CHAPITRE 11 : DE JUDÉE
EN GALILÉE LE BAPTISTE TÉMOIGNE DE JÉSUS Pendant la retraite de notre Seigneur dans le désert,
le Baptiste poursuivit son ministère, appelant au repentir tous ceux qui
voulaient s'arrêter pour l'entendre, et administrant le baptême à ceux
qui venaient dûment préparés et le demandaient avec une intention réelle.
Le peuple en général s'inquiétait beaucoup de l'identité de Jean; et
à mesure que la signification réelle de la voix[1]
s'imposait à son esprit, son souci s'approfondissait pour se transformer
en crainte. La question constamment reposée était: Qui est ce nouveau
prophète? Puis les Juifs, expression par laquelle nous pouvons entendre
les gouverneurs du peuple, envoyèrent une délégation de prêtres et de
Lévites du parti pharisien pour le questionner personnellement. Il répondit
sans détours: «Je ne suis pas le Christ»; il nia d'une manière tout
aussi décisive être Elias, ou, plus exactement, Elie, le prophète qui,
disaient les rabbis, par une interprétation erronée de la prédiction de
Malachie, devait revenir sur la terre pour être le précurseur immédiat
du Messie[2]. En outre, il déclarait qu'il
n'était pas «ce prophète», voulant dire par là le prophète dont Moïse
avait prédit la venue[3], et que tous les juifs
n'identifiaient pas universellement avec le Messie attendu. «Ils lui
dirent alors: Qui es-tu? afin que nous donnions une réponse à ceux qui
nous ont envoyés; que dis-tu de toi-même? Il dit: Je suis la voix de
celui qui crie dans le désert: Rendez droit le chemin du Seigneur, comme
a dit le prophète Esaïe[4].» Les envoyés des
Pharisiens lui demandèrent alors quelle autorité il avait pour baptiser.
En réponse, il affirma que la validité de ce baptême serait attestée
par quelqu'un qui était à ce moment même parmi eux, bien qu'ils ne le
connussent point, et déclara: «Il en est un... qui vient après moi; je
ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale[5].» Le témoignage de Jean, que Jésus était le Rédempteur
du monde, fut déclaré aussi hardiment que l'avait été son message de
la venue imminente du Seigneur. «Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché
du monde», proclama-t-il; et, pour que tous comprissent bien qu'il
parlait du Christ, il ajouta: «C'est celui dont j'ai dit: Après moi
vient un homme qui m'a précédé, car il était avant moi. Et moi, je ne
le connaissais pas, mais, afin qu'il soit manifesté à Israël, je suis
venu baptiser d'eau[6] Le témoignage ultérieur de
Jean fut convaincu de la présence du Saint-Esprit par le témoignage de
l'apparition matérielle «comme une colombe»: «Jean rendit ce témoignage:
J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui;
et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser
d'eau m'a dit: Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer,
c'est lui qui baptise d'Esprit Saint. Et moi, j'ai vu et j'ai rendu témoignage
que c'est lui le Fils de Dieu[7].» Le lendemain du jour où il
prononça les paroles citées en dernier lieu, Jean répéta son témoignage
à deux de ses disciples, au moment où Jésus passait, répétant: «Voici
l'Agneau de Dieu[8].» LES PREMIERS DISCIPLES DE JÉSUS[9] Deux des adeptes du Baptiste, appelés plus précisément
disciples, étaient avec lui lorsqu'il désigna expressément, et pour la
deuxième fois, Jésus comme l’Agneau de Dieu. C'étaient André et
Jean. Ce dernier fut connu dans les années ultérieures comme l'auteur du
quatrième évangile. Le premier est mentionné par son nom, tandis que le
narrateur ne donne pas le nom du deuxième disciple, qui est le sien. André
et Jean furent si impressionnés par le témoignage du Baptiste qu'ils
suivirent immédiatement Jésus; et lui, se retournant sur eux, demanda:
«Que cherchez-vous?» Peut-être quelque peu embarrassés par cette
question, ou ayant le désir d'apprendre où ils pourraient le trouver
plus tard, ils répondirent par une autre question: «Rabbi, où
demeures-tu?» Le titre rabbi était un signe d'honneur et de respect,
devant lequel Jésus ne fit aucune difficulté. Sa réponse courtoise à
leur question les assura que leur présence n'était pas importune. «Il
leur dit: Venez et vous verrez[10].»
