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Joseph le Voyant
Par Richard E. Turley Jr., historien et greffier de l’Église adjoint,
Robin S. Jensen et Mark Ashurst-McGee, Département d’histoire de l’Église
Les données historiques montrent comment Joseph Smith a rempli son rôle de
voyant et a traduit le Livre de Mormon.
Détail de
« Joseph
Smith »
attribué à David Rogers, avec la permission de la Bibliothèque-Archives de
la Communauté du Christ, Independence, Missouri
Le 6 avril 1830, le jour où il a organisé l’Église du Christ (appelée plus
tard l’Église de Jésus-Christ
des Saints des Derniers Jours),Joseph Smith
a proclamé les paroles d’une révélation à l’assemblée : « Voici,» y
déclare la voix de Dieu, « un
registre sera tenu parmi vous, et tu [Joseph Smith] y seras appelé voyant »
(D
& A 21:1)
.
Le signe le plus visible du rôle de Joseph Smith comme voyant dans
l’Église nouvellement constituée était le
Livre de Mormon
à propos duquel il
a expliqué à diverses reprises qu’il avait été traduit « par le don et le
pouvoir de Dieu [2] ».
Plusieurs parmi les plus proches de Joseph avaient été témoins, au cours
de l’année précédant l’organisation de l’Église, du processus par lequel
le Livre de Mormon avait été produit et avaient une idée de la
signification du mot voyant.
La signification de « Voyant »
Que signifiait « voyant » pour le jeune prophète et ses contemporains ?
Joseph avait été élevé dans une
famille
qui lisait la Bible,
laquelle mentionne à plusieurs reprises des voyants. Dans 1 Samuel, par
exemple, l’auteur explique : « Autrefois en Israël, quand on allait
consulter Dieu, on disait : Venez, et allons au voyant ! Car celui qu’on
appelle aujourd’hui le prophète s’appelait autrefois le voyant. » (1
Samuel 9:9).
La Bible mentionne aussi des personnes qui reçoivent des manifestations
spirituelles au moyen d’objets physiques tels que des verges [3], un
serpent de bronze sur une perche (qui est devenu le symbole très répandu
de la profession médicale) [4],
un éphod (une partie du vêtement sacerdotal qui comprenait deux pierres
précieuses) [5]
et l’urim et le thummim
[6].
La « voyance » et les « voyants » faisaient partie de la culture
américaine et familiale dans laquelle Joseph Smith a grandi. Imprégnées
qu’elles étaient du langage de la Bible et d’un mélange de cultures
anglo-européennes amenés par les immigrants en Amérique du Nord, certaines
personnes au début du XIXe siècle croyaient qu’il était possible à des
gens doués de « voir » ou de recevoir des manifestations spirituelles par
l’entremise d’objets matériels tels que les pierres de voyant [7].
Le jeune Joseph Smith acceptait ce genre de pratiques populaires de son
époque, y compris l’idée d’utiliser des pierres de voyant pour repérer des
objets perdus ou cachés. Puisque le récit biblique montrait Dieu utilisant
des objets physiques pour concentrer la foi du peuple ou communiquer
spirituellement dans l’Antiquité, Joseph, au même titre que d’autres
personnes, supposait qu’il en était également ainsi à son époque. Les
parents de Joseph, Joseph Smith, père, et Lucy Mack Smith, témoignaient de
l’immersion de la famille dans cette culture et utilisaient des objets
physiques de cette façon et les villageois de Palmyra et de Manchester,
New York, où les Smith vivaient, allaient trouver Joseph pour qu’il
recherche des objets perdus avant qu’il ne s’installe en Pennsylvanie fin
1827 [8].
Les pierres de voyant peuvent être quelque chose de bizarre pour les
personnes qui ne sont pas au courant de la façon dont les gens de la
région de Joseph vivaient leur religion au XIXe siècle, et les savants ont
longtemps débattu de cette période de sa vie. En partie à cause des
Lumières ou Siècle de la Raison, période mettant l’accent sur la science
et le monde observable plutôt que sur les questions spirituelles, beaucoup
de gens de l’époque de Joseph en vinrent à considérer que l’utilisation
d’objets physiques tels que les pierres et les baguettes était de la
superstition et n’avait pas sa place dans la religion.
