CHAPITRE 15 : LA DÎME, L'ORDRE UNI

La loi de la dîme - Il est une chose qui est exigée de notre peuple, et pour comprendre cette chose, il n'est pas nécessaire de recevoir un commandement chaque année, c'est-à-dire: payer sa dîme. Je ne crois pas un seul instant qu'il y ait une personne dans notre Église qui ignore son devoir de payer la dîme, et il n'est pas non plus nécessaire d'avoir chaque année une révélation à ce sujet. La loi est là, payer un dixième. 1:278.

J'aime ce terme, parce qu'il est scripturaire, et je préfère utiliser celui-là que n'importe quel autre. Le Seigneur a institué la dîme; elle était pratiquée du temps d'Abraham, et Hénoc, Adam et ses enfants n'oubliaient pas leur dîme et leurs offrandes. Vous pouvez lire vous-mêmes ce que le Seigneur exige. Je désire dire ceci à ceux qui professent être saints des derniers jours: Si nous négligeons notre dîme et nos offrandes, nous serons châtiés par Dieu. Cela, nous pouvons compter dessus. Si nous négligeons de payer notre dîmes et nos offrandes, nous négligerons d'autres choses et cela s'accentuera jusqu'à ce que l'esprit de l'Évangile nous quitte entièrement, que nous soyons dans les ténèbres et ne sachions plus où nous allons. 15:163.

Si le Seigneur exige que le dixième de mes capacités soit consacré à la construction de temples, de chapelles, d'écoles, à éduquer les enfants, à rassembler les pauvres d'entre les nations de la terre, à ramener chez eux ceux qui sont âgés, estropiés, paralytiques et aveugles et à construire des maisons pour qu'ils y vivent, afin qu'ils soient à l'aise quand ils arrivent en Sion, et à soutenir la prêtrise, il ne m'appartient pas de mettre en doute l'autorité du Tout-Puissant en cela, ni celle de ses serviteurs qui en sont responsables. Si je suis tenu de payer ma dîme, mon devoir est de la payer. Du temps de Joseph, lorsque j'étais très, très serré, je n'avais jamais cinq cents dollars, mille dollars, un dollar, cinquante cents ou vingt-cinq cents sans que, si l'on en avait besoin, ils s'en aillent aussi gratuitement qu'un verre d'eau d'un puits. Joseph pouvait les prendre sans se gêner. Ai-je été mis à l'épreuve en cela? Oui, car bien souvent j'ai connu le moment, dans ma pauvreté, où, si je possédais un dollar ou cinquante cents, je pensais: "Je peux acheter un demi-litre ou un quart de litre de mélasse pour mes enfants pour qu'ils y trempent leur pain", mais on en avait besoin, et ils partaient aussi gratuitement que l'eau de la rivière pour une personne assoiffée. Quant à mon temps, dès le jour où je suis entré dans l'Église jusqu'à maintenant, je n'ai fait attention à rien d'autre qu'à édifier ce royaume. On peut poser cette question: "Ne vous occupez-vous pas de vos affaires privées?" Oui, quand je le peux, mais je ne sais pas si j'ai jamais passé une seule minute à m'occuper des affaires de Brigham Young, quand les affaires de l'Église et du royaume de Dieu sur la terre réclamaient son attention. Cependant je ne dirai pas que ceci est une excuse pour ne pas payer strictement ma dîme. J'ai payé beaucoup de dîme, davantage peut-être que n'importe quel autre homme, ou même que dix hommes mis ensemble dans l'Église, et cependant ma dîme n'est pas encore payée. Je paye la dîme. Et lorsque le blé de ma ferme est mûr, ou que le bétail a grandi, je dis à mes hommes: "Veillez à payer la dîme sur tout ce que nous avons produit." Et dans certains cas, je me suis aperçu qu'on le négligeait. 16:111.

