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UN LIVRE QUI MERITE LE RESPECT
par John W. Welch
© Ensign, septembre 1977
J'ai découvert que les savants peuvent être convaincus par le Livre de Mormon
même quand ils ne veulent pas se convertir.
Au fil des années, le Livre de Mormon est devenu synonyme de beaucoup de choses
importantes pour moi. Mais par-dessus tout (ou peut-être, pour mieux le dire, en
dessous de tout), le Livre de Mormon en est venu à exiger un respect particulier.
Le Livre de Mormon est véritablement étonnant pour moi. Et plus j'en apprends,
plus il m’étonne par sa précision, sa cohérence, sa validité, sa vitalité, sa
pénétration et son caractère délibéré.
Ce n’est pas qu’il doive y avoir quelque chose d’étonnant à cela dans un livre
qui a été conservé aussi miraculeusement, mais c’est quand même étonnant en ce
sens que toutes les grandes œuvres littéraires inspirent un respect et une
déférence peu ordinaires. Dans cette lumière, je ne saurais trop insister sur le
respect que j’éprouve pour le document précