suffisamment longtemps, ce sera l'issue fatale ...
«Les boissons alcoolisées qu'utilise l'homme moderne sont nombreuses et variées d'apparence, de goût et de force, mais pas dans leur effet en tant que drogue. Ce qu'on oublie souvent ou que l'on ne veut pas savoir, c'est qu'elles ont un dénominateur commun, une substance chimique organique invariable qui, quel que soit le véhicule ou la concentration dans laquelle elle se trouve, a exactement le même effet de drogue ...
L'alcool lui-même intoxique. Il aura invariablement cet effet en fonction de la quantité ingérée, que ce soit sous forme de quantité limitée de liqueur, de plus grandes quantités de vin ou de quantités plus grandes encore de bière» (Alcohol, Man and Science, brochure de Marvin A. Block, pp. 10, 11, 2-4).

L'alcool a un effet encore plus dévastateur que celui qu'il a sur celui qui le boit : c'est son effet sur la société en général et sur ceux qui fréquentent de près la personne qui boit. En 1942, la Première Présidence de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a dit ceci au cours d'une conférence générale de l'Église :

La boisson introduit la cruauté au foyer, elle marche bras dessus bras dessous avec la pauvreté, ses compagnons sont la maladie et le malheur, elle met la chasteté en fuite, elle ne connaît ni l'honnêteté ni l'équité, elle ignore totalement la vérité, elle noie la conscience, elle est le garde-corps du mal, elle est une malédiction pour tous ceux qui la touchent.
«La boisson a provoqué plus de misère, brisé plus de cœurs, détruit plus de foyers, commis plus de crimes, rempli plus de cercueils que toutes les guerres que le monde a subies» (Conférence Report, octobre 1942, p. 8).

La déclaration prend fin en ces termes :

. . . La malédiction de la boisson est telle qu'on ne pourrait pas nous considérer comme innocents si nous n'invitions pas tous les saints en infraction à l'abandonner et à la bannir à jamais de leur vie.

Le tabac n'est pas pour le corps

Ces dernières années, on a fait beaucoup de recherches sur les effets que le tabac a sur le corps et les résultats de ces études s'accordent avec la proclamation du Seigneur que «le tabac n'est pas pour le corps ... et n'est pas bon pour l'homme». Réfléchissez au passage suivant :

Une foule d'organismes gouvernementaux et privés s'occupant de la santé publique ont étudié la situation dans plusieurs pays et, dans bien des cas, se sont occupés de dégager les faits en faisant des enquêtes et sont convaincus que la cigarette constitue une véritable menace contre la santé et la vie elle-même. L'American Médical Association elle-même a accusé l'usage de la cigarette d'être 'un danger grave pour la santé' . . .
«Malgré la propagande de l'industrie de la cigarette, il a été démontré que l'usage de la cigarette est extrêmement dangereux.
«Tous les fumeurs réguliers de cigarettes sont atteints, quoique pas au même degré. Il y en a que l'usage de la cigarette tue, d'autres dont elle fait des handicapés respiratoires, d'autres encore à qui elle donne bien plus que leur part de maladies et de pertes de journées de travail. L'usage de la cigarette n'est pas un jeu de roulettes ; tous les fumeurs réguliers de cigarettes étudiés à l'autopsie en montrent les effets» («Medical Bulletin on Tabacco» publié par l'American Public Health Association, American Heart Association, American Cancer Society et la National Tuberculosis Association, avril 1968, pp. 2, 3).
Pendant les années 1950-1960, un certain nombre d'organisations ont publié à diverses dates des déclarations basées sur des preuves accumulées. Parmi celles-ci, le Conseil de la recherche médicale britannique ; des sociétés contre le cancer au Danemark, en Norvège, en Suède, en Finlande et aux Pays-Bas, la Société américaine contre le cancer, l'Association américaine pour le coeur, le Conseil conjoint contre la tuberculose (Grande-Bretagne) et le Département national canadien de la santé publique. Tous se sont accordés pour dire publiquement que l'usage du tabac constitue un danger important pour la santé, en particulier en ce qui concerne le cancer du poumon et les maladies cardio-vasculaires (Smoking and Health : Report of the Advisory Committee to the Surgeon Général of the Public Health Service», janvier 1964, p. 6).
À six reprises depuis 1964,IeMinistère de la santé publique a publié des rapports officiels des preuves scientifiques qui lient l'usage de la cigarette à la maladie et à la mort prématurée. Chacun des rapports, y compris celui-ci, a confirmé et fortifié la conclusion du rapport de 1964, à savoir que les cigarettes constituent une cause majeure de décès et de maladies» (The Health Conséquences of Smoking, A report of the Surgeon Général, 1972, préface).