Les deux jeunes gens l'accompagnèrent et demeurèrent avec lui pour en
apprendre davantage. André, rempli d'étonnement et de joie à propos de
l'entrevue si gracieusement accordée, et touché de l'esprit de témoignage
qui avait été allumé en son âme, se hâta d'aller trouver son frère
Simon, à qui il dit: «Nous avons trouvé le Messie.» Il amena Simon
pour qu'il vit et entendît par lui-même; et Jésus posa les yeux sur le
frère d’André, l'appela par son nom et y ajouta une appellation
distinctive, par laquelle il était destiné à être connu à travers
toute l'histoire ultérieure: «Tu es Simon, fils de Jonas; tu seras appelé
Céphas.» Le nouveau nom ainsi conféré est l'équivalent araméen ou
syro-chaldéen du grec «Petros», et du nom actuel «Pierre»[11]. Le lendemain, Jésus se mit en route pour la
Galilée, accompagné probablement de certains de ses nouveaux disciples
ou de tous; et, en chemin, il rencontra un homme nommé Philippe, en qui
il reconnut un autre fils remarquable d'Israël. Il dit à Philippe: «Suis-moi.»
Il était de coutume pour les rabbis et les autres maîtres de l'époque
de rechercher la popularité, afin que beaucoup de personnes fussent attirées
à eux, prissent place à leurs pieds et fussent connues comme leurs
disciples. Jésus, lui, choisit ses compagnons immédiats; et lorsqu'il
les trouvait et discernait en eux les esprits qui, dans leur état préexistant,
avaient été choisis pour la mission terrestre de l'apostolat, il les
appelait. Ils étaient les serviteurs, il était le Maître[12]. Philippe trouva bientôt son ami Nathanaël, à
qui il témoigna que Celui sur lequel Moïse et les prophètes avaient écrit
avait enfin été trouvé et qu'il n'était nul autre que Jésus de
Nazareth. Nathanaël, comme son histoire ultérieure le montre, était un
juste, espérant et attendant avec ferveur le Messie, et cependant
apparemment imbu de la croyance commune chez tous les Juifs - que le
Christ devait venir dans la splendeur royale comme cela paraissait
convenable pour le Fils de David. Le fait de dire que pareille Personne pût
venir de Nazareth, être connu comme étant le fils d'un humble
charpentier, provoqua l'étonnement sinon l'incrédulité dans l'esprit
sans fraude de Nathanaël, et il s'exclama: «Peut-il venir de Nazareth
quelque chose de bon?» Philippe répondit en répétant les paroles du
Christ à André et à Jean: «Viens et vois.» Nathanaël quitta sa place
en dessous du figuier où Philippe l'avait trouvé et alla voir par lui-même.
Comme il approchait, Jésus dit: «Voici vraiment un Israélite dans
lequel il n'y a pas de fraude.» Nathanaël vit que Jésus pouvait lire
dans son âme et demanda, surpris: «D'où me connais-tu?» Dans sa réponse,
Jésus montra une puissance de pénétration et de perception encore plus
grande dans des conditions qui rendaient l'observation ordinaire peu
vraisemblable sinon impossible: «Avant que Philippe t'ait appelé, quand
tu étais sous le figuier, je t'avais vu.» Nathanaël répliqua avec
conviction: «Rabbi, toi tu es le Fils de Dieu, toi tu es le roi d'Israël.»
Aussi sérieux que fût le témoignage de cet homme, il reposait
principalement sur le fait qu'il reconnaissait ce qu'il considérait comme
un pouvoir surnaturel en Jésus. Notre Seigneur l'assura qu'il verrait des
choses plus grandes encore: «En vérité, en vérité, je vous le dis,
vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur
le Fils de l'homme. » «LE FILS DE L'HOMME» Dans la promesse et la prédiction faite par le
Christ à Nathanaël, nous voyons l'important titre - le Fils de l'homme -
apparaître pour la première fois, chronologiquement parlant, dans le
Nouveau Testament. On le retrouve cependant quelque quarante fois, en
excluant les répétitions que l'on trouve dans les récits parallèles
des différents évangiles. Dans chacun de ces passages, il est utilisé
tout spécialement par le Sauveur pour se désigner. En trois autres cas,
le titre apparaît dans le Nouveau Testament, en dehors des Evangiles; et
dans chacun il est appliqué au Christ avec référence toute particulière
à ses attributs exaltés de Seigneur et Dieu[13]. Dans l'Ancien Testament, l'expression «fils de
l'homme» apparaît dans l'usage courant, dénotant un fils humain
quelconque[14],
et elle apparaît plus de quatre-vingt-dix fois comme une appellation dont
Jéhovah se servit pour s'adresser à Ezéchiel, bien qu'elle ne soit
jamais appliquée par le prophète à lui-même[15].
