UN ISMAËL ENTERRÉ
PRÈS DE NAHOM
Neal Rappleye
Interpreter : A Journal of Latter-day
Saint Faith and Scholarship 48 (2021): 33-48
Résumé : Les érudits saints des derniers jours
s’accordent généralement pour dire que « l’endroit appelé... Nahom" où
Ismaël a été enterré (1 Néphi 16:34) est identifié comme étant la région
tribale de Nihm au Yémen (voir
http://www.idumea.org/Etudes/Ecritures/LM/Nahom_Yemen.htm). Chose
significative, une stèle funéraire portant le nom y s1mʿʾl – l’équivalent
d’Ismaël en arabe méridional – a été découverte près de la région de Nihm
et a été datée du VIe siècle environ avant J.-C. On ne peut pas dire avec
certitude qu’il s’agit de l’Ismaël du Livre de Mormon, mais il y a des
éléments qui donnent à penser que c’est une possibilité qui mérite d’être
considérée.
Au cours des dernières décennies, les érudits
saints des derniers jours en sont venus à identifier Nahom – le lieu de
sépulture d’Ismaël, beau-père de Néphi (1 Néphi 16:34) – avec la région
tribale nihm au Yémen [1]. Les frontières exactes de cette zone ont
fluctué au fil du temps, mais on la situe près de l’oued Jawf depuis le
début de l’ère islamique [2]. Plusieurs inscriptions désignant des
personnes sous le nom de nhmyn (« Nihmite ») confirment que la tribu
existait en tous cas dès le VIIe siècle av. J.-C. [3], et sur la base de
ces textes, les érudits croient généralement que dans l’Antiquité la tribu
Nihm se trouvait dans une région proche du Jawf [4].
Il est donc à noter qu’en
2008, un ensemble de plus de 400 stèles funéraires grossièrement sculptées
récupérées dans l’oued Jawf a été publié par le Musée national de Sanaʿa
[5]. Ces stèles portent le nom gravé d’un mort avec, au-dessus, une
esquisse d’un visage humain. Il s’agit d’un type de stèle funéraire
pan-arabe, mais ce groupe particulier présente des variations régionales
distinctives propres à l’oued Jawf [6]. On y trouve entre autres une stèle
calcaire de 30 x 12,5 x 7,5 cm sur laquelle on a gravé grossièrement les
traits d’un visage (des yeux, un nez, une bouche et le tracé d’une
mâchoire), et en dessous on a inscrit le nom y s1mʿʾl en arabe
épigraphique méridional, traduit par « Yasmaʿʾīl » (voir fig. 1) [7]. La
stèle est paléographiquement datée des VIe-Ve siècles av. J.-C., mais
Mounir Arbach et ses co-auteurs la considèrent, du point de vue du style,
comme faisant partie d’un « petit nombre d’exemples grossiers » d’un type
de stèle portant des traits faciaux gravés « présent aux VIIe-VIe siècles
av. J.-C.» [8].

Fig. 1. Stèle funéraire YM 27966 portant le
nom Y s1MʿʾL, équivalent au nom hébreu « Ismaël », daté du 6ème siècle
avant J.-C. [9]
Le nom Yasmaʿʾīl est la forme arabe méridionale
du nom Ismaël, même si les deux noms peuvent sembler quelque peu
différents dans la traduction [10]. L’inscription y s1mʿʾl est exactement
la façon dont le nom hébreu yšmʿʾl (ישמעאל) – généralement rendu par
«Ismaël» en anglais – serait orthographié en arabe épigraphique méridional
[11]. En fait, les deux noms ont exactement la même étymologie, signifiant
« Dieu a entendu » ou « que Dieu entende » [12], et dans The Hebrew and
Aramaic Lexicon of the Old Testament, l’ancien arabe méridional y s1mʿʾl
est répertorié comme un équivalent du nom hébreu yšmʿʾl (Ismaël) [13].
Ainsi, cette stèle indique qu’un homme nommé l’équivalent d’Ismaël a été
enterré dans ou près de l’oued Jawf vers le VIe siècle AV. J.-C., la même
époque où, selon le Livre de Mormon (1 Néphi 16:34), Ismaël a été enterré
à Nahom.

Fig. 2. Le nom « Ismaël » (Yasmaʿʾil) en
écriture arabe méridionale antique.
Lien avec les Nihm?
Malheureusement, cette stèle funéraire et le
reste de ce groupe particulier ont été pillés, sortis de leur contexte
d’origine et récupérés sur le marché des antiquités, de sorte qu’on ne
dispose pas d’une provenance claire. L’authenticité de ces stèles n’est
pas mise en doute [14], mais cela signifie qu’il est impossible de savoir
exactement d’où elles viennent et si cet endroit avait un lien avec la
tribu Nihm. Cependant, une collection séparée de 40 stèles funéraires du
même style a été récupérée in situ sur le site antique de Yathill
(aujourd’hui Barāqish), l’une des anciennes cités-états du Jawf [15].
Barāqish étant associé à la tribu Nihm moderne [16], il est possible que
certaines des stèles pillées proviennent également de zones liées aux
Nihm.

Figure 3. Carte du Wadi Jawf.
Fait intéressant, certaines des stèles pillées
proviennent, pense-t-on, de Haram, une autre des cités-états de Jawf [17].