Des années plus tard, en racontant son étonnante histoire, Joseph insista
sur ses visions et autres expériences spirituelles [9].
Certaines de ses anciennes relations mirent l’accent sur l’usage qu’il
faisait dans le passé de pierres de voyant, cela dans le but de détruire
sa réputation dans un monde qui rejetait de plus en plus de telles
pratiques. Dans leurs efforts de prosélytisme, Joseph et d’autres membres
dans les premiers temps choisirent de ne pas mettre l’accent sur
l’influence de la culture populaire, étant donné que beaucoup de convertis
potentiels connaissaient une transformation dans la compréhension qu’ils
avaient de la religion au Siècle de la Raison. Cependant, dans ce qui
allait devenir des révélations canonisées, Joseph continua à enseigner que
les pierres de voyant et autres outils de voyance, ainsi que la capacité
de les employer, étaient des dons importants et sacrés de la part de Dieu
[10].
Instruments utilisés pour traduire le Livre de Mormon
Les pierres de
voyant apparaissent également dans les récits historiques décrivant Joseph
Smith et la traduction du Livre de Mormon. L’histoire officielle de
Joseph, commencée en 1838, décrit la visite d’un ange, identifié comme
étant Moroni, qui lui parla de plaques d’or enterrées dans une colline
voisine. Joseph raconte que tandis qu’il conversait avec l’ange, une
« vision s’ouvrit » si clairement dans son esprit qu’il reconnut l’endroit
quand il le vit plus tard (Joseph
Smith — Histoire 1:42).
Les membres de l’Église ont cherché, tout au long de son histoire, à
comprendre l’histoire des débuts de Joseph Smith et de sa découverte et de
sa traduction des plaques d’or. Ce tableau daté de 1886 de C. C. A.
Christensen représente Joseph Smith obtenant les plaques de l’ange Moroni.
Dans l’histoire que Joseph commença à rédiger en 1838, Moroni l’avertit
« que Satan essaierait de [le] tenter (à cause de l’indigence de la
famille de [s]on père), d’aller chercher les plaques dans le but de
s’enrichir ». Cela, l’ange l’interdit, raconte Joseph, disant que s’il
avait un « autre motif » que d’édifier le royaume de Dieu, il « ne
pourrai[t] les recevoir » (Joseph
Smith — Histoire 1:46).
Dans son histoire précédente, de 1832, Joseph explique : « Je...
recherchais les plaques pour obtenir la richesse et ne gardais pas le
commandement que je ne devrais avoir en vue que la gloire de Dieu [11]. »
Par conséquent, il dut revenir annuellement à la colline pendant quatre
ans jusqu'à ce qu’il soit prêt à recevoir les plaques (voir Joseph Smith —
Histoire :53–54
).
Joseph raconte que lorsqu’il finit par obtenir les plaques de Moroni en
1827, il reçut également deux pierres à utiliser pour les traduire. Lui et
des connaissances proches ont laissé des récits concernant ces pierres,
les décrivant comme étant blanches ou claires d’aspect, comme serties dans
des arcs d’argent, comme les lunettes modernes, et fixées à un grand
plastron de cuirasse [12].
Tel qu’il est décrit,
cet appareil de voyant devait être volumineux. La mère de Joseph Smith dit
qu’il détachait les pierres de la cuirasse pour plus de commodité quand il
les utilisait [13].
Le texte du Livre de Mormon appelle ces pierres « interprètes » et
explique que ceux-ci « furent
préparés dès le commencement et furent transmis de génération en
génération dans le but d'interpréter les langues » étant « gardés et
préservés par la main du Seigneur »
(Mos 28:14–15).
Le livre raconte également comment le Seigneur donna « deux pierres » au
frère de Jared, avec la promesse qu’elles aideraient les générations
futures à récupérer ses paroles. « Écris
ces choses et scelle-les », lui commande le Seigneur, « et je les
montrerai, lorsque je le jugerai bon, aux enfants des hommes. »
Ces pierres, explique le Seigneur : « magnifie[ro]nt
aux yeux des hommes ces choses que tu écriras »
(Éther
3:27, 24).