Le contexte des passages dans lesquels Dieu s'adresse à Ezéchiel par le
titre «fils de l'homme» indique l'intention divine de souligner la
condition humaine du prophète par contraste avec la divinité de Jéhovah. Le titre est utilisé dans l'histoire de la
vision de Daniel[16], dans laquelle fut révélée
la consommation encore future, lorsque Adam - l'Ancien des Jours - siégera
pour juger sa postérité[17],
occasion au cours de laquelle le Fils de l'homme doit paraître et
recevoir un royaume qui sera éternel, supérieur par essence à celui de
l'Ancien des Jours et embrassant tous les peuples et toutes les nations,
tous ceux qui serviront le Seigneur, Jésus-Christ, le Fils de l'homme[18]. En s'appliquant le titre, le Seigneur utilise
invariablement l'article défini. «Le Fils de l'homme» était et est
expressément et exclusivement Jésus-Christ. Bien qu'il soit absolument
certain qu'il fut le seul être humain masculin depuis Adam qui ne fût
pas le fils d'un mortel, il utilisa le titre pour démontrer de manière
probante qu'il était tout spécialement et uniquement le sien. Il est
parfaitement clair que l'expression est chargée d'un sens qui dépasse
celui que les mots ont dans l'usage courant. Beaucoup ont vu dans cette
appellation toute particulière une indication de l'humble position de
notre Seigneur comme mortel, et l'idée qu'il représentait l'humanité
type, bénéficiant d'une parenté particulière et unique par rapport à
la famille humaine tout entière. Cependant un sens plus profond est
attaché à ce titre de «Le Fils de l'homme» que le Seigneur utilise;
celui-ci réside dans le fait qu'il savait que son Père était le seul et
unique homme suprêmement exalté[19]
dont Jésus était le Fils tant dans l'esprit que dans le corps - le
Premier-Né parmi tous les enfants spirituels du Père, le Seul-Engendré
dans la chair - et pour cette raison, il était et est le Fils de «l'Homme
de Sainteté», Elohim[20], le Père éternel. Dans les
titres particuliers qu'il s'attribue comme Fils, Jésus exprimait sa
descendance spirituelle et corporelle de ce Père exalté et la soumission
filiale qu'il lui vouait. Comme cela fut révélé à Enoch le Voyant, «Homme
de Sainteté», est l'un des noms sous lesquels Dieu, le Père éternel,
est connu «et le nom de son Seul-Engendré est le Fils de l'homme, à
savoir Jésus-Christ». Nous apprenons en outre que le Père de Jésus-Christ
se proclama à Enoch de la manière suivante: «Voici, je suis Dieu; mon
nom est Homme de Sainteté, Homme de Conseil; et aussi Infini et Eternel[21].»
«Le Fils de l'Homme» est dans une grande mesure synonyme de «Le Fils de
Dieu», étant un titre qui dénote la divinité, la gloire et
l'exaltation,- car d'Homme de Sainteté», dont Jésus-Christ se reconnaît
respectueusement être le Fils, est Dieu, le Père éternel. LE MIRACLE DE CANA EN GALILÉE Peu après l'arrivée de Jésus en Galilée,
nous le voyons, avec son petit groupe de disciples, à une noce à Cana,
ville voisine de Nazareth. La mère de Jésus était à la fête; et pour
une raison que le récit de Jean n'explique pas[22],
elle manifestait du souci et se sentait une responsabilité personnelle
dans le service des invités. De toute évidence, sa position n'était pas
celle d'une personne présente sur invitation ordinaire. Ce détail
indique-t-il que le mariage était celui d'un membre de sa famille immédiate,
ou d'un parent plus éloigné? On ne nous le dit pas. Il était de coutume de fournir, lors des repas
de noces, une quantité suffisante de vin, produit pur quoique faible des
vignobles locaux, qui constituait la boisson de table ordinaire de l'époque.
A cette occasion la réserve de vin était épuisée, et Marie parla à Jésus
de cette déficience. «Femme, dit-il, qu'y a-t-il entre moi et toi? Mon
heure n'est pas encore venue.» L’interjection «Femme», appliquée par
un fils à sa mère peut paraître assez dure sinon irrespectueuse à nos
oreilles, mais le fait de l'utiliser exprimait en réalité une intention
tout à fait opposée[23].
Pour tout fils, sa mère devait être avant tout la femme par excellence;
elle est la seule femme au monde à qui le fils doive son existence
terrestre, et, bien que le titre de «Mère» appartienne à toutes les
femmes qui ont acquis les honneurs de la maternité, cependant il n'y a
pour aucun enfant plus d'une femme qu'il puisse, à bon droit, appeler de
ce titre. Lorsque, dans les dernières terribles scènes de son expérience
dans la mortalité, le Christ agonisait sur la croix, il baissa les yeux
sur Marie, sa mère, qui était en pleurs, et la confia à l'apôtre
bien-aimé, Jean, en ces termes: «Femme, voici ton fils[24]!»