Des stèles du même genre ont déjà été récupérées à Haram, et considérées
comme preuve que des membres de tribus « arabes » au nord du Jawf étaient
présents à Haram dès la toute première période de l’histoire de l’Arabie
méridionale [18]. Trois inscriptions identiques de cet emplacement, toutes
datées du VIIe siècle av. J.-C., mentionnent un homme nommé ʿAmmīʾanas,
qui est appelé le kbr nh[m]tn, ce qui signifie le « chef » ou « chef
tribal » (kbr) d’un groupe appelé NHMTN [19]. Christian Robin traduit ici
nhmtn par « des tailleurs de pierre » [20] tandis que G. Lankester Harding
considérait NHMTN dans ces inscriptions comme étant un nom propre, très
probablement le nom d’une « tribu ou d’un peuple [21] ». Une autre
inscription du VIIe siècle av. J.-C. (d’un endroit inconnu) identifie un
homme nommé Halakʾamar et son père ʾIlīdharaʾ tous deux comme kbr nhmt ;
dans cette inscription, NHMT est compris comme désignant une tribu et
Herrmann von Wissmann l’a identifié comme étant les Nihm [22]. Si les
NHMTN sont le même groupe que les NHMT, ces inscriptions peuvent suggérer
un lien entre Haram et Nihm à l’époque de Léhi [23]. Chose significative,
Haram n’était qu’à 6 kms à l’ouest de Maʿin (ancienne Qarnaw), où une
branche de l’antique route de l’encens coupait à travers le désert vers
l’est (cf. 1 Néphi 17:1) [24].
Un étranger ou un caravanier?
Le contexte et l’origine de la population
associée aux stèles funéraires de ce type sont actuellement incertains,
avec au moins deux hypothèses concurrentes. Sur la base du contexte
archéologique du groupe de Yathill (Barāqish), Sabina Antonini et Alessio
Agostini soutiennent qu’ils viennent d’un groupe « étranger », qui « était
lié d’une manière ou d’une autre à la ville de Barāqish, sans en être
effectivement membres de la communauté ». II s’agissait, très
probablement, « de caravaniers se livrant au commerce dans tout le côté
ouest de la péninsule [25] », ou potentiellement « d’étrangers qui avaient
certainement une sorte de contact avec les habitants de Barāqish » et
avaient « développé des relations avec les habitants sédentaires de la
ville mais n’y appartenaient pas ‘officiellement’ [26] ».
Mounir Arbach, Jérémie
Schiettecatte et Ibrâhîm al-Hâdî, de leur côté, soutiennent que les stèles
pillées du Jawf étaient un produit des couches inférieures de populations
locales, ce qu’ils affirment sur la base de la nature généralement
grossière et malhabile des sculptures et des inscriptions [27]. Ces deux
points de vue ne s’excluent pas nécessairement entre eux, car Arbach et
les autres laissent la porte ouverte à la possibilité qu'« un petit nombre
» représente des « morts d’origines culturelles différentes », tout
particulièrement « des marchands caravaniers, des nomades, des Minéens
établis dans le nord de l’Arabie [et] des populations du centre ou du nord
de l’Arabie [28] ». Ainsi, l’Ismaël ou Yasmaʿʾīl de cette stèle était soit
un individu local de statut social inférieur, soit un étranger du nord
voyageant le long de la principale route commerciale, peut-être avec un
certain lien avec les populations dans et autour de l’oued Jawf.
Le nom Ismaël/Yasmaʿʾil
L’une des façons dont les origines de ces stèles
sont évaluées est l’onomastique (les noms sur les stèles) [29]. L’analyse
de l’onomastique des stèles de Barāqish révèle plusieurs liens avec les
noms sémitiques du nord-ouest et les noms arabes du nord, ce qui renforce
l’hypothèse que ces gens se livraient au commerce caravanier [30]. Hugh
Nibley croyait que, vu son nom, l’Ismaël du Livre de Mormon avait des
liens arabes [31], mais aujourd’hui, les éléments dont nous disposons vont
en fait dans la direction opposée. Le nom Ismaël est d’origine sémitique
du nord-ouest, et est bien attesté dans la tradition hébraïque, à la fois
dans l’Ancien Testament – qui mentionne cinq autres Ismaël en plus du fils
d’Abraham et d’Agar – et dans les sources épigraphiques du VIIIe au VIe
siècles av. J.-C. [32] En fait, Ismaël « était un nom très populaire aux
VIIe et VIe siècles [AV. J.-C.] » en Juda [33]. En revanche, en Arabie du
Sud, Ismaël (ys1mʿʾl) était rare à cette époque. Sur les 28 apparitions du
nom dans le Corpus des inscriptions arabes méridionales, seules quatre
sont datées du début de la période proto-sabaïque (vers le IVe siècle av.
J.-C.) [34]. Ainsi donc, plutôt que de nous orienter vers des origines
arabes, le nom Ismaël est un nom bien hébreu et peut très bien indiquer
que le Yasmaʿʾil enterré dans le Jawf yéménite était un étranger du nord,
d’où son nom sémitique provenait et où il était plus commun.