Encore une fois, comme pour le vin et les boissons fortes, ce n'est pas seulement celui qui se livre à l'usage de la cigarette qui en subit les effets, mais aussi d'autres. La section du Deseret News de Salt Lake City, consacrée aux nouvelles de l'Église, a publié le 12 juillet 1975 l'éditorial suivant :

«Les chercheurs Adams et Williams de l'Université Columbia, faisant une étude des relations entre les accidents de circulation et l'usage du tabac, ont établi des faits intéressants.
« Ils ont appris que dans les groupes ayant un nombre important et moyen d'accidents, la plupart des conducteurs étaient fumeurs. Par contraste, ils ont découvert que les groupes étudiés qui n'avaient pas d'accidents comptaient relativement peu de fumeurs. Leur rapport dit :
<Nous avons disposé de renseignements sur le nombre d'accidents de voitures et de violations du code de la route de 1025 personnes du sexe masculin de 18 à 25 ans, ayant demandé à souscrire un contrat d'assurance. La plupart de ces jeunes hommes étaient des étudiants.
Sur la base de ces documents, les sujets ont été répartis en trois groupes <accidents et infractions> - un groupe faible qui n'avait pas d'accidents ou d'infractions, un groupe fort qui avait subi une suspension ou une suppression du permis de conduire et un groupe moyen qui avait eu des accidents ou des infractions ou les deux à son actif, mais pas suffisamment pour suspendre leur permis.
L'ensemble de l'échantillon fui divisé au hasard en sous-groupes d'importance égale pour voir si les résultats dans ce groupe seraient confirmés chez l'autre. Lorsque les trois groupes furent comparés quant à la proportion de fumeurs dans chaque groupe, nous avons découvert ce qui suit :
<Dans le premier sous-groupe : dans le groupe sans accident ni infraction 18,6 % fumaient, dans le groupe moyen 32,9 % fumaient, dans le groupe fort, 54,3 % fumaient.
<Dans le deuxième sous-groupe : dans le groupe sans accident ni infraction, 15,9170 fumaient ; dans le groupe moyen, 25,8 % fumaient, dans le groupe fort, 37,5 % fumaient.
<La proportion plus élevée de fumeurs dans la catégorie forte d'accidents et d'infractions est statistiquement significative. Comment expliquer cette association? On pourrait commencer par remarquer que la nicotine, comme l'alcool, est une drogue provoquant une accoutumance.
<Le fumeur ou buveur habituel a besoin d'un agent extérieur à lui-même - la drogue - pour parvenir à l'état psychologique désiré. <La dépendance psychogénique est le dénominateur commun de toutes les habitudes engendrées par la drogue . . .> <L'usage intensif de drogue peut révéler une hyperdépendance. Ceci est lié aux causes d'accidents en ce que l'hyperdépendance est l'opposé de la responsabilité, base essentielle du sens de la sécurité.
<Ces éléments ayant été réunis, certaines compagnies d'assurance ont comparé le dossier de conduite d'un groupe de détenteurs de polices d'assurance non-fumeurs à un groupe équivalent de fumeurs et ont découvert que les résultats étaient semblables à ceux de l'étude faite par l'Université Columbia.
<Sur la base de cette étude, elles ont effectué dans deux États, des sondages, qui ont confirmé les découvertes et les conclusions de leurs recherches. Elles proposent maintenant une police spéciale aux non-fumeurs dans tous les États où elles exercent leur activité.> »