Peut-on penser qu'en cet instant suprême, le souci de notre Seigneur pour
la mère dont il était sur le point d'être séparé par la mort, pût être
inspiré par d'autres sentiments que le respect, la tendresse et l'amour[25]? Néanmoins, il a pu parler ainsi à Marie lors
des noces, pour lui rappeler avec douceur quelle était sa situation de mère
d'un Etre supérieur à elle; ceci répétait ce qui s'était passé lors
de la précédente occasion où, lorsqu'elle avait trouvé son Fils, Jésus,
dans le temple, il lui avait remis en mémoire le fait que sa juridiction
sur lui n'était pas suprême. Le ton sur lequel elle lui avait dit qu'il
manquait du vin, laissait probablement sous-entendre qu'il devait utiliser
son pouvoir surhumain et satisfaire ainsi le besoin. Il ne lui appartenait
pas de lui recommander l'exercice du pouvoir qui lui était inhérent en
tant que Fils de Dieu, pouvoir qu'il n'avait pas hérité d'elle. «Qu'y
a-t-il entre moi et toi?» demanda-t-il, et il ajouta: «Mon heure n'est
pas encore venue.» Cela ne veut pas dire qu'il se considérait incapable
de faire ce qu'elle semble avoir voulu qu'il fît, mais il laissait
entendre clairement qu'il n'agirait qu'en temps opportun, et que c'était
à lui, et non à elle, de décider quand le moment serait venu. Elle
comprit ce qu'il voulait dire, du moins en partie, et se contenta
d'ordonner aux serviteurs de faire ce qu'il commanderait. De nouveau nous
avons la preuve que, lors de ces noces, elle avait une position qui lui
donnait des responsabilités et de l'autorité domestique. Le moment de son intervention arriva bientôt.
Il y avait, dans la maison, six vases à eau[26]; il ordonna aux
serviteurs de les remplir d'eau. Ensuite, il fit, pour autant que nous le
sachions, sans aucun ordre ou formule d'invocation audible, se produire
une transmutation dans les vases, et lorsque les serviteurs les soutirèrent,
ce fut du vin, et non de l'eau qui en sortit. Lors d'une réunion juive,
comme ces noces, quelqu'un, ordinairement un parent de l'hôte ou de l'hôtesse,
ou une autre personne digne de cet honneur, était nommé ordonnateur du
repas, ou, comme nous l'appellerions maintenant, maître de cérémonie.
C'est à cette personne que le nouveau vin fut servi en premier: celle-ci,
à son tour, appelant l'époux, qui était l'hôte véritable, lui demanda
pourquoi il avait réservé son meilleur vin pour la fin, alors que la
coutume était de servir le meilleur au commencement, et le plus ordinaire
plus tard. Le résultat immédiat de ce prodige, qui est le premier
miracle de notre Seigneur à être rapporté, l'évangéliste inspiré le
formule de la manière brève qui suit: «Tel fut à Cana, en Galilée, le
commencement des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses
disciples crurent en lui[27].» Il est instructif d'examiner les circonstances
qui entourèrent cet acte miraculeux. Le fait que Jésus était présent
au mariage et qu'il contribua à la réussite de la fête démontre qu'il
approuvait l'union de l'homme et de la femme par les liens du mariage
ainsi que les amusements en société. Il n'était ni reclus, ni ascète;
il fréquentait les gens, mangeant et buvant, comme un être naturel et
normal[28]. Lors de la fête il reconnut
les exigences de l'hospitalité libérale du temps, s'y soumit et agit en
conséquence. Lui qui, quelques jours auparavant à peine, s'était révolté
contre la suggestion du tentateur de donner du pain à son corps affaibli,
utilisait maintenant ce pouvoir pour procurer un luxe aux autres. Un effet
de ce miracle fut de confirmer la confiance de ceux dont la foi qu'il était
le Messie était encore naissante et n'avait pas encore été mise à l'épreuve.
«Ses disciples crurent en lui»; il est certain qu'ils croyaient déjà
en lui dans une certaine mesure, sinon ils ne l'auraient pas suivi; mais
leur foi était maintenant fortifiée et, si elle n'y parvenait pas, elle
approchait de la qualité d'une foi durable en leur Seigneur. L'intimité
relative qui accompagnait la manifestation est frappante; l'effet moral et
spirituel fut réservé à un petit nombre, le début du ministère du
Seigneur ne devait pas être marqué par un éclat public. MIRACLES EN GÉNÉRAL Il est clair que l'acte de transmutation par
lequel l'eau devint du vin était un miracle, phénomène qui ne peut être
expliqué, et encore moins démontré, par ce que nous considérons comme
le fonctionnement ordinaire de la loi naturelle. Ce fut le commencement de
ses miracles, ou, comme l'exprime la version révisée anglaise du Nouveau
Testament, «de ses signes». Dans beaucoup d'Ecritures, les miracles sont
appelés signes, ainsi que prodiges, pouvoirs, œuvres, œuvres
merveilleuses, œuvres puissantes[29],
etc. L’effet spirituel des miracles ne serait pas atteint si les témoins
n'étaient pas poussés à s'étonner, à s'émerveiller, à méditer et
à s'interroger intérieurement; l'étonnement ou la surprise simples
peuvent être produits par la tromperie et la prestidigitation. Les
manifestations miraculeuses de la puissance divine seraient des moyens
futiles de produire des effets spirituels s'ils ne frappaient pas. En