Détail d’une page du manuscrit original du Livre de Mormon contenant le
départ de la famille de Léhi de Jérusalem dans ce qui est aujourd'hui
1 Néphi 2.
Joseph Smith a dicté le Livre de Mormon à plusieurs secrétaires, dont
Oliver Cowdery, qui était le secrétaire pour ces lignes.
Avec la permission de la Bibliothèque d’histoire de l’Église ; photo
améliorée pour plus de clarté
Lorsque Joseph Smith en eut finit de dicter sa traduction du Livre de
Mormon aux secrétaires à la mi-1829, la signification de « voyant » avait
été précisée dans le texte. Le Livre de Mormon contient une prophétie
attribuée à Joseph d’Égypte, déclarant que l’un de ses descendants —
clairement Joseph Smith — serait « un voyant de choix » amenant d’autres
descendants « à la connaissance des Alliances » que Dieu avait faites avec
leurs ancêtres (2
Néphi 3:6, 7).
Dans un autre récit du Livre de Mormon, Alma le Jeune donne les
interprètes à son fils Hélaman. « Préserve ces interprètes », lui
conseille-tr-il, en parlant des deux pierres dans des arcs d’argent. Mais
Alma cite aussi une prophétie qui semble faire référence à une pierre
unique : « Et
le Seigneur dit: Je préparerai, pour mon serviteur Gazélem, une pierre
[singulier] qui brillera dans les ténèbres de manière à apporter la
lumière »
(Alma
37:21, 23).
On remarquera que bien que donnée dans le contexte d’« interprètes »
(pluriel), cette prophétie parle de donner à un futur serviteur « une
pierre » (au singulier), « qui brillera dans les ténèbres de manière à
apporter la lumière » [14].
Les premiers
saints des derniers jours croyaient que ce serviteur prophétisé était
Joseph Smith [15].
En fait, les indices historiques montrent qu’outre les deux pierres de
voyant appelées « interprètes », Joseph Smith a utilisé au moins une autre
pierre de voyant dans la traduction du Livre de Mormon, la plaçant souvent
dans un chapeau afin de bloquer la lumière. Selon les contemporains de
Joseph, il faisait cela afin de mieux visualiser les mots sur la pierre
[16].
À partir de 1833, Joseph Smith et ses compagnons commencèrent à utiliser
le terme biblique « urim et thummim » pour désigner toute pierre
permettant de recevoir des révélations divines, y compris les interprètes
néphites et la pierre unique de voyant [17].
Cette terminologie imprécise a compliqué les tentatives de reconstituer la
méthode exacte par laquelle Joseph Smith a traduit le Livre de Mormon. En
plus d’utiliser les interprètes, selon Martin Harris, Joseph utilisait
également une de ses pierres de voyant pour plus de commodité lors de la
traduction du Livre de Mormon. D’autres sources confirment que Joseph
changeait d’instruments de traduction [18].
Après la publication du Livre de Mormon
Suite à la publication du Livre de Mormon en mars 1830, Joseph Smith et
ses secrétaires commencèrent à travailler sur ce qui est maintenant connu
comme la traduction de Joseph Smith de la Bible, une révision prophétique
de la King James Version [19].
Selon le récit
de Joseph, utiliser les interprètes néphites pour ce projet de traduction
n’était plus possible parce qu’il ne les avait plus.
L’histoire de
Joseph explique que « par
la sagesse de Dieu, ils [les plaques et les interprètes] restèrent en
sécurité entre mes mains jusqu'à ce que j'eusse accompli par eux ce qui
était requis de moi. Lorsque, selon ce qui avait été convenu, le messager
les réclama, je les lui remis; et c'est lui qui en a la garde jusqu'à ce
jour »
(Joseph
Smith — Histoire 1:60
).
Comme le président Brigham Young (1801–1877) l’a expliqué, « Joseph remit
l’urim et le thummim avec les plaques lorsqu’il eut fini de traduire
[20]. »
Pour des milliers de membres au cours de sa vie et des millions depuis sa
mort, Joseph Smith a été connu comme prophète, voyant et révélateur.
Joseph Smith, attribué à David Rogers, avec la permission de la
Bibliothèque-Archives de la Communauté du Christ, Independence, Missouri
Joseph avait d’autres pierres de voyant, mais pour employer les termes
d’Orson Pratt (1811–1881), membre du Collège des douze apôtres et plus
tard historien de l’Église, Joseph avait aussi mûri entretemps dans sa
compréhension spirituelle. Lors d’une réunion le 28 juin 1874, à laquelle
assistaient le président Brigham Young et de nombreuses autres Autorités
générales, frère Pratt dit à son auditoire qu’il avait été « présent
plusieurs fois » quand Joseph Smith « traduisait le Nouveau Testament ».
Ne le voyant pas utiliser d’instruments d’interprétation au cours du
processus de traduction, il s’était demandé pourquoi Joseph « ne se
servait pas de l’urim et du thummim comme lors de la traduction du Livre
de Mormon ».
Tandis que frère Pratt regardait le prophète traduire, « Joseph, comme
s’il avait lu ses pensées, leva les yeux et expliqua que le Seigneur lui
avait donné l’urim et le thummim alors qu’il était inexpérimenté dans
l’esprit d’inspiration. « Mais maintenant, il avait progressé à tel point
qu’il comprenait l’opération de cet Esprit, qu’il n’avait pas besoin de
l’aide de cet instrument [21]. »
Brigham Young a parlé devant un auditoire de ses pensées sur la réception
d’une pierre de voyant. « Je ne sache pas que j’aie jamais eu le désir
d’en avoir une », a-t-il dit [22].Cette déclaration
de Brigham exprimait sa compréhension que les pierres de voyant n’étaient
pas indispensables pour que l’on soit voyant.
Le 25 octobre 1831, Joseph Smith assista à une conférence à Orange, dans
l’Ohio. Au cours de la conférence, son frère Hyrum dit « qu’il trouvait
que le mieux était que Joseph Smith lui-même raconte aux anciens présents
ce qui concernait la parution du Livre de Mormon afin que tous sachent par
eux-mêmes. » Selon le procès-verbal de la séance, Joseph « dit qu’il
n’était pas prévu de dire au monde entier tous les détails de la parution
du Livre de Mormon » et « qu’il n’était pas opportun qu’il raconte ces
choses [23]. »
Ayant acquis de la maturité dans son rôle de voyant et s’étant rendu
compte que les pierres de voyant n’étaient pas essentielles à la
révélation, il craignait peut-être que les gens se concentrent trop sur la
façon dont le livre était paru et trop peu sur le livre lui-même.
Le point le plus saillant dans l’affirmation de Joseph Smith au sujet de
la traduction du Livre de Mormon fut qu’il l’avait fait « par le don et le
pouvoir de Dieu [24] ».
Le livre lui-même, enseigna-t-il aux dirigeants de
l’Église, « était le plus correct de tous les livres sur la terre
et la clef de voûte de notre religion » et qu’en obéissant à ses
préceptes, les lecteurs « se rapprocheraient davantage de Dieu... que par
n’importe quel autre livre [25]. »
Qu’est-il arrivé à la pierre de voyant?
La pierre que l'on voit ici a longtemps été associée à
Joseph Smith
et à la traduction du
Livre de Mormon.
La pierre utilisée par Joseph Smith dans l’effort de traduction du Livre
de Mormon était souvent décrite comme une
pierre de couleur chocolat avec une forme ovale. Cette pierre passa de
Joseph Smith à Oliver Cowdery, puis à l’Église par Brigham Young et
d’autres.
Photo prise par Welden C. Andersen et Richard E. Turley Jr.
Selon l’histoire de Joseph Smith, il rendit l’urim
et le thummim,
ou les « interprètes » néphites à l’ange. Mais que sont devenues les
autres pierres de voyant que Joseph a utilisées pour la traduction du
Livre de Mormon ?