La famille de Léhi et les coutumes d’écriture et d’enterrement
d’Arabie méridionale
Étant donné que cette stèle est dans un style
complètement arabe et que l’inscription est en arabe épigraphique
méridional, on pourrait se demander si les Israélites de Jérusalem, comme
Léhi et sa famille, seraient susceptibles d’adopter des pratiques aussi
étrangères dans leurs coutumes funéraires. Les pratiques funéraires de
l’âge du fer en Juda et en Israël ressemblent beaucoup à celles de leurs
voisins de Palestine [35], et plus tard les Juifs de la période du Second
Temple ont également souvent intégré les traditions funéraires de la
culture environnante [36]. Il n’est donc pas déraisonnable de supposer
qu’en voyageant à travers l’Arabie, probablement le long de la route
principale des caravaniers [37], Léhi et sa famille aient pu adopter des
pratiques funéraires communes aux populations locales ou à leurs
compagnons caravaniers.
Cependant, le fait que l’inscription soit en
arabe épigraphique méridional soulève la question de savoir si la famille
de Léhi avait appris la langue et l’écriture locales. En prenant des
dispositions pour l’enterrement d’Ismaël, il est plausible que la famille
de Léhi ait embauché un tailleur de pierre local (peut-être de la tribu
Nihm) pour fabriquer la stèle et y inscrire le nom d’Ismaël ; étant donné
l’exécution claire (bien que grossière) du style et de l’écriture locaux,
c’est peut-être l’hypothèse la plus probable. Néanmoins, il y a des
indications que la famille de Léhi pourrait avoir appris les langues
arabes méridionales. Il est certain que pour pouvoir apprendre le nom «
Nahom » et s’arranger avec la population locale pour qu’Ismaël ait un
enterrement approprié, il devait être nécessaire d’apprendre au moins la
langue parlée. En outre, certains érudits ont proposé une étymologie arabe
méridionale pour le nom Irreantum, ce qui permet de penser que la famille
de Léhi maîtrisait les langues locales [38].
Pour être plus précis, il
y a, à propos de la probabilité d’une connaissance de l’écriture
épigraphique arabe méridionale, une étude non publiée concernant les
caractères copiés par Joseph Smith dans le Livre de Mormon dans le but de
les faire analyser par les savants de l’époque (cinq lignes avec le titre
« Caractors »), étude qui indique que certains des symboles ressemblent à
des caractères arabes du Nord et du Sud [39]. S. Kent Brown a également
émis l’idée que la famille de Léhi a pu passer du temps en servitude en
Arabie méridionale [40]. Si cela est vrai, alors le travail de
spécialistes de Néphi et de Léhi (et peut-être d’autres membres du
groupe), qui pouvaient à la fois écrire et travailler des métaux (et
écrire sur des métaux) [41], a probablement été l’un de leurs meilleurs
atouts en tant que serviteurs de seigneurs tribaux, les obligeant à
apprendre la langue [42].
Cela pourrait-il être l’Ismaël du Livre de
Mormon ? En fin
de compte, il n’y a pas assez de preuves pour identifier formellement le
Yasmaʿʾil de cette stèle funéraire à l’Ismaël du Livre de Mormon. Le plus
que l’on puisse dire est qu’il y a eu un Ismaël, enterré près de la région
tribale Nihm, vers le VIe siècle av. J.-C. Étant donné que ni
l’inscription ni le texte du Livre de Mormon ne fournissent
d’identification complémentaire (comme un patronyme) et qu’il est
impossible de déterminer avec certitude si la stèle en question a été
trouvée à l’intérieur ou simplement à proximité de la région tribale Nihm,
on ne peut pas pousser plus loin le lien entre les deux.
Pourtant, la possibilité est alléchante. Le
Yasmaʿʾil de cette stèle funéraire a été enterré quelque part dans ou près
de l’oued Jawf, vers le VIe siècle av. J.-C, peut-être sur un site (Haram)
dont certaines inscriptions donnent à penser qu’il avait un rapport avec
le Nihm de l’époque de Léhi. Le nom Yasmaʿʾil et le type de stèle
suggèrent (mais ne prouvent pas formellement) que l’on a affaire à un
étranger venu du nord, en rapport avec le commerce caravanier. Ismaël a
été enterré à Nahom, un lieu identifié comme étant la zone tribale Nihm,
près de l’oued Jawf, au début du VIe siècle av. J.-C., arrivé dans la
région en venant du nord en voyageant probablement le long de la
principale route caravanière. Le profil général des deux Ismaël
correspond, en tous cas dans les grandes lignes. On peut, à tout le moins,
raisonnablement avancer que si l’Ismaël du Livre de Mormon a été enterré
avec une sorte de marqueur d’identification, cela aurait probablement
ressemblé à la stèle Yasmaʿʾil – une stèle grossièrement sculptée, typique
des étrangers voyageant dans la région, qui manquaient de temps ou de
ressources suffisantes pour s’offrir une pierre funéraire sculptée et
gravée de manière plus extravagante.
Bien qu’une conclusion plus ferme nous échappe,
le fait même qu’un Ismaël ait été enterré à proximité de la région tribale
Nihm à l’époque même où le Livre de Mormon indique qu’un homme nommé
Ismaël a été enterré à Nahom est plutôt remarquable. Voilà quelque chose
qui n’est certainement pas de nature à aller à l’encontre de l’historicité
du Livre de Mormon. Notes
1. Voir, par exemple, S. Kent Brown, « New Light
from Arabia on Lehi’s Trail », dans Echoes and Evidences of the Book of
Mormon, sous la référence à DonaldW. Parry, Daniel C. Peterson et John W.