Il est très vrai que les pauvres paient mieux leur dîme que les riches. Si les riches payaient leur dîme, nous aurions beaucoup. Les pauvres sont fidèles et prompts à payer leur dîme, mais les riches ne peuvent pas se permettre de payer la leur - ils en ont trop S'il n'a que dix dollars, il peut en payer un; s'il n'a qu'un seul dollar il peut payer dix cents, cela ne lui fait aucun mal. S'il a cent dollars il peut peut-être en payer dix. S'il a mille dollars il hésite un peu et dit: "Je crois que je vais la payer; il faut quand même le faire"; et il s'arrange pour payer ses dix dollars ou ses cent dollars. Mais supposez qu'un homme soit suffisamment riche pour en payer dix mille, il y regarde à plusieurs fois et dit: "Je crois que je vais attendre jusqu'à ce que j'en aie un peu plus, et alors je payerai beaucoup." Et ils attendent et attendent, comme ce vieux monsieur de l'Est; il a attendu, attendu, attendu pour payer sa dîme jusqu'à ce qu'il quitte le monde, et il en va ainsi d'un grand nombre. Ils attendent et continuent à attendre jusqu'à ce que finalement arrive ce personnage qu'on appelle la Mort, il s'approche en douce, leur ôte le souffle, et puis les voilà partis et ils ne peuvent payer leur dîme, il est trop tard, et c'est ainsi que cela va. 15:163-164

Les saints à l'étranger ont l'obligation de payer leur dîme. 8:182.

Quand les hommes sont des saints, ils apportent leurs milliers et les déposent aux pieds des évêques, des apôtres et des prophètes, en disant: "Voici mon argent; il est maintenant là où il doit être." 6:175

Quand un homme désire donner quelque chose, qu'il donne ce qu'il a de mieux. Le Seigneur m'a donné tout ce que je possède; en réalité je n'ai rien, il n'y a pas un sou qui m'appartienne. Vous pourriez demander: "Pensez-vous ce que vous dites?" Oui, je le pense. Le veston que j'ai sur le dos ne m'appartient pas, et ne m'a jamais appartenu; le Seigneur l'a mis honorablement en ma possession et je le porte; mais s'il le désire, et tout ce qui se trouve dedans, qu'il prenne le tout. Je ne possède pas de maison, ni une seule ferme, ni un cheval, ni une mule, ni une charrette, ni un chariot, ni une fermière, ni un enfant que le Seigneur ne m'ait donnés, et s'il les veut, il peut les prendre selon son bon plaisir, qu'il parle pour les avoir, ou les prenne sans parler. 2:307.

Quand mon évêque est venu évaluer mes biens, il voulait savoir sur quoi il devait prendre ma dîme. Je lui ai dit de prendre tout ce qu'il voulait, car je n'affectionnais absolument rien; mes chevaux, mes vaches, mes pourceaux, il pouvait prendre n'importe quoi; ce à quoi je suis attaché, c'est à l'œuvre de mon Dieu, au bien public de son grand royaume. 1:376.

Si nous vivons notre religion, nous serons disposés à payer la dîme. 10:283.

Voici un personnage, un homme, que Dieu a créé, organisé, façonné et fait, chaque partie, chaque particule de mon organisme, depuis le sommet de ma tête jusqu'à la plante de mes pieds a été produite par mon Père céleste; et il exige la dixième partie de mon cerveau, de mon cœur, de mes nerfs, de mes muscles, de ma chair, de mes os et de tout mon organisme, pour l'édification des temples, pour le ministère, pour soutenir les missionnaires et les familles des missionnaires, pour nourrir les pauvres, les vieux, les estropiés et les aveugles, et pour les rassembler d'entre les nations et prendre soin d'eux lorsqu'ils sont rassemblés. Il a dit: "Mon fils, consacre le dixième de toi-même à l'œuvre bonne et saine de t'occuper de tes semblables, de prêcher l'Évangile, d'amener les hommes au royaume; fais tes plans pour t'occuper de ceux qui ne peuvent se suffire à eux-mêmes; dirige les travaux de ceux qui sont capables de travailler, et la dixième partie est amplement suffisante si elle est consacrée convenablement, soigneusement et judicieusement pour l'avancement de mon royaume sur la terre. 16:69.

Le Seigneur a tout donné - Il ne m'appartient pas de me lever et de dire que je peux donner au Seigneur, car en réalité je n'ai rien à donner. Il semble que j'aie quelque chose. Pourquoi? Parce que le Seigneur a estimé bon de me faire prospérer, et a béni les efforts que j'ai faits pour rassembler les choses qui sont désirables, et que l'on appelle les biens. 2:300.