outre, tout miracle est un signe de la puissance de Dieu; et on a demandé
des signes dans ce sens des prophètes qui professaient parler par
l'autorité divine, bien que ces signes n'aient pas été donnés dans
tous les cas. On n'attribua aucun miracle au Baptiste, bien que le Christ
le déclara être plus qu'un prophète[30];
et les chroniques de certains prophètes antérieurs[31]
ne mentionnent absolument aucun miracle. D'autre part, Moïse, lorsqu'il
fut chargé de délivrer Israël d'Egypte, fut informé que les Egyptiens
demanderaient le témoignage de miracles, et il reçut des pouvoirs en
abondance en prévision de cela[32]. Les miracles ne peuvent être en contradiction
avec la loi naturelle, ils s'accomplissent en vertu du fonctionnement de
lois qui ne sont pas universellement ou communément reconnues. La
gravitation opère partout, mais l'application locale et spéciale
d'autres agents peut sembler l'annuler - par exemple lorsque par un effort
musculaire ou une impulsion mécanique une pierre est soulevée du sol,
maintenue en l'air ou projetée dans l'espace. Néanmoins la gravité
exerce son action pendant toutes les étapes de l'événement en cours,
bien que son effet soit modifié par celui d'une autre énergie localement
supérieure. L'impression que les hommes ont du miraculeux disparaît à
mesure qu'ils comprennent mieux les processus qui interviennent. Les réalisations
qui permettent l'invention moderne du télégraphe et du téléphone, avec
ou sans fil, la transformation de la force mécanique en électricité
avec ses multiples applications actuelles et ses possibilités encore
futures, l'invention du moteur à explosion, les réalisations actuelles
de la navigation aérienne - toutes ces découvertes ne sont plus considérées
comme des miracles dans le jugement de l'homme, parce qu'on les comprend
toutes dans une certaine mesure, parce que les hommes les contrôlent, et
en outre, parce qu'elles opèrent de manière continue et non de manière
phénoménale. Arbitrairement, nous ne classons comme miracles que les phénomènes
qui sont extraordinaires, particuliers, passagers et provoqués par une
force que ne peut contrôler le pouvoir de l'homme. Dans un sens plus général, toute la nature est
un miracle. L'homme a appris qu'en plantant la semence du raisin dans un
terrain favorable et en cultivant convenablement, il pourra faire pousser
ce qui sera une vigne mûre et fertile; mais n'y a-t-il pas, dans ce développement,
un miracle, en ce sens même que des processus inscrutables interviennent?
Le cours que nous disons naturel du développement des plantes - la
croissance de la racine, de la tige, des feuilles et du fruit, avec l'élaboration
finale du savoureux nectar de la vigne - est-il moins miraculeux que la
transmutation apparemment surnaturelle de l'eau en vin à Cana? Quand nous contemplons les miracles accomplis
par le Christ, nous devons nécessairement y voir l'intervention d'une
puissance qui transcende notre intelligence humaine actuelle. Dans ce
domaine, la science n'a pas encore fait suffisamment de progrès pour
pouvoir analyser et expliquer. Affirmer que les miracles n'existent pas
sous prétexte que, étant donné que nous ne pouvons comprendre les
moyens employés, ceux que l'on rapporte doivent être imaginaires, c'est
prétendre que l'esprit humain est omniscient, en impliquant que ce que
l'homme ne peut comprendre ne peut être, et que, par conséquent, il est
capable de comprendre tout ce qui est. Les miracles rapportés dans les évangiles
sont aussi parfaitement prouvés que beaucoup d'événements historiques
que nul ne conteste et pour lesquels nul n'exige de preuves. Pour qui
croit en la divinité du Christ, les miracles sont suffisamment attestés;
pour qui ne croit pas, ils n'apparaissent que comme des mythes et des
fables[33]. Pour comprendre les œuvres du Christ, on doit
savoir qu'il est le Fils de Dieu; l'invitation est là, pour l'homme qui
n'a pas encore appris à savoir, pour l'âme honnête qui désire
s'informer du Seigneur; à celui-là nous disons: «Venez et vous verrez.» NOTES DU CHAPITRE 11 1. Malentendus sur la prédiction de Malachie : Dans le dernier chapitre de la collection
d'Ecritures que nous appelons l'Ancien Testament, le prophète Malachie décrit
comme suit une situation qui existera dans les derniers jours, immédiatement
avant la seconde venue du Christ: «Car voici le jour: il vient, ardent
comme une fournaise. Tous les présomptueux et ceux qui pratiquent la méchanceté
seront (comme) du chaume; ce jour qui vient les embrasera, dit l'Eternel
des armées, il ne leur laissera ni racine ni rameau. Mais pour vous qui
craignez mon nom se lèvera le soleil de justice, et la guérison sera
sous ses ailes.» La prophétie se termine par cette magnifique promesse
à longue portée: «Voici: moi-même je vous enverrai le prophète Elie
avant la venue du jour de l'Eternel, (jour) grand et redoutable. Il ramènera
le cœur des pères à leurs fils et le cœur des fils à leurs pères, de
peur que je ne vienne frapper le pays d'interdit» (Ml 3:19, 23, 24). Des
théologiens et des commentateurs de la Bible ont prétendu que cette prédiction
avait trait à la naissance et au ministère de Jean-Baptiste (comparer