Welch (Provo, UT : FARMS, 2002), p. 81-83 ; Terrance L. Szink, « Nahom »,
dans Book of Mormon Reference Companion, sous la responsabilité deDennis
L. Largey (Salt Lake City : Deseret Book, 2003), p. 580 (cf. carte à la p.
514) ; Stephen D. Ricks, « On Lehi’s Trail: Nahom, Ishmael’s Burial Place
», Journal of Book of Mormon and Other Restoration Scripture 20, no 1
(2011) : 66-68 ; Brant A. Gardner, Traditions of the Fathers: The Book of
Mormon as History (Salt Lake City : Greg Kofford Books, 2015), 105-108 ;
Warren P. Aston, Lehi et Sariah en Arabie : Le cadre du Livre de Mormon
dans l’Ancien Monde (Bloomington, IN : Xlibris, 2015), p. 59-93. Voir, en
outre, le traitement de Nahom dans les articles de Warren P. Aston, George
Potter et Richard Wellington, S. Kent Brown, David LaFevre et Jeffrey R.
Chadwick dans Dana Pike, ed., Lehi and Sariah’s Wilderness Trek:
Illuminating the Real-World Setting (Provo, UT: Neal A. Maxwell Institute
for Religious Scholarship, 2006), un numéro spécial du Journal of Book of
Mormon Studies (vol. 15, n° 2), démontrant un large accord entre plusieurs
chercheurs sur la corrélation entre Nahom et la région de Nihm. Le lien a
même été signalé dans de grandes publications académiques, telles que
Princeton, Oxford, Brill et d’autres. Voir John M. Lundquist, « Biblical
Seafaring and the Book of Mormon », dans Raphael Patai, The Children of
Noah: Jewish Seafaring in Ancient Times (Princeton, NJ: Princeton
University Press, 1998), p. 173; Terryl L. Givens, By the Hand of Mormon:
The American Scripture that Launched a New World Religion (New York:
Oxford University Press, 2002), 120-21, 147; Terryl L. Givens, The Book of
Mormon: A Very Short Introduction (New York : Oxford University Press,
2009), 117-18 ; John A. Tvedntes, « Names of People: Book of Mormon »,
dans Encyclopedia of Hebrew Language and Linguistics, 4 vol., éd. Geoffrey
Khan (Boston, MA : E. J. Brill, 2013), 2:787 ; Grant Hardy, « The Book of
Mormon », dans The Oxford Handbook of Mormonism, éd. Terryl L. Givens et
Philip L. Barlow (New York : Oxford University Press, 2015), 143.
2. Voir Christian Robin, “Nihm: Nubdha fī
ʾl-jughrāfiyya al-taʾrīkhiyya wafqan li-muʿṭiyāt al-Hamdānī,” in
Al-Hamdani: A Great Yemeni Scholar, Studies on the Occasion of His
Millennial Anniversary, ed. Yusuf Mohammad Abdallah (Sana’a, Yemen: Sana’a
University, 1986), 83–98; Christian Robin, “Le Pénétration des Arabes
Nomades au Yémen,” Revue du Monde Musulman et de la Méditerranée 61, no. 1
(1991): 85. 3.
Pour les rapports originaux de saints des derniers jours sur ces
inscriptions, voir S. Kent Brown, « New Light: 'The Place that was Called
Nahom' », Journal of Book of Mormon Studies 8, no 1 (1999) : 66-68 ; Le
Livre de Mormon lié à un site au Yémen », Ensign, février 2001, 79 ;
Warren P. Aston, « Newly Found Altars from Nahom », Journal of Book of
Mormon Studies 10, no 2 (2001) : 56-61. Des mises à jour et des
inscriptions supplémentaires sont rapportées dans Warren P. Aston, « A
History of NaHoM », BYU Studies Quarterly 51, no. 2 (2012): 78–98.
4. Voir Hermann von Wissmann, Zur Geschichte und
Landeskunde von Alt-Südarabien, Sammlung EduardGlaser III (Vienne: Der
Öserreichischen Akadaemie der Wissenchaften, 1964), 96–97, 307–308 ;
Jacques Ryckmans, Walter W. Müller et Yusuf M. Abdallah, Textes du Yémen
Antique Inscrits Sur Bois (Louvain: Institut Orientaliste, Université
Catholique de Louvain, 1994), 46–50; pl. 3A–B; Peter Stein, Die
altsüdarabischen Minuskelinschriften auf Holzstäbchen aus der Bayerische
Staatsbibliothek in München,2 vols. (Tübingen et Berlin: Ernst Wasmuth
Verlag, 2010), 1:22n43; Fig. 23, fig. 1; Christian Robin et Burkhard Vogt,
d., Yémen: au pays de la reine de Saba' (Paris: Flammarion, 1997), 144;
Wilfried Seipel, d., Yémen: Kunst und Archäologie im Land der Königin von
Saba' (Vienne: Kunsthistorisches Museum, 1998), 325; Alessandro de
Maigret, d., Yémen: Nel paese della Regina di Saba (Rome: Palazzo Respoli
Fondazione Memmo, 2000), 344-45; St. John Simpson, ed., Queen of Sheba:
Treasures from Ancient Yemen (Londres: The British Museum, 2002), 166.
5. Voir Mounir Arbach, Jérémie Schiettecatte et
Ibrâhîm al-Hâdî, Collection of Funerary Stelae from the Jawf Valley:
Sanʿâʾ National Museum, Part III (Sanʿāʾ: Fonds social pour le
développement et Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la
science et la culture, 2008).