Les boissons brûlantes (thé et café) ne sont pas pour le corps

La Parole de Sagesse dit : «De plus, les boissons brûlantes ne sont pas pour le ventre. » Pour les prophètes de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, le terme «boissons brûlantes» désigne le café et le thé. Les effets nocifs de ces substances ont été confirmés ces dernières années dans de nombreuses études, comme le révèlent les passages suivants :

«Town and Country Magazine a récemment publié un article révélateur sur les effets nocifs du café. La conclusion de l'étude donnée dans l'article était : n'en buvez pas. «Après avoir expliqué que le café abaisse le taux de glucose dans le sang, cause des pertes de vitamine B, des maladies de la peau, des ulcères, des maux de tête, des troubles cardiaques, bouleverse le mécanisme de l'insuline et va de pair avec la cigarette et les dangers qu'elle constitue, l'article conclut :
« Ce qu'il y a sans doute de pis dans le café, que l'on peut déduire de diverses sources - depuis les experts en diététique jusqu'aux spécialistes du cœur - c'est que, comme la plupart des stimulants, le café peut, lui aussi, provoquer une accoutumance.
« Il en faut de plus en plus pour se stimuler, pour le coup de fouet quotidien. Et c'est là que l'habitude devient pernicieuse, car si elle produit un sentiment de bien-être, ce n'est qu'une excitation des glandes endocrines (le plus souvent les glandes surrénales) et elle masque ainsi la fatigue et d'autres problèmes sous-jacents qui peuvent aller de l'avitaminose jusqu'à la dépression émotionnelle en passant par un métabolisme défectueux. »


Il est intéressant de remarquer que le docteur Oglesby Paul, professeur de médecine à la faculté de médecine de la Northwestern University, a dit ceci au sujet du café dans son livre Postgraduate Medecine :
«Dans une étude sur 1718 hommes - ceux qui buvaient cinq tasses de café ou davantage par jour - on a découvert chez ces hommes une plus haute fréquence d'angine de poitrine et d'infarctus du myocarde.»
Le Dr Paul souligne que la caféine joue un rôle important dans les lipides du sang (graisses et substances grasses normalement présentes dans le corps) et le métabolisme des hydrates de carbone.
Il dit que plusieurs études ont prouvé qu'il y a une relation entre l'absorption de café et une plus grande fréquence des maladies coronaires (Deseret News, section du Church News du 14 avril 1973, p. 16).
Une crise cardiaque est une obstruction grave de l'approvisionnement du cœur en sang. À la fin de l'année dernière, Hershek Jick et ses collègues du centre médical de l'université de Boston ont signalé que 276 patients qui avaient eu des crises cardiaques aigües avaient bu plus de café que 1104 patients du groupe de contrôle qui souffraient d'autres maladies (Science News, 6 janvier 1973, p. 10).


Lorsque la Parole de Sagesse fut donnée, on ne savait pas grand chose de la composition du thé ou du café. L'étude des ingrédients des produits naturels du règne végétal était dans ses premiers balbutiements, comme l'était d'ailleurs la chimie tout entière. On pensait, bien entendu, puisque ces boissons avaient un effet bien particulier sur le corps, qu'elles contenaient un «principe actif».


En 1921 on réussit à extraire du café une substance blanche et soyeuse, inodore et amère au goût, que l'on appela caféine. Six ans plus tard, on découvrit que la même substance existait dans le thé. Des milliers d'analyses chimiques du thé et du café ont été effectuées au cours du dernier siècle. Le café contient de petites quantités de plusieurs substances de valeur douteuse pour l'homme ... Le thé, en plus de plusieurs autres substances plutôt nocives, contient trois à six pour cent de caféine et plus de dix pour cent (parfois jusqu'à vingt-cinq pour cent) de tanine. Une petite quantité de tanine se trouve également dans le café. Une tasse de thé ou de café contient environ un grain à un grain et demi de caféine.