avec Mt
2:14, 17:11, Mc 9:11, Lc 1:17), sur lequel reposaient l'esprit et la
puissance d'Elie [Elias dans la version anglaise]. Cependant, nous n'avons
aucun document disant qu'Elie [Elijah dans la version anglaise][34] ait instruit le Baptiste,
et en outre le ministère de ce dernier, quelque glorieux qu'il ait été,
ne nous permet pas de conclure que la prophétie trouva sa pleine réalisation
en lui. Il faut se souvenir, en outre, que la déclaration que le Seigneur
fit par l'intermédiaire de Malachie à propos du jour ardent comme une
fournaise où les méchants seraient détruits comme du chaume, attend
encore son accomplissement. Il est par conséquent clair que l'interprétation
communément acceptée est erronée et que nous devons chercher
l'accomplissement de la prédiction de Malachie à une époque ultérieure
à celle de Jean. Ce dernier événement s'est produit; il appartient à
la dispensation actuelle et marque l'inauguration d'une oeuvre réservée
tout spécialement à l'Eglise en ces derniers jours. Au cours d'une
merveilleuse manifestation accordée à Joseph Smith et à Oliver Cowdery,
au temple de Kirtland, le 3 avril 1836, Elie [Elijah dans le texte
anglais], le prophète des temps anciens, qui avait été enlevé de la
terre tandis qu'il était encore dans son corps, leur apparut. Il leur déclara:
«Voici, le temps est pleinement arrivé, ce temps dont a parlé Malachie,
lorsqu'il a témoigné qu'il [Elie] serait envoyé avant que le jour de
l'Eternel arrive, ce jour grand et redoutable, pour tourner le cœur des pères
vers les enfants, et le cœur des enfants vers les pères, de peur que la
terre tout entière ne soit frappée de malédiction. C'est pourquoi les
clefs de cette dispensation sont remises entre vos mains, et vous saurez
par là que le jour de l'Eternel, ce jour grand et redoutable, est proche,
et même à la porte» (D&A 110:14-16). Voir également La Maison du
Seigneur, pp. 66,67. 2. Le signe de la colombe : «Jean-Baptiste... eut la bénédiction de voir le
Saint-Esprit descendre sous la forme d'une colombe, ou plutôt sous le
signe de la colombe, en témoignage du ministère. Le signe de la colombe
fut institué avant la création du monde, pour être témoin du
Saint-Esprit, et le diable ne peut pas venir sous le signe d'une colombe.
Le Saint-Esprit est un personnage, et il a la forme d'un personnage. Il ne
se limite pas à la forme de la colombe, mais au signe de la colombe. Le
Saint-Esprit ne peut pas être transformé en colombe; mais le signe de la
colombe fut donné à Jean pour lui signifier que l'acte était
authentique, car la colombe est emblème ou signe de vérité et
d'innocence.» - Tiré d'un sermon de Joseph Smith, History of the Church,
vol. 5, pp. 260,261. 3. Le témoignage de Jean-Baptiste : Observez que, selon les Ecritures, le Baptiste
rendit son témoignage de la divinité de la mission du Christ après la période
de jeûne et de tentation de quarante jours subie par notre Seigneur, et,
par conséquent, six semaines environ après le baptême de Jésus.
Lorsque la députation de prêtres et de lévites du parti pharisien vint
lui rendre visite sur ordre du gouverneur, et probablement envoyée par le
Sanhédrin, Jean, après avoir nié être le Christ ou l'un quelconque des
prophètes cités dans la question de la délégation, leur dit: «Au
milieu de vous, il en est un que vous ne connaissez pas et qui vient après
moi.» Le lendemain et les jours suivants encore, il rendit publiquement
son témoignage que Jésus était l'Agneau de Dieu; et le troisième jour
après la visite que les prêtres et les Lévites firent à Jean, Jésus
se mit en route pour la Galilée (Jn 1:19-43). Le fait que Jean utilise l'expression «Agneau de Dieu» implique qu'il savait que le Messie était quelqu'un destiné à être sacrifié, et c'est lui qui est le premier à employer ce terme dans la Bible. On trouvera des applications bibliques ultérieures, directes ou sous-entendues dans Actes 8:32; 1 Pierre 1:19; Ap 5:6,8,12,13; 6:1,16; 7:9,10,17, etc. 4. «Venez et vous verrez» : L’esprit dans lequel le Seigneur invita les jeunes
chercheurs de vérité, André et Jean, se manifeste dans une possibilité
semblable donnée à tous. L’homme qui veut connaître le Christ doit
venir à lui, pour voir et entendre, pour sentir et connaître. Les
missionnaires peuvent porter la bonne nouvelle, le message de l'Evangile,
mais la réaction doit être personnelle. Doutez-vous de ce que ce message
signifie aujourd'hui? Alors venez et voyez par vous-même. Voulez-vous
savoir où l'on trouve le Christ? Venez et vous verrez. 5. Le Père éternel, Etre ressuscité et exalté : «Comme le Père a le pouvoir en lui-même, de même
le Fils a le pouvoir en lui-même de donner sa vie et de la reprendre, et
ainsi donc il a, lui aussi, un corps. Le Fils fait ce qu'il a vu le Père
faire: par conséquent le Père a donné un jour sa vie et l'a reprise;
donc, il a lui aussi, un corps; chacun sera dans son propre corps.» -
Joseph Smith; voir Hist. of the Church, vol. 5, p. 426. Dieu lui-même qui fut autrefois ce que nous
sommes maintenant, est un Homme exalté et trône dans les cieux là-bas!