6. Sur le contexte pan-arabe de ces stèles, voir
Jérémie Schiettecatte, « The Arabian Iron Age Funerary Stelae and the
Issue of Cross-Cultural Contacts », dans Death and Burial in Arabia and
Beyond: Multidisciplinary Perspectives,éd. Lloyd Weeks (Oxford :
Archaeopress, 2010), p. 191-203. Sur la variation régionale propre au
Jawf, voir Arbach et al., Collection of Funerary Stelae from the Jawf
Valley,5–6. 7.
Arbach et al., Collection of Funerary Stelae from the Jawf Valley,72, no.
105. 8. Ibid., 10.
Pour la datation des 6e-5e siècles AV. J.-C.,voir p. 72, no 105.
9. Image tirée d’Arbach et al., Collection de
stèles funéraires de la vallée de Jawf,72, n° 105. Utilisé avec
l’autorisation de Mounir Arbach. Dessin basé sur l’image de Jasmin Gimenez
Rappleye. 10. La
traduction plus technique et académique de l’hébreu est Yišmaʿʾēl, ce qui
rend les similitudes avec le Yasmaʿʾīl sud-arabe un peu plus apparentes.
Yasmaʿʾīl peut également être occidentalisé à l’orthographe plus « Ismaël
» Isma’il, comme c’est le cas dans Christian Robin et Yves Calvet, Arabie
Heureuse, Arabie Déserte: Les Antiquités Arabiques du Musée du Louvre
(Paris: Editions de la Réunion des musées nationaux, 1997), 318.
11. En arabe du Sud, le sat (translittéré en
s1)est l’équivalent standard du shin (translittéré en š)dans les langues
sémitiques du nord-ouest, comme l’hébreu. Voir Leonid E. Kogan et Andrey
V. Korotayev, « Sayhadic (Epigraphic South Arabian) », dans The Semitic
Languages, sous la direction de Robert Hetzron (New York : Routledge,
1997), p. 222-23 ; Norbert Nebes et Peter Stein, « Ancient South Arabian
», dans The Ancient Languages of Syria-Palestine and Arabia, sous la
référence à Roger D. Woodard (New York : Cambridge University Press,
2008), 148–49 ; Peter Stein, « Ancient South Arabian », dans The Semitic
Languages and Dialects: An International Handbook,éd. Stefan Weninger
(Boston, MA: De Gruyter Mouton, 2011), 1048; Rebecca Hasselbach, « Old
South Arabian », dans Languages from the World of the Bible , éd. Holger
Gzella (Boston, MA : De Gruyter, 2012), p. 169, tableau 1.
12. Pour l’hébreu yšmʿʾl, voir Francis Brown,
S.R. Driver, et Charles A. Briggs, The Brown-Driver-Briggs Hebrew and
English Lexicon (Peabody, MA: Hendrickson, 2007), 1035; Ludwig Koehler et
Walter Baumgartner, The Hebrew and Aramaic Lexicon of the Old Testament,
étudeed., trans.M.E.J. Richardson, 2 vol. (Boston, MA: Brill, 2001),
1:447; David J. A. Clines, Le dictionnaire de l’hébreu classique,8 vols.
(Sheffield: Sheffield Academic Press, 1993-2011), 4:333-34. Pour l’arabe
du Sud y s1mʿʾl, voir Robin et Calvet, Arabie Heureuse, Arabie Déserte,
318; Christian Julian Robin, « La Chronologie et ses Problèmes, » in
Yémen: au pays de la reine de Saba', ed. Christian Robin et Burkhard Vogt
(Paris: Flammarion, 1997), 63. Pour les composants en arabe du Sud, s1mʿ,
« entendre, entendre, obéir » + ʾl, « Dieu », voir A.F.L. Beeston, M.A.
Ghul, W.W. Müller, J. Ryckmans, Sabaic Dictionary (anglais-Français-arabe)
(Sanaʿa: Université de Sanaʿa, 1982), 5, 127; Joan Copeland Biella,
Dictionary of Old South Arabic: Sabaen Dialect (Cambridge, MA: Harvard
Semitic Museum, 1982), 15, 338; Stephen D. Ricks, Lexicon of Inscriptional
Qatabanian (Rome: Editrice Pontificio Instituto Biblico, 1989), 10, 160.
13. Koehler et Baumgartner, HALOT, 1:447.
Koehler et Baumgartner n’incluent pas l’exposant 1 utilisé pour distinguer
le sat ( s1)du shin ( s2) et le samekh ( s3) dans la translittération des
sibilants sud-arabes, mais il ne fait aucun doute que le même nom est
destiné, car ni y s2mʿʾl ni y s 3mʿʾl n’est attesté dans les inscriptions
sud-arabes. 14.
Arbach et al., Collection de stèles funéraires de la vallée de Jawf,7.
15. Alessandro de Maigret, « Les fouilles de la
mission archéologique italienne à Barâqish (République du Yémen) »,
Newsletter Archaeologia 0 (2009) : 59–60, 89–90, fig. 57–59 ; Sabina
Antonini et Alessio Agostini, « Excavations of the Italian Archaeological
Mission in Yemen: A Minaean Necropolis at Barāqish (Wadi Jawf) and
Qatabanian Necropolis of Ḥayd bin ʿAqīl (Wadi Bayḥān) », dans Mort et
enterrement en Arabie et au-delà,p. 215-24.