La caféine ... est une drogue, un alcaloïde apparenté à certains des poisons les plus violents. Lorsqu'elle entre dans le corps humain, elle produit tout d'abord une sensation de stimulation, suivie au bout d'un certain temps par une période de dépression, dont on cherche à se débarrasser en buvant encore de la caféine. Elle produit par conséquent une accoutumance, de sorte que la puissance de la volonté est affaiblie» (John A. et Leah D. Widtsoe, The Word of Wisdom : A Modern Interpretation, Salt Lake City : Deseret Book, édition révisée 1950, pp. 79, 80).

Quelques aspects positifs de la Parole de Sagesse

On a beaucoup insisté, à juste titre, sur les aspects négatifs de la loi de santé du Seigneur, la Parole de Sagesse. En se conformant aux interdits de ce commandement, on évite d'absorber des substances nocives. Toutefois les versets 10 à 16 inclusivement de cette révélation donnent quelques directives positives pour conserver au corps sa force et sa santé. Examinons maintenant quelques-uns des aspects positifs :

«Et de plus, en vérité, je vous le dis, toutes les herbes salutaires ont été créées par Dieu pour la constitution, la nature et l'usage de l'homme
«Chaque herbe en sa saison et chaque fruit en sa saison, et ceux-ci doivent être utilisés avec prudence et actions de grâce.
« Oui, et moi, le Seigneur, j'ai aussi destiné la chair des bêtes et les oiseaux de l'air à l'usage de l'homme avec actions de grâce ; toutefois, il faut en user avec économie. «Et il m'est agréable que l'on n'en fasse usage qu'en hiver ou quand il fait froid ou en temps de famine.
«Tout grain est destiné à l'usage de l'homme et des bêtes pour être le soutien de la vie, non seulement pour l'homme, mais pour les bêtes des champs, les oiseaux du ciel, et tous les animaux sauvages qui courent ou rampent sur la terre ;
«Et Dieu a créé ces derniers pour l'usage de l'homme, seulement en temps de famine et de faim excessive.
«Tout grain est bon pour la nourriture de l'homme, de même que le fruit de la vigne, et tout ce qui donne des fruits, soit dans le sol, soit au-dessus du sol ; néanmoins le blé est pour l'homme ... »

Si l'on résume ces versets, on obtient ce qui suit : Les herbes (les légumes), les fruits, la viande et tous les grains, en particulier le blé. Les diététiciens modernes estiment que quatre groupes alimentaires de base sont essentiels à un régime équilibré : fruits et légumes, viande, pain et céréales, et lait, renforçant ainsi la Parole de Sagesse à cet égard. Nous notons aussi que le Seigneur nous exhorte à manger de la viande avec économie, exhortation qui est également confirmée par les découvertes scientifiques d'aujourd'hui, puisque l'excès de viande peut contribuer aux maladies cardio-vasculaires. Il n'a cependant pas dit que l'homme devait s'abstenir totalement de viande. Dans une précédente révélation, il avait déclaré : «. . . quiconque ordonne de s'abstenir de viandes, pour que l'homme n'en mange pas, n'est pas ordonné de Dieu ;
«Car voici, les bêtes des champs, les oiseaux de l'air ... sont destinés à l'usage de l'homme ... » (D.&A. 49 :18, 19). Le grand secret, c'est le mot «économie». Joseph Fielding Smith, dixième président de l'Église, a dit :