David Whitmer écrit que « lorsque la traduction du Livre de Mormon fut
terminée, au début du printemps 1830, avant le 6 avril, Joseph remit la
pierre à Oliver Cowdery et me dit, à moi, ainsi qu’aux autres, qu’il en
avait fini avec elle et il ne l’utilisa plus [26]. »
Oliver, qui fut à l’extérieur de l’Église pendant une dizaine d’années
jusqu'à son rebaptême en 1848, avait l’intention d’aller dans l’Ouest pour
être avec les saints en Utah, mais il mourut en 1850 à Richmond
(Missouri), avant de faire le voyage [27].
Phineas Young, qui avait contribué à ramener Oliver Cowdery dans l’Église,
reçut la pierre de voyant de la veuve d’Oliver, qui était la sœur de David
Whitmer, Elizabeth Ann Whitmer Cowdery. Phineas la donna à son tour à son
frère Brigham Young [28].
Phineas Young, assis au milieu des frères Young et à gauche de Brigham
Young, reçut d’Oliver Cowdery une pierre de voyant utilisée pour la
traduction du Livre de Mormon et la donna à son frère Brigham.
Photo prise vers 1866, avec la permission de la Bibliothèque d’histoire de
l’Église
« J’ai la pierre de voyant de Joseph que j’ai reçue d’Oliver Cowdery »,
reconnut le président Young en 1853. Il y en eut d’autres aussi. « Joseph
en avait trois qu’Emma a, » ajouta-t-il, « deux petites et une grosse
[29]. »
Deux ans plus tard, Brigham Young dit à un groupe de dirigeants de
l’Église réunis : « Oliver m’a envoyé la première pierre-de voyant de
Joseph. Oliver l’avait toujours gardée jusqu'à ce qu’il me l’envoie
[30]. »
Après la mort de Brigham Young, une de ses épouses, Zina D. H. Young, qui
devint plus tard la troisième présidente générale de la Société de
Secours, reçut dans sa succession une pierre de voyant de couleur chocolat
qui correspondait à la description de la pierre que Joseph utilisait pour
traduire le Livre de Mormon et en fit don à l’Église [31].
Depuis lors, les dirigeants de l’Église ont reconnu que l’Église possédait
la pierre de voyant [32].
Illustration du processus de traduction
Au fil des années, les peintres ont cherché à représenter la traduction du
Livre de Mormon, montrant les participants dans de nombreux cadres et
poses avec différents objets matériels. Chaque interprétation repose sur
la façon de voir, les recherches et l’imagination du peintre, parfois avec
l’aide des suggestions d’autres personnes. Voici quelques scènes produites
au fil des ans.
Joseph Smith étudie les plaques tel que le peintre l’imagine. Joseph
déclara qu’il avait « copié un nombre considérable » de caractères des
plaques. Après qu’il les eut traduits « grâce à l’urim
et au thummim », Martin Harris apporta les caractères à Charles Anthon et
à d’autres spécialistes pour qu’ils confirment la traduction (Joseph Smith
— Histoire 1:62–64
).
Par le don et le pouvoir de Dieu, par Simon Dewey, avec la permission
d’Altus Fine Arts
Représentation de peintre de Joseph Smith et Oliver Cowdery travaillant à
la traduction du Livre de Mormon. Contrairement à ce qui est représenté
ici, Oliver Cowdery a déclaré qu’il ne vit les plaques que quand la
traduction fut terminée. Les témoins du processus ont déclaré que pendant
la traduction, les plaques étaient protégées des regards, par exemple en
étant recouvertes d’un tissu.
Joseph Smith traduisant le Livre de Mormon, par Del Parson
Rendu d’artiste de Joseph Smith, traduisant tout en portant le plastron de
cuirasse avec les interprètes ou lunettes attachés, appelés plus tard
l’urim et le thummim.
Illustration par Robert T. Barrett
Représentation par un peintre de Joseph Smith et d’un secrétaire
traduisant avec une couverture entre eux. Bien qu’aucune couverture ne
soit mentionnée dans la plupart des descriptions du processus de
traduction, on était apparemment habitué au commencement à empêcher le
secrétaire de voir les plaques, les lunettes ou le plastron de cuirasse.
Au cours de la dernière partie de l’effort de traduction, une couverture a
pu être utilisée pour protéger le traducteur et le secrétaire des curieux
voulant observer la traduction.