16. Voir Robin, « Nihm », n. 95. Christian
Robin, « Tribus et territoires d’Arabie, d’après les inscriptions antiques
et les généalogies de l’époque islamique », Semitica et Classica 13 (2020)
: 237 explique que les sharīf de Barāqish « tombent sous »(relèvent)les
Nihm, mais ne sont pas nécessairement une partie officielle de la tribu,
mais sont plutôt des « alliés » sous la protection des Nihm.
17. Arbach et al., Collection de stèles
funéraires de la vallée de Jawf,3.
18. Christian Robin, Inabba', Haram, Al-Kāfir,
Kamna et al-Ḥarāshif, 2 vol. (Paris: Académie des Inscriptions et
Belles-Lettres, 1992), 1:39-40, se référant à Haram 41, 44, 45 et 48. Un
texte de dédicace de Haram du 7ème siècle av. J.-C. inclut ʿṯtr ḏ-Rgmt,«
ʿAthtar dhu-Ragmat », le dieu de Najran, parmi sa liste de divinités,
illustrant ainsi davantage les liens précoces de Haram avec les tribus au
nord du Jawf. Voir YM 28823 dans la base de données CSAI et dans Mounir
Arbach et Rémy Audouin, Collection of Epigraphic and Archaeological
Artifacts from al-Jawf Sites: Ṣanʿâʾ National Museum (Ṣanʿāʾ: UNESCO-SFD
and Ṣanʿā National Museum, 2007), p. 44-45.
19. Voir Haram 16, Haram 17 et Haram 19 dans
Robin, Inabba', Haram, Al-Kāfir, Kamna,1:85-89. La datation de ces
inscriptions est basée sur la référence à Watarʾīl, roi de Haram vers
665-650 av. J.-C.,selon K. A. Kitchen, Documenting Ancient Arabia,2 vol.
(Liverpool: Liverpool University Press, 1994-2000), 2:120, 741. Voir aussi
Robin, Inabba', Haram, Al-Kāfir, Kamna,1:24-26 ; Mounir Arbach et Irene
Rossi, « Haram : cité antique du Jawf (Yémen). Quelques bribes de dix
siècles d’histoire et nouveaux textes amīrites », Semitica et Classica 13
(2020): 25–26, 30.
20. Voir la traduction de Robin dans la
référence au n.19. Voir aussi la traduction de Haram 16, Haram 17 et Haram
19 dans la base de données CSAI, http://dasi.cnr.it/.
21. G. Lankester Harding, An Index and
Concordance of Pre-Islamic Arabian Names and Inscriptions (Toronto, ON:
Université de Toronto, 1971), 940, énumérant NH[MT]N de C 510 (= Haram 16)
comme un nom « douteux » (en raison de la nécessité d’en restaurer une
partie). À la p. 1, catégorie C3, Harding a utilisé kbr comme indication
contextuelle pour identifier les noms d’une « tribu ou d’un peuple ». Plus
récemment, Hani Hayajneh, « Eine Sammlung von Fragmentarischen
Altsüdatabischen Inschriften aus dem Jemen », Arabian Archaeology and
Epigraphy 15, no. 1 (2004): 147n113 a soutenu que dans une expression
similaire(kbr nhmn), nhmn devrait être interprété comme un nom tribal (au
lieu d’une référence à la maçonnerie de pierre) parce qu’il était précédé
de kbr,se référant (Hayajneh argumenté) à un chef tribal.
22. Voir CIH 673 dans la base de données CSAI,
http://dasi.cnr.it/,pour l’identification de nhmt en tant que nom tribal
dans ce texte (en v.août 26, 2021). Pour la datation de ce texte au 7ème
siècle av. J.-C.,voir Kitchen, Documenting Ancient Arabia,2:139. Pour
l’identification par von Wissmann du NHMT avec la tribu et la région Nihm,
voir von Wissmann, Zur Geschichte, 307-308. Les érudits antérieurs ont
spécifiquement lié le NHMTN sur les inscriptions Haram au nhmyn d’autres
textes. Voir Mayer Lambert, « Les Inscriptions Yéménites du Musée de
Bombay », Revue d’Assyriologie et d’archéologie orientale 20 (1923) :
80-81. 23. Puisque
d’autres inscriptions à Haram utilisent kbr pour désigner les chefs de
colonies ou de comptoirs commerciaux de Haram vivant sur le territoire
d’une autre tribu (par exemple, kbr ḥḍrmwt dans Haram 12; voir Robin,
Inabba', Haram, Al-Kāfir, Kamna, 1:52; Arbach et Rossi, « Haram », 24n45),
il est possible que Haram ait eu un avant-poste commercial sur le
territoire de Nihm, comme me l’a suggéré un spécialiste des recherches en
arabe méridional, 15 mai 2019).
24. Voir Nigel Groom, Frankincense and Myrrh: A
Study of the Arabian Frankincense Trade (New York: Longman, 1981), p. 167;
Michael Jenner, Yemen Rediscovered (Essex: Longman, 1983), 16.
25. Antonini et Agostini, « Une nécropole
minéenne à Barāqish », p. 221. Voir aussi Maigret, « Fouilles de la
mission archéologique italienne », 60.
26. Antonini et Agostini, « Une nécropole minéen
à Barāqish », p. 222-23. Giovanni Garbini, « Su alcuni tipi di stele e
statuette sudarabiche con iscrizine », Annali 37 (1977): 375–81 (voir esp.