«On entend rarement parler des choses qui sont <pour la constitution, la nature et l'usage de l'homme.> Le Seigneur nous a donné toutes les bonnes herbes, les fruits et les grains. Ils doivent constituer l'alimentation principale des hommes, des animaux et de la volaille. Mais nous ne devons pas perdre de vue le fait qu'il faut les utiliser avec <prudence et actions de grâce>. Dans une autre révélation (la section 59), on nous dit qu'il ne faut pas les utiliser <à l'excès ni par extorsion>. La difficulté, pour la plupart des membres de la famille humaine, c'est qu'ils mangent de trop et ne suivent pas ce conseil. Il y aurait moins de maladies et l'humanité vivrait plus longtemps si tous écoutaient aussi le conseil du Seigneur concernant l'usage des aliments sains. Bien des gens croient respecter la Parole de Sagesse alors qu'ils ne connaissent que les préceptes négatifs qui ne sont qu'une partie de son grand message» (Church History and Modern Revelation, Salt Lake City, Deseret News Press, 1949, vol. 1, p. 385).

Promesse du Seigneur à ceux qui gardent la Parole de Sagesse

«Et tous les saints qui se souviennent de mes paroles pour les mettre en pratique, marchant dans l'obéissance aux commandements, recevront la force en leur nombril et de la moelle en leurs os ...
«Et ils courront et ne se fatigueront point, et ils marcheront et ne faibliront point» (D.&A. 89 :18, 20).

Les saints des derniers jours de partout peuvent rendre témoignage de l'accomplissement de cette promesse, et quelle promesse! Y a-t-il au monde un seul père ou mère digne de ce nom qui ne voudrait pas de cette promesse pour lui-même et pour ses enfants? Ceux d'entre nous qui en connaissent la valeur sont humblement reconnaissants au Seigneur d'avoir révélé des vérités aussi merveilleuses pour l'orientation et le bien-être de son peuple :
Comme la preuve de l'accomplissement de cette promesse doit venir de ceux qui en ont fait l'essai, nous citerons Paul C. Kimball, jeune saint des derniers jours qui étudia à l'université d'Oxford en Angleterre. Il découvrit là-bas que la plupart des étudiants faisaient du sport. Il décida donc de faire de l'aviron. Ce printemps-là il était à la cinquième place dans un des bateaux les plus rapides qui aient jamais concouru à Oxford : un bateau qui participa à six courses et les gagna toutes. Lorsqu'il retourna à l'université l'automne suivant, on lui demanda d'être l'entraîneur d'une des équipes. Nous citons ici un passage d'un discours où il rapporte cette expérience :