Traduction des plaques, par Earl Jones, avec la permission du Musée
d’histoire de l’Église
Notes
[1]
Voir Doctrine et Alliances 115.
[2]
Préface du Livre de Mormon, vers août 1829, dans Documents, Volume 1,
juillet 1828 – juin 1831, vol. 1 de la série Documents of The Joseph Smith
Papers, 2013, p. 93. Voir aussi
« Témoignage de trois témoins »,
Livre de
Mormon.
[3] Voir Exode 4:1–5, 17, 20–21 ;
7:8–21
; 8:16–19 ; 9:22–26 ; 10:12–15 ; 14:15–18 ; 17:1–13 ; Nombres 17:1–10 ;
20:7–11 ; Hébreux 9:4.
[4] Voir Nombres 21:7–9 ; Jean 3:14–15.
[5] Voir Exode 28:12
;
35:9, 27
;
1 Samuel 23:9–12
;
30:7–8.
[6]
Voir Exode 28:30
;
Lévitique 8:8
;
Nombres 27:21
;
Deutéronome 33:8
;
1 Samuel 28:6
;
Esdras 2:63
;
Néhémie 7:65.
[7]
Pour plus d’informations sur cette culture religieuse du XIXe siècle, voir
Journals, Volume 1 : 1832-1839, vol. 1 de la série Journals of The Joseph
Smith Papers, 2008, xix ; et Revelations and Translations, Volume 3 :
manuscrit de l’imprimeur du Livre de Mormon, vol. 3 de la série
Revelations and Translations of The Joseph Smith Papers, 2015, xv-xvi ;
Dallin H. Oaks,
« Recent Events Involving Church History and Forged Documents »
Ensign, octobre 1987, p. 68-69.
[8] Voir la déclaration de Joseph Smith, père, citée dans Francis W.
Kirkham, A New Witness for Christ in America: The Book of Mormon, vol. 2,
1959, p. 366 ; Voir aussi Lucy Mack Smith, « Lucy Mack Smith, History,
1844-1845 » livre 3, page 10,
josephsmithpapers.org/paperSummarylucy-mack-smith-history-1844-1845 .
Martin Harris se rappelle avoir testé la capacité de Joseph en lui
demandant de trouver une aiguille dans une meule de foin (voir « Mormonism
— no
II, « Tiffany’s Monthly,juillet 1859, p. 164.
[9] Voir, par exemple,
Joseph Smith — Histoire
dans la Perle de Grand Prix.
[10] Voir
Doctrine et Alliances 130:10–11
.
Voir aussi le premier libellé de ce qui est maintenant
Doctrine et Alliances 8, adressé à Oliver Cowdery qui voulait aider les
Joseph Smith à traduire le Livre de Mormon (Revelation, avril 1829 – B,
dans Documents, Volume 1 : juillet 1828-juin 1831, p. 44-47).
[11] Joseph Smith, « History, ca. Summer 1832 », dans Histories, Volume
1 : 1832-1844, vol. 1 de la série Histories de The Joseph Smith Papers,
2012, p. 14.
[12] Voir Joseph Smith — Histoire 1:35 ; Joseph Smith, « Church History, »
dans Histories, Volume 1:1832-1844, p. 495 ; Martin Harris, dans
« Mormonism — no II », p.165-166 ; « Lucy Mack Smith, History, 1844-1845 »
livre 5, pages 7-8, josephsmithpapers.org.
[13] Voir, par exemple, « Lucy Mack Smith, History, 1844-1845 », livre 5,
josephsmithpapers.org.
[14]
Naturellement, cette distinction a intrigué les commentateurs.
Voir, par exemple, Bruce R. McConkie, Mormon Doctrine, 2e éd., 1966, p.
307-308 ; Joseph Fielding McConkie et Robert L. Millet, Doctrinal
Commentary on the Book of Mormon, 4 volumes, 1987-1992, 3:278 ; et Matthew
B. Brown, All Things Restored: Confirming the Authenticity of LDS Beliefs,
2000, p. 62.