voilà le grand secret. Si le voile était déchiré aujourd'hui, et si le
grand Dieu qui maintient ce monde dans son orbite et soutient tous les
mondes et toutes les choses par sa puissance devait se rendre visible - si
vous deviez, dis-je, le voir aujourd'hui, vous le verriez sous la forme
d'un homme - semblable à vous dans toute la personne, l'image et la forme
d'un homme; car Adam fut créé à l'image et à la ressemblance de Dieu,
reçut des instructions de lui, et marcha, parla et conversa avec lui,
comme un homme parle et communie avec un autre.» - Joseph Smith; voir
Compendium, p. 190. 6. Vases à eau pour les purifications cérémonielles : Dans
la maison de Cana se trouvaient, en un lieu spécialement réservé dans
ce but, six vases à eau en pierre «destinés aux purifications des Juifs».
Les demeures juives devaient obligatoirement posséder des vases à eau,
pour faciliter les ablutions cérémonielles imposées par la loi. On
retirait de ces vases ou jarres de l'eau selon les besoins; ils
contenaient la réserve d'eau mais n'étaient pas les vases utilisés dans
l'ablution elle-même. 7. «L’attitude de la science vis-à-vis des miracles» : tel est le sujet d'un
article très intéressant du professeur H. L. Orchard, publié dans le
Journal of the Transactions of the Victoria Institute, or Philosophical
Society of Great Britain, 1910, vol. 42, pp. 81-122. Cet article fut la
dissertation qui reçut le Prix Gunning pour 1909. Après un long
traitement analytique de son sujet, l'auteur présente le résumé
suivant, avec lequel agréèrent tous ceux qui prirent part aux
discussions qui s'ensuivirent: «Nous terminons ici notre étude
scientifique des miracles bibliques. Elle a embrassé (1) la nature du phénomène,
(2) les conditions dans lesquelles on affirme qu'il s'est produit, (3) la
valeur des témoignages qui attestent qu'il s'est produit. Quant à la
question de savoir si les miracles de la Bible sont probables, la science
répond par l'affirmative. Pour ce qui est de la question suivante. se
sont-ils réellement produits, la réponse de la science est de nouveau et
formellement affirmative. Si nous les comparons à de l'or, elle l'a vérifié
et dit que l'or est pur. On peut encore comparer les miracles bibliques à
un collier de perles. Si la science cherche à savoir si les perles sont
authentiques, elle peut les soumettre à des épreuves chimiques et autres
pour examiner leur valeur; elle peut examiner les conditions et les
circonstances dans lesquelles les prétendues perles furent trouvées. Les
a-t-on d'abord trouvées dans une huître, ou dans un laboratoire d'usine?