Un groupe de jeunes gens vint me trouver et me dit : «Nous aimerions que vous soyez l'entraîneur de notre équipe d'aviron. Aucun d'entre nous n'a jamais fait d'aviron auparavant, mais nous croyons que vous pourriez nous en enseigner les rudiments. » À vrai dire, je ne me sentais pas très enthousiasmé par ce genre de proposition, car je n'avais jamais dirigé d'entraînement. J'acceptai cependant leur invitation, mais je leur dis : «Si vous voulez que je vous entraîne, je vais vous entraîner selon mes règles. Je ne veux rien entreprendre avec vous si vous ne me promettez pas d'y obéir implicitement.» Le groupe répondit : «Bon, ça va. Quelles sont vos règles?» Je leur dis : «Avant tout, vous devez cesser de fumer. » Ils murmurèrent devant cette exigence et me firent remarquer qu'ils venaient de quitter l'école et se disaient sans doute que cela ferait «grand» de pouvoir fumer. Je leur dis ensuite : «Deuxièmement vous devez vous abstenir de toute espèce de boisson alcoolisée. Ayant quitté l'école et étant entrés à l'université, ils croyaient bien avoir le droit de boire leur pinte de bière au déjeuner. Je dis : «Vous devez la supprimer. Vous devez aussi cesser de boire du thé.»
Pour finir je dis : «Vous devez aussi cesser de boire du café.» Cela ne les toucha pas tellement parce que, dirent-ils, le café anglais ressemble plus à de la boue qu'à autre chose.
Lorsque les garçons eurent marqué leur accord sur mes règles d'entraînement (et il leur fallut une semaine pour se décider) je les pris en main vers la mi-octobre. Je travaillai avec eux pendant trois heures chaque après-midi jusqu'en février. À ce moment ils entrèrent en compétition avec des équipes de toutes les autres facultés d'Oxford. Il y avait environ cinquante équipes engagées dans la compétition. Mes garçons luttaient contre des équipes composées d'hommes qui faisaient de l'aviron depuis qu'ils savaient marcher. Ce groupe que j'avais était composé de garçons inexpérimentés. D'octobre à février ces garçons s'étaient entraînés. Pas un seul d'entre eux, à ma connaissance, n'avait fumé une cigarette pendant ce temps ; pas un seul n'avait touché une tasse de thé ou de café, ni bu de boisson alcoolisée. Ils se présentèrent le jour de la première course. Personne ne croyait qu'ils avaient la moindre chance de remporter une victoire.
La course avait lieu sur la Tamise à Oxford, sur un parcours de deux kilomètres. On tira deux coups de canon pour donner le départ de la course. Toutes les équipes se mirent à ramer de toutes leurs forces. Comme entraîneur, je devais courir le long de la rive et crier des encouragements à mon équipe à l'aide d'un mégaphone. Quand j'eus couru environ la moitié de la distance, j'étais si fatigué que je ne pouvais courir plus loin. Mon équipe n'avait jusqu'alors rien gagné, ni rien perdu dans cette course ; ils étaient juste à hauteur de leurs concurrents.
Je me dis : «Ma foi, c'est une bonne chose ; je vais leur donner mon dernier conseil, puis je m'assoirai pour me reposer. » Et je leur criai dans mon mégaphone : Foncez! Ils foncèrent magnifiquement et au bout d'une minute avaient mis trente mètres entre eux et leur plus proche concurrent. Ils gagnèrent la course avec quatre-vingt-dix mètres d'avance, et tout à leur aise. Tout le monde dit qu'ils seraient battus le lendemain.
Le lendemain, nous essayâmes le même truc et gagnâmes facilement la course. Chacun des six jours, car il y avait une course prévue chaque jour, ils gagnèrent avec une bonne avance, mais pas parce qu'ils étaient experts. Ce n'était pas une équipe aussi perfectionnée que la plupart des autres, leur technique manquait de poli, mais ce qu'il y avait de mieux en eux, c'était leur endurance. ils n'étaient pas épuisés, même après une course dure.
Ces garçons gagnèrent les courses les mains en poche. Des gens vinrent me trouver après et me dirent : «M. Kimball, comment avez-vous fait pour remporter un tel succès avec cette équipe? Ce n'étaient que des novices et pourtant, à côté d'eux, les autres équipes avaient l'air faible.» Je répondis : «J'ai fait vivre ces garçons correctement. Je leur ai fait abandonner le tabac, l'alcool, le thé et le café. Quand est venu le moment du sprint, leurs poumons étaient propres, leur organisme était propre, leur sang était propre, et leurs nerfs étaient solides.

Paul entraîna un autre groupe l'année suivante avec les mêmes résultats. Puis il eut l'occasion d'aider à entraîner l'équipe de natation d'Oxford pendant deux ans, et il vit des hommes gagner chacun de ces deux ans, puis-, ajouta-t-il, j'ai vu le succès découler si souvent de l'observation de la Parole de Sagesse que rien ne peut changer ma foi en sa valeur.
C'est en vérité que le Seigneur a dit : Et ils courront et ne se fatigueront point, et ils marcheront et ne faibliront point (D.&A. 89 :20).