378) a également conclu que d’autres stèles d’un type similaire sont
arrivées au Yémen par l’intermédiaire d’un groupe culturel nord-arabe.
27. Schiettecatte, « Arabian Iron Age Funerary
Stelae », p. 191-203 ; Arbach et al., Collection of Funerary Stelae from
the Jawf Valley,14–15.
28. Arbach et al., Collection de stèles
funéraires de la vallée de Jawf,15.
29. Voir Ibid., 13-15.
30. Voir Alessio Agnostini, « Funerary Stelae
from Barāqish: Study of the Onomastics », dans Sabina Antonini et Alessio
Agostini, A Minaena Necropolis at Barāqish (Jawf, République du Yémen) :
Rapport préliminaire des campagnes archéologiques de 2005-2006 (Rome :
Istituto Italiano per l’Africa e l’Oriente, 2010), p. 49-70, esp. 69-70.
Cela ne signifie cependant pas nécessairement que les individus eux-mêmes
étaient des étrangers. Les noms sont souvent transmis par le biais
d’échanges culturels, de sorte que les commerçants sud-arabes auraient
naturellement pu apprendre les noms sémitiques du Nord-Ouest et de
l’Arabie du Nord au cours de leurs voyages, et les utiliser pour nommer
leurs enfants. 31.
C’est ce qui est dit le plus clairement dans Hugh Nibley, Teachings of the
Book of Mormon: Transcripts of Lectures Presented to an Honors Book of
Mormon Class at Brigham Young University, 1988–1990,4 vols. (Provo, UT:
FARMS, 2004), 3:27-28. Voir aussi Nibley, Lehi in the Desert/The World of
the Jaredites/There Were Jaredites (Salt Lake City: Deseret Book, 1988),
p. 40 ; Nibley, An Approach to the Book of Mormon (Salt Lake City :
Deseret Book, 1988), p. 72-73 ; Nibley, Le Livre prophétique de Mormon
(Salt Lake City: Deseret Book, 1989), p. 545.
32. Les six Ismaëls de la Bible sont : (1) le
fils d’Abraham par Agar (Genèse 16-17 ; 21 ; 25) ; (2) le fils d’Azel de
Benjamin, vers le 7ème siècle AV. J.-C. (1 Chroniques 8:38; 9:44); (3)
père de Zebadiah, le gouverneur de Juda au 9ème siècle AV. J.-C. sous
Josaphat (2 Chroniques 19:11); (4) le fils Jehohanan, qui s’est joint à la
révolte contre la reine Athalie vers 835 av. J.-C. (2 Chroniques 23:1);
(5) le fils de Néthaniah, membre de la famille royale et traître de Juda
(Jérémie 40-41 ; 2 Rois 25:23-25) ; (6) l’un des fils de Pashur, qui avait
pris des femmes étrangères dans la période post-exilique (Esdras 10:22).
Voir James E. Brenneman, « Ishmael », dans Eerdmans Dictionary of the
Bible, sous la responsabilité de David Noel Freedman (Grand Rapids, MI:
Wm.B. Eerdmans, 2000), p. 653. Pour Ismaël dans l’épigraphie hébraïque,
Clines, Dictionnaire de e 46]Hébreuclassique,4:334, énumère 19 sceaux
hébreux attestant du nom Ismaël, dont la plupart datent du 7ème-6ème
siècle av. J.-C.. J’ai identifié 60 attestations d’Ismaël dans des sources
épigraphiques hébraïques du 8ème au 6ème siècle AV. J.-C.. Voir Nahman
Avigad, Hebrew Bullae from the Time of Jeremiah (Jérusalem : Société
d’exploration d’Israël, 1986), 64-66, 69, 74 ; Gabriel Barkay, « A Bulla
of Ishmael, the King’s Son », Bulletin of the American Schools of Oriental
Research 290/291 (1993) : 109-14 ; Nahman Avigad, révérend Benjamin Sass,
Corpus of West Semitic Stamp Seals (Jérusalem : Académie israélienne des
sciences et des sciences humaines, 1997), 108, 111–14, 123, 200, 206–209,
212, 235, 238 ; Robert Deutsch et Michael Heltzer, New Epigraphic Evidence
from the Biblical Period (Tel Aviv et Jaffa: Archaeological Center
Publication, 1995), 83-84; Robert Deutsch et Michael Heltzer, West Semitic
Epigraphic News of the 1st Millennium BCE (Tel Aviv: Archaeological Center
Publication, 1999), 64-66; Robert Deutsch, Messages from the Past: Hebrew
Bullae from the Time of Isaiah through the Destruction of the First Temple
(Tel Aviv: Archaeological Center Publications, 1999), 28, 29, 35, 36, 40,
41, 46, 124-25, 151-52, 171-72; Robert Deutsch et André Lemaire, Biblical
Period Personal Seals in the Shlomo Moussaieff Collection (Tel Aviv:
Archaeological Center Publication, 2000), p. 61; Robert Deutsch, « A Hoard
of Fifty Hebrew Clay Bullae from the Time of Hezekiah », dans Shlomo:
Studies in Epigraphy, Iconography, History, and Archaeology in Honor of
Shlomo Moussaieff, éd. Robert Deutsch (Tel Aviv et Jaffa: Archaeological
Center Publication, 2003), 77-79; Robert Deutsch, Biblical Period Hebrew
Bullae: The Joseph Chaim Kaufman Collection (Tel Aviv: Archaeological
Center Publication, 2003), 56–57, 74–75, 215–20, 362–63 ; Robert Deutsch,
Biblical Period Epigraphy: The Joseph Chaim Kaufman Collection — Seals,
Bullae, Handles (Jaffa: Archaeological Center Publication, 2011), 42–43,
89–90, 115–16, 122–24, 143–44, 159–62, 184, 252.