Et elle peut examiner les témoignages des experts. Si les résultats de
l'un de ces examens affirment l'authenticité des perles, la science sera
réticente à croire qu'elles sont fausses; si tous les résultats déclarent
leur authenticité, la science n'hésitera pas à dire que ce sont de
vraies perles. Tel est le cas, comme nous l'avons vu, des miracles
bibliques. Par conséquent, la science affirme qu'ils se sont réellement
produits.» 8. Le témoignage des miracles : La promesse du Sauveur à une époque antérieure
(Mc 16:17,18), comme dans la dispensation actuelle (D&A 84:65-73), est
bien claire: les dons de l'Esprit spécifiés doivent suivre le croyant en
signe d'approbation divine. La possession de tels dons peut ainsi être
considérée comme un trait essentiel de l'Eglise de Jésus-Christ. Néanmoins,
nous ne sommes pas justifiés si nous considérons la présence de
miracles comme une preuve d'autorité divine; d'autre part, les Ecritures
affirment que des pouvoirs spirituels d'un genre plus vil ont accompli des
miracles et continueront à en faire pour séduire beaucoup de gens qui
manquent de discernement. Si l'on accepte les miracles comme preuves
infaillibles de la présence de la puissance de Dieu, les magiciens
d'Egypte ont, du fait des prodiges qu'ils ont accompli en vue de s'opposer
au plan voulu pour la délivrance d'Israël, autant de droit à notre
respect que Moïse (Ex 7: 11). Jean le Révélateur eut la vision d'une
puissance maligne accomplissant des miracles, et séduisant par là
beaucoup de gens, faisant de grands prodiges et attirant même le feu du
ciel (Ap 13:11-18). Il vit aussi trois esprits impurs, qu'il savait être
«des esprits de démons, qui opèrent des signes» (Ap 16:13,14). A ce
propos, considérez la prédiction faite par le Seigneur: «Car il s'élèvera
de faux Christs et de faux prophètes; ils opéreront de grands signes et
des prodiges, au point de séduire si possible, même les élus» (Mt
24:24). Le Christ, parlant des événements relatifs au grand jugement, a
déclaré que les miracles n'ont aucune valeur pour prouver qu'un ministère
a été autorisé par Dieu: «Beaucoup me diront en ce jour-là: Seigneur,
Seigneur! N'est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom
que nous avons chassé des démons, en ton nom que nous avons fait
beaucoup de miracles? Alors je leur déclarerai: Je ne vous ai jamais
connus retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité» (Mt 7:22,23).
Les Juifs, à qui ces enseignements s'adressaient, savaient fort bien que
des prodiges pouvaient être accomplis par les puissances du mal, car ils
accusèrent le Christ de faire des miracles par l'autorité de Béelzébul,
prince des démons (Mt 12:22-30; Mc 3:22; Lc 11:15) tiré de Les Articles
de Foi, de l'auteur, pp. 281,282.
[1] Lc 3:4. [2] Jn 1:21; cf.
Ml 4:5. Note 1, fin du chapitre. [3] Dt 18:15,18,
voir page 48 supra. [4] Jn 1:22,23;
cf. Es 40:3. [5] Jn 1:25-27. [6] Jn 1:29-31. [7] Jn 1:32,34 et
versets 35,36. Note 2, fin du chapitre. [8] Note 3, fin
du chapitre. [9] Jn 1:35-51. [10] Note 4, fin du chapitre. [11] Le nom ainsi
donné fut confirmé plus tard, avec accompagnement de promesses, Mt
16:18 [12] Le Seigneur dit plus tard aux apôtres: «Ce n'est
pas vous qui m'avez choisi, mais moi, je vous ai choisis» (Jn 15:16;
voir aussi 6:70). [13] Ac 7:56, Ap 1: 13, 14:14. [14] Jb 25:6, Ps 144:3, 146:3, voir aussi 8:4 et cf. Hé
2:6-9. [15] Ez 2:1,3,6,8; 3:1,3,4; 4: 1, etc. [16] Dn 7:13. [17] D&A 27:11, 78:15,16,
107:54-57; 116. [18] D&A 49:6, 58:65, 65:5, 122:8. Remarquez
que dans la révélation moderne le titre n'est utilisé que pour désigner
le Christ dans son état ressuscité et glorifié. [19] Note 5, fin du chapitre. [20] Page 41. [21] PGP, Moïse 6:57, 7:35; voir aussi
7:24,47,54,59,65. Remarquez que Satan appelle Moïse «fils de l'homme»
dans une tentative blasphématoire de le forcer à l'adorer en
soulignant la faiblesse mortelle et l'infériorité de l'homme par
contraste avec ses propres prétentions injustifiées à la divinité
(Moïse 1:12). [22] Jn 2:1-11. [23] «L’appellation
‘Femme’ était aussi respectueuse que possible et s'adressait à
la plus grande des reines.» - (Farrar, The Life of Christ, p. 134.) [24] Jn 19:26. [25] En quelques
occasions Jésus utilisa le titre «Femme» dans un sens général. Mt
15:28, Lc 13:12, Jn 4:21, 8:10, etc. [26] Note 6, fin du chapitre. [27] Jn 2: 11. [28] L’absence
de toute austérité fausse et d'étalage d'abstinence anormale dans
sa vie donna à ses ennemis une excuse imaginaire pour l'accuser sans
raison de commettre des excès, à savoir d'être un mangeur et un
buveur (Mt 11:19, Lc 7:34). [29] Mt 7:22,
11:20, 12:38, 16:1, 24:24, Mc 6:14, Lc 10: 13, Jn 2:18, 7:21, 10:25,
14:11, Ac 6:8,8:6,14:3,19:11, Rm 15:19, Ap 13:13, etc. [30] Jn 10:41, Mt
11:9. [31] Par exemple Zacharie et Malachie. [32] Ex 3:20,
4:1-9. Note 8, fin du chapitre. [33] Note 7, fin
du chapitre. [34] On trouvera
la distinction à faire entre Elijah et Elias au chapitre 23. N.d.T.
|
l Accueil l
Écritures l Livres
l Magazines l Études
l Médias l Art
l |