Nous ne nous appartenons pas à nous-mêmes, nous avons été rachetés à grand prix, nous appartenons au Seigneur; notre temps, nos talents, notre or et notre argent, notre blé et notre belle farine, notre vin, notre huile, notre bétail et tout ce qui se trouve sur cette terre et que nous avons en notre possession appartient au Seigneur, et il en exige le dixième pour l'édification de son royaume. Que nous ayons beaucoup ou peu, le dixième doit être payé pour la dîme. 14:88.

Quel est mon but en disant aux saints des derniers jours: Faites ceci ou cela? C'est pour mon propre profit, c'est pour votre profit; c'est pour ma richesse et mon bonheur, pour votre richesse et votre bonheur que nous payons la dîme et obéissons à n'importe quelle exigence du ciel. Nous ne pouvons rien donner au Seigneur en faisant tout cela. Parlez de faire des sacrifices pour le royaume des cieux. Il n'est, à ma connaissance, pas d'homme ici-bas qui ait jamais fait de sacrifice pour le royaume des cieux, à part le Sauveur. Il a bu la coupe amère jusqu'à la lie et a goûté pour tous les hommes, et a racheté la terre et tout ce qui s'y trouve. Mais il était Dieu dans la chair, sinon il n'aurait pas pu le supporter. "Mais nous souffrons, nous sacrifions, nous donnons quelque chose, nous avons prêché si longtemps!" Pourquoi? "Mais, pour le Seigneur!" Je ne donnerais pas les cendres d'une paille de seigle pour l'homme qui a le sentiment de faire un sacrifice pour Dieu. Nous faisons ceci pour notre propre bonheur, notre bien-être et notre exaltation, et pour ceux de personne d'autre. C'est un fait, et ce que nous faisons, nous le faisons pour le salut des habitants de la terre, pas pour le salut des cieux, des anges ou des dieux. 16:114.

Je ne m'attends pas à voir le jour où je serai parfaitement indépendant, jusqu'à ce que je sois couronné dans le royaume céleste de mon Père et rendu aussi indépendant que mon Père céleste. Je n'ai pas encore reçu mon héritage pour moi, et je m'attends a être dépendant jusqu'à ce que je le reçoive, car tout ce que j'ai m'est prêté. 3:245.

Nous ne possédons rien d'autre que les talents que Dieu nous a donnés pour en profiter, pour lui montrer ce que nous ferons avec eux. 8:293.

Les hommes ne sont pas obligés de payer la dîme - Les hommes ne sont pas forcés de payer leur dîme, ils font ce qu'ils veulent dans ce domaine, cela ne leur est recommandé que comme un devoir entre eux et leur Dieu. 12:36.

Nous ne demandons à personne de payer la dîme s'il n'y est pas disposé; mais si vous prétendez payer la dîme, payez-la comme des hommes honnêtes. 8:202.

Il en est qui se plaignent et qui disent que la dîme les met à rude épreuve. Nous ne demandons de dîme à personne. En cela nous sommes aussi indépendants que le Seigneur. Je dis: Ne payez pas un seul dollar de plus en dîme, si vous ne voulez pas le faire. 8:345.

Payez votre dîme, seulement parce que vous aimez le faire, ou que vous le voulez. On dit que nous retranchons des gens de l'Église parce qu'ils ne paient pas leur dîme; nous ne l'avons encore jamais fait, mais on devrait le faire. Dieu ne les accepte pas. La loi de la dîme est une loi éternelle. Le Seigneur Tout-Puissant n'a jamais eu et n'aura jamais son royaume sur la terre sans que la loi de la dîme ne soit parmi son peuple. C'est une loi éternelle que Dieu a instituée au profit de la famille humaine, pour son salut et son exaltation. Cette loi est dans la prêtrise, mais nous ne voulons pas que quelqu'un l'observe s'il n'est pas disposé a le faire. 14:89.

Utilisation de la dîme - Certains peuvent croire que l'on utilise la dîme pour entretenir la Première Présidence et les Douze; c'est une fausse impression. Je peux dire, sans me vanter, qu'il n'est pas un autre homme dans ce royaume qui ait fait plus en dollars et en cents pour l'édifier que moi, et cependant je n'ai pas fait la valeur d'un sou de moi-même, car la fortune que j'ai manipulée, c'est Dieu qui me l'a donnée; elle ne m'appartient pas; et si elle est jamais à moi, elle le sera lorsque j'aurai vaincu et obtenu mon exaltation et l'aurai reçue de celui qui possède légalement toutes choses. 10:270.

La petite part que l'on paie maintenant sur la dîme est utilisée pour amener les pauvres ici, pour leur trouver des maisons, pour y vivre, du pain à manger et du bois à brûler. Supposons maintenant que nous ayons sous la main un peu de ce surplus, ne pourrions-nous pas aider les frères qui sont partis prêcher l'Évangile aux nations? Oui, nous le pourrions. Certains d'entre eux quittent des familles qui seront probablement dans le dénuement, et si nous en avions les moyens, nous pourrions leur accorder de l'aide et les empêcher d'aller constamment trouver les évêques. 12:36.

Le Seigneur exige le dixième de ce qu'il m'a donné; il m'incombe de payer la dixième partie de l'accroissement de mes troupeaux et de tout ce que j'ai et tout le peuple doit faire de même. On peut soulever la question: "Que fait-on de la dîme?" C'est pour construire des temples à Dieu, pour agrandir les frontières de Sion, pour envoyer des anciens en mission prêcher l'Évangile et pour prendre soin de leur famille. Nous aurons bientôt des temples et nous y recevrons nos bénédictions, les bénédictions du ciel, en obéissant au principe de la dîme. On va construire des temples partout dans nos montagnes, dans les vallées de notre Territoire et dans les vallées du Territoire voisin et finalement partout dans les vallées de ces montagnes. Nous avons l'intention de construire des temples dans beaucoup de vallées. Nous allons à la maison des Dotations et avant d'y aller, nous obtenons une recommandation de notre évêque disant que nous avons payé notre dîme. 16:168.

Pour ce qui est des pleurnicheries du monde sur la façon dont Brigham manipule la dîme, je peux dire qu'il a donné dix dollars là où il en a enlevé un du trésor, et il a payé plus de dîme que n'importe quel homme dans l'Église. Tout le monde doit payer sa dîme. Une femme pauvre doit payer son dixième de poulet, même si l'on doit lui en donner dix fois la valeur pour qu'elle puisse subvenir à ses besoins. Tout appartient au Seigneur et nous ne sommes que ses intendants. 16:45.

Ma responsabilité est de contrôler les dépenses de la dîme payée par les saints; ce n'est pas l'affaire de tous les anciens du royaume qui pensent que la dîme leur appartient. 8:170.

L'ordre uni - Le Seigneur a déclaré que sa volonté est que son peuple fasse alliance, comme l'ont fait Hénoc et son peuple, ce qui doit nécessairement se faire avant que nous ayons la bénédiction d'édifier le pieu central de Sion, car la puissance et la gloire de Dieu seront là, et personne d'autre que ceux qui ont le cœur pur ne pourra y vivre et en jouir. 18:263.

Quand le Seigneur a donné la révélation nous instruisant de nos devoirs relatifs à la consécration de ce que nous avons, si le peuple avait alors pu comprendre les choses exactement telles qu'elles sont et avait obéi a cette révélation, cela aurait été ni plus ni moins qu'abandonner ce qui ne leur appartient pas à celui à qui cela appartient. Et il en est de même maintenant. 2:303.

Quand ils se prosternent pour adorer le Seigneur, ils reconnaissent que la terre lui appartient ainsi que le bétail sur mille collines et disent au Seigneur qu'il n'est pas de sacrifice qu'ils ne soient disposés à faire pour l'amour de la religion de Jésus-Christ. C'est ce que Les hommes criaient constamment dans les églises, quand le Livre de Mormon a paru, et le Seigneur a parlé par l'intermédiaire de Joseph, révélant la loi de la consécration, pour voir s'ils étaient disposés a faire ce qu'ils disaient dans leurs prières. 2:305.

Une autre révélation encore antérieure disait que tous ceux qui vont en Sion ont le devoir de consacrer tous leurs biens à l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. C'est de cette révélation que l'on a parlé à la conférence d'avril 1854. C'était un des premiers commandements ou révélations donnés à ce peuple après qu'il ait eu la possibilité de s'organiser en Église, comme organisme, comme royaume de Dieu sur la terre. J'ai observé à ce moment-là, et je pense maintenant que ce sera l'une des dernières révélations que le peuple recevra dans son cœur et comprendra volontairement et librement, et dont il estimera que ce sera un plaisir, un honneur et une bénédiction que de l'observer et de la sanctifier. 2:299.

J'ai dit, et je dis aujourd'hui, que selon l'âge du peuple nous avons progressé aussi vite que l'Église d'Hénoc. J'espère que nous progresserons plus rapidement, car nous n'avons pas autant de temps qu'eux. Dans quelques-unes des premières révélations qui ont été faites à l'Église, l'ordre d'Hénoc a été donné comme modèle pour notre peuple; et Hénoc suivait le modèle des cieux. Au commencement de l'Église, Les saints des derniers jours ne pouvaient pas l'accepter, et ils ont été chassés de ville en ville, comme le Seigneur a dit, par la bouche de son serviteur Joseph, qu'ils le seraient, jusqu'à ce qu'ils soient disposés à accepter cet ordre. 12:210.

Le temps viendra-t-il jamais où nous pourrons commencer à organiser ce peuple comme une famille? Oui. Savons-nous comment? Oui, ce qui manquait dans ces révélations de Joseph pour nous rendre à même de le faire m'a été révélé. Pensez-vous que nous serons jamais unis? Lorsque nous retournerons auprès de notre Père et Dieu, ne désirerons-nous pas être dans la famille? Notre ambition et notre désir les plus grands ne seront-ils pas d'être considérés comme fils du Dieu vivant, comme filles du Tout-Puissant, avec un droit sur la maison, et la foi qui appartient à la maison, héritiers du Père, de ses biens, de sa richesse, de sa puissance, de son excellence, de sa connaissance et de sa sagesse? 1:326.

Je dirai tout d'abord que le Seigneur Tout-Puissant ne voit pas le moindre inconvénient à ce que nous entrions dans l'Ordre d'Hénoc. En ceci il empêchera que tout mal en résulte pour le peuple. Il n'a pas la moindre objection à ce qu'un homme, à ce que tous les hommes, à ce que toute l'humanité sur la surface de la terre se détourne du mal, l'aime et le serve de tout son cœur. En ce qui concerne tous ces ordres que le Seigneur a révélés, cela dépend de la volonté des actes du peuple, et nous sommes libres, en quittant cette conférence, d'aller édifier une colonie, ou nous pouvons nous unir dans cette ville, de le faire légalement - selon les lois du pays - et de faire alliance les uns avec les autres, selon un accord ferme, que nous vivrons comme une famille, que nous mettrons nos biens entre les mains d'un comité de gestion, qui dirigera les affaires de cette société. 16:8.

Et quand notre peuple deviendra un, il sera un dans le Seigneur. Les hommes ne se ressembleront pas. Ils n'auront pas tous les yeux gris, bleus ou bruns. Nos traits seront différents les uns des autres, et dans nos actes, nos dispositions et nos efforts pour accumuler, répartir et disposer de notre temps, de nos talents, de notre richesse et de tout ce que le Seigneur nous donne, dans notre voyage à travers la vie, nous serons aussi différents les uns des autres que dans les traits du visage. Le point auquel le Seigneur désire nous amener, c'est celui de l'obéissance à ses commandements et de l'observation de sa parole. Alors tout le monde sera dirigé, de sorte que nous pourrons agir comme une famille. 12:57.