[15] Voir William W. Phelps, Funeral Sermon of Joseph Smith and Hyrum
Smith, Church History Library, Salt Lake City ; Orson Pratt, « Explanation
of Substituted Names in the Covenants », The Seer, mars 1854, p. 229 ;
William W. Phelps, lettre à Brigham Young, 10 avril 1854, Brigham Young,
Office Files, 1832-1878, Bibliothèque d’histoire de l’Église, Salt Lake
City ; et Revelations and Translations, Volume 2: Published Revelations,
vol. 2 de la série Revelations and Translations de The Joseph Smith
Papers, 2011, p. 708–709.
[16] Pour plus d’informations sur la traduction, voir « Book of Mormon
Translation », accessible sur LDS.org/topics/Book-of-Mormon-translation .
Voir aussi Russell M. Nelson, « A Treasured Testament », Ensign, juillet
1993, p. 61-65 ; Neal A. Maxwell, « By the Gift and Power of God » Ensign,
janvier 1997, p. 36-41.
[17]
Wilford Woodruff, par exemple, appelait urim et thummim une pierre de
voyant qu’il avait vue à Nauvoo (journal de Wilford Woodruff, 27 décembre
1841, Bibliothèque d’histoire de l’Église).
Voir aussi Revelations and Translations, Volume 3: Printer’s Manuscript of
the Book of Mormon, xix.
[18] Voir Revelations and Translations, Volume 3: Printer’s Manuscript of
the Book of Mormon, xviii-xix.
[19]
Pour un bref résumé des débuts de cet effort, voir Documents, Volume 1 :
juillet 1828–juin 1831, p. 150–152.
[20]
Procès-verbal, 17 avril 1853, Bibliothèque d’histoire de l’Église.
[21] « Two Days’ Meeting at Brigham City, June 27 and 28, 1874 »,
Millennial Star, 11 août 1874, p. 498–499.
[22]
Procès-verbal, 30 septembre 1855, Bibliothèque d’histoire de l’Église.
[23]
Procès-verbal, 25 et 26 octobre 1831, dans Documents, Volume 2 : juillet
1831–janvier 1833, vol. 2 de la série de Documents of The Joseph Smith
Papers, 2013, p. 84.
[24] Preface to Book of Mormon, ca. Aug. 1829, in Documents, Volume 1 :
juillet 1828–juin 1831, p. 93.
Voir aussi le
« témoignage de trois témoins »,
Livre de Mormon.
[25]
Joseph Smith, dans le journal de Wilford Woodruff, 28 novembre 1841,
Bibliothèque d’histoire de l’É0000glise ; ou l’introduction du Livre de
Mormon.
[26] David Whitmer, An Address to All Believers in Christ, 1887, p. 32.
[27] Pour plus d’informations sur le retour de Oliver Cowdery à l’Église
avant sa mort, voir Scott F. Faulring, « The Return of Oliver Cowdery »,
John W. Welch et Larry E. Morris, dir. de publ., Oliver Cowdery : Scribe,
Elder, Witness, 2006, p. 321–362.
[28]
Voir Procès-verbal, 30 septembre 1855, Bibliothèque d’histoire de
l’Église, Salt Lake City ; « David Whitmer » ; The Historical Record,
octobre 1888, p. 623 ; Maria L. Cowdery Johnson à David Whitmer, 24
janvier 1887, Bibliothèque-Archives de la Communauté du Christ,
Independence, Missouri ; et Richards, Journal, 9 mars 1882, Bibliothèque
d’histoire de l’Église.
[29]
Procès-verbal, 17 avril 1853, Bibliothèque d’histoire de l’Église.
[30]
Procès-verbal, 30 septembre 1855, Bibliothèque d’histoire de l’Église.
[31]
Voir Zina Young à Richards, 31 juillet 1896, dans
Journal History of The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints,
31 juillet 1896, p. 4, Bibliothèque d’histoire de l’Église.
[32] Voir B. H. Roberts, A Comprehensive History of the Church, 6:230-31 ;
Joseph Fielding Smith, Doctrines du Salut, comp. par Bruce R. McConkie, 3
tomes, 1954-56, 3:225 ; Bruce R. McConkie, Mormon Doctrine, 2e éd., 1966,
p. 818–819. |