L'expérience m'a montré que le tabac ralentit les réflexes des athlètes, abaisse leur moral, et ne fait rien de constructif. Les athlètes qui fument sont du genre négligent et ne prennent pas à cœur l'intérêt de leur équipe (Knute Rockne, ancien entraîneur de l'équipe Notre-Dame).
Au cours de mes vingt ans de service dans les grandes ligues, j'ai vu la carrière de plusieurs jeunes joueurs qui promettaient ruinée par l'usage du tabac. Les cigarettes font beaucoup de tort et mon avis est qu'il ne faut pas y toucher (Walter Johnson, célèbre lanceur de balle).
Aucun garçon ne peut devenir un grand athlète tant qu'il fait usage du tabac sous une forme quelconque, parce que cela lui coupe le souffle et lui abîme le cœur (Charles Paddock, coureur).

Des témoignages de ce genre, on peut en trouver chez tous les saints des derniers jours qui observent cette loi de la santé.

La sagesse et de grands trésors de connaissance

La Parole de Sagesse renferme encore deux promesses :

Et ils trouveront de la sagesse et de grands trésors de connaissance, oui, des trésors cachés (D.&A. 89 :19).

Rendez visite aux saints des derniers jours et vous verrez combien d'entre eux ont le témoignage personnel que Dieu vit, que Jésus est le Christ, le Rédempteur du monde, que Dieu entend et exauce les prières, et que Joseph Smith était le prophète du Seigneur en notre dispensation, et vous vous rendrez compte que le Seigneur leur a donné «de la sagesse et de grands trésors de connaissance, oui, des trésors cachés». Ces trésors cachés de connaissance expliquent que des dizaines de milliers de saints des derniers jours remplissent de bon cœur et avec enthousiasme pour l'Église une mission dont la durée moyenne est de deux ans, en subvenant à leurs propres dépenses et sans recevoir de rémunération. Ce n'est pas l'homme qui peut implanter au cœur de l'homme un tel amour pour le Seigneur et pour son oeuvre : cela doit venir de Dieu.
Les statistiques médicales des saints des derniers jours, que l'on trouvera commentées au chapitre 27, sont la preuve que le Seigneur remplit sa promesse envers son peuple :

Et moi, le Seigneur, je leur fais la promesse que l'ange destructeur passera à côté d'eux, comme il l'a fait pour les enfants d'Israël, et ne les frappera point (D.&A. 89 :21).

Le corps humain est le temple de Dieu

L'apôtre Paul comprenait combien il est important que nous gardions notre corps pur, puisqu'il est le temple du Saint-Esprit :

Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes?
Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu (1 Cor. 6 :19, 20).
Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous?
Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous êtes (1 Cor. 3 :16, 17).

Il y en a beaucoup qui croient que leur corps leur appartient et qu'ils peuvent en faire ce qu'ils veulent, mais Paul dit bien qu'il ne nous appartient pas, car il a été racheté à un grand prix, et que, «si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint et c'est ce que vous êtes».
Si l'on pense à l'effrayant gaspillage d'argent que représente l'usage de ces substances nocives, aux dommages causés par leur usage au corps humain, et au développement spirituel qui est l'apanage de ceux qui gardent leur corps pur en s'abstenant d'en prendre, comment peut-on mettre en question la source d'où nous est venue cette révélation, la Parole de Sagesse? Elle était de loin en avance sur la pensée scientifique de son temps. Elle doit être venue, elle est venue de Dieu.
Les choses que le Seigneur a révélées au prophète Joseph Smith dans la Parole de Sagesse comme n'étant pas bonnes pour l'homme, c'est-à-dire le vin, les boissons fortes, le tabac et les boissons brûlantes (le thé et le café) sont toutes intoxicantes, et beaucoup d'hommes et de femmes leur sont plus asservis que les Israélites ne l'étaient aux Égyptiens. Rien de ce que le Seigneur a donné pour la nourriture du corps n'est intoxicant. En nous donnant donc cette Parole de Sagesse, ces mots de Jésus étaient mis en valeur :

Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira (Jean 8 : 32).
 


 

l Accueil l Écritures l Livres l Magazines l Études l Médias l Art l