Revenons au texte. Nous voulons voir organiser une communauté dans laquelle tout le monde sera industrieux, fidèle et prudent. Que ferez-vous des enfants? Nous les élèverons jusqu'à ce qu'ils aient l'âge légal, puis nous dirons: "Allez où vous voulez. Nous vous avons donné une instruction splendide, les avantages de toute la science de l'époque, et si vous ne désirez pas rester avec les saints, allez où vous voulez.", Que ferez-vous de ceux qui apostasient après avoir fait alliance et conclu avec les autres l'accord que leurs biens seront un, entre Les mains de gérants et jamais retirés? Si l'une de ces parties apostasie, et dit: Nous désirons nous retirer de cette communauté, que ferez-vous d'elle? Nous lui dirons: "Allez-vous-en, grand bien vous fasse", et si nous sommes disposés à lui donner quelque chose, c'est bon. 15:226.

Je sais comment lancer pareille société, dans notre ville même, et comment en rendre des membres riches. J'irais sur-le-champ acheter la paroisse la plus pauvre de cette ville, et puis commencer avec des hommes et des femmes qui n'ont pas un dollar au monde, Les amener ici d'Angleterre ou d'une partie quelconque de la terre, les installer dans cette paroisse et les mettre au travail, et en cinq ans nous commencerions à entrer dans d'autres paroisses, et nous achèterions cette maison-ci et cette maison-là, et la maison d'à côté et nous achèterions de paroisse en paroisse, jusqu'à ce que nous possédions la ville entière, chaque dollar de bien qui s'y trouve. Nous pourrions faire cela, et laisser les riches aller en Californie chercher de l'or, et nous achèterions leurs biens. Voudriez-vous savoir comment faire cela? Je peux vous le dire en un très petit nombre de mots: Ne désirez jamais quelque chose que vous ne pouvez obtenir, vivez selon vos moyens, fabriquez ce que vous portez et élevez ce que vous mangez. Élevez chaque veau et chaque agneau, élevez les poules, et vos œufs, faites votre beurre et votre fromage et mettez toujours un petit peu de côté. Le première année nous récoltons, et nous en avons plus qu'il ne nous en faut. Nous n'achetons rien, nous vendons un peu. L'année suivante nous produisons peu; nous n'achetons rien et nous vendons plus. De cette façon nous pourrions empiler l'or et l'argent et en vingt ans cent familles travaillant comme cela pourraient acheter tout ce qui appartient à leurs voisins. Je vois des hommes qui gagnent quatre, cinq, dix ou quinze dollars par jour et les dépensent jusqu'au dernier sou. Ces hommes dépensent leurs moyens sottement, ils les gaspillent au lieu d'en prendre soin. Ils ne savent qu'en faire, et ils paraissent craindre qu'ils brûlent dans leur poche et ils s'en débarrassent. Si vous gagnez un dollar, un souverain, un demi-aigle ou un aigle et craignez qu'il ne vous brûle les poches, mettez-le dans un coffre-fort. Il n'y brûlera rien du tout et vous ne serez pas forcés de dépenser, dépenser, dépenser comme vous le faites maintenant. 16:11.

J'ai contemplé la communauté des saints des derniers jours en vision et l'ai vue organisée comme une seule grande famille des cieux, chaque personne accomplissant ses devoirs respectifs dans son domaine de travail, agissant pour le bien de l'ensemble plus que pour sa gloire personnelle; et en ceci j'ai contemplé le plus bel ordre que l'esprit de l'homme puisse concevoir, les résultats les plus grandioses pour l'édification du royaume de Dieu et l'expansion de la justice sur la terre. Ce peuple parviendra-t-il jamais à cet ordre de choses? Est-il préparé maintenant à vivre selon cet ordre patriarcal qui sera organisé parmi les fidèles avant que Dieu reçoive les siens? Nous sommes tous d'accord que lorsque nous nous dépouillerons de notre condition mortelle, et avec elle, ses soucis, ses angoisses, son amour de soi-même, l'amour de la richesse et l'amour de la puissance et tous les intérêts en conflit qui appartiennent à cette chair, qu'alors, lorsque notre esprit sera retourné à Dieu qui l'a donné, nous serons soumis à toutes les exigences qu'il pourra nous imposer, que nous vivrons alors ensemble en une grande famille. Notre intérêt sera un intérêt général, un intérêt commun. Pourquoi ne pouvons-nous vivre ainsi dans ce monde? 12:153.
 

 

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