33. Ernest Axel Knauf, « Ishmael », dans Anchor
Bible Dictionary, 6 vol., sous la responsabilité de David Noel Freedman
(New York : Doubleday, 1992), 3:513. Voir aussi David Rolph Seely, revue
des Enseignements du Livre de Mormon : semestre 3, par Hugh Nibley, Review
of Books on the Book of Mormon 5 (1993) : 193-94. Dans Avigad, en hébreu
Bullae de l’époque de Jérémie,116, Yišmaʿʾēl est à égalité pour le nom le
plus fréquemment attesté dans une collection de 255 bulles de la fin du
7ème au début du 6ème siècle av. J.-C.. Sur les origines sémitiques du
nord-ouest du nom, voir Ebbe Egede Knudsen, « Amorite Names and Old
Testament Onomastics », Scandinavian Journal of the Old Testament 13, no.
2 (1999) : 202-24, esp. 218.
34. En plus de la stèle Yasmaʿʾīl en discussion
(YM 27699), voir as-Sawdāʾ 18, CIH 545, et Maʿīn 109, CSAI Database,
http://dasi.cnr.it/. Parmi ceux-ci, CIH 545 et Maʿīn 109 datent du 7ème
siècle AV. J.-C.; voir Kitchen, Documenting Ancient Arabia,2:124 (CIH
545); Mounir Arbach, « La Decouverte du Temple Intra-Muros de Nakrah a
Maʿin, L’antique Qarna », Arabian Archaeology and Epigraphy 22, no. 2
(2011): 201–14 (Maʿīn 109). La datation spécifique pour as-Sawdāʾ 18 n’est
pas disponible, mais elle est datée du début de la période sabaïque (vers
le 4ème siècle AV. J.-C.). Il y a cinq inscriptions supplémentaires y
s1mʿʾl dans la collection de stèles funéraires de Jawf, mais elles datent
toutes d’une période ultérieure, vers les 4e-2e siècles av. J.-C. Voir
Arbach et al., Collection of Funerary Stelae from the Jawf Valley,52 (no.
45), 105 (no. 204), 114 (no. 231), 152 (no. 344), 157 (no. 358).
35. Voir Elizabeth Bloch-Smith, Judahite Burial
Practices and Beliefs about the Dead (Sheffield, Royaume-Uni : Sheffield
Academic Press, 1992).
36. Voir Rachel Hachlili, Jewish Funerary
Customs, Practices and Rites in the Second Temple Period (Boston, MA:
Brill, 2005). Voir aussi Pieter W. van der Horst, « Jewish Funerary
Inscriptions — Most Are in Greek », Biblical Archaeology Review 18, no 5
(septembre/octobre 1992) : 46-57.
37. Voir Lynn M. Hilton et Hope A. Hilton, À la
recherche du sentier de Léhi (Salt Lake City: Deseret Book, 1976), p.
27-44; George Potter et Richard Wellington, Lehi in the Wilderness: 81
New, Documented Evidences That the Book of Mormon is a True History
(Springville, UT: Cedar Fort, 2003), p. 53-71.
38. Voir Paul Y. Hoskisson, Brian M. Hauglid et
John Gee, « What’s in a Name ? Irreantum », Journal of Book of Mormon
Studies 11, no 1 (2002) : 90-93, 114-15.
39. Voir « Similarities between the Anthon
Transcript and Old South Arabian (Arabic) », Journal of Book of Mormon
Studies 8, no 2 (2002) : 83, 88 ; Brown, « Nouvelle lumière d’Arabie »,
88. 40. Voir S.
Kent Brown, « A Case for Lehi’s Bondage in Arabia », Journal of Book of
Mormon Studies 6, no 2 (1997) : 205-17 ; S. Kent Brown, From Jerusalem to
Zarahemla: Literary and Historical Studies of the Book of Mormon (Provo,
UT: BYU Religious Studies Center, 1998), 55-59; Brown, « Nouvelle lumière
d’Arabie », 90-92. Notez, cependant, la critique dans Aston, Lehi and
Sariah in Arabia,97-98.
41. Leur capacité à écrire n’a pas besoin d’être
défendue – l’existence même de leurs écrits en témoigne. Sur les
compétences de Léhi et de Néphi dans le travail des métaux, voir John A.
Tvedtnes, The Most Correct Book: Insights from a Book of Mormon Scholar
(Springville, UT: Horizon, 2003), p. 78-97 ; Jeffrey R. Chadwick, « Lehi’s
House at Jerusalem and the Land of his Inheritance », dans Glimpses of
Lehi’s Jerusalem, sous la référence à JohnW. Welch, David Rolph Seely et
Jo Ann H. Seely (Provo, UT: FARMS, 2004), p. 113-17 ; Neal Rappleye, «
Lehi the Smelter », Interpreter: A Journal of Mormon Scripture 14 (2015) :
223-25. De nombreuses inscriptions en arabe méridional sont gravées dans
du bronze, ce qui donne une idée de l’habileté de Néphi à écrire sur des
surfaces métalliques.
42. Voir Potter et Wellington, Lehi in the
Wilderness,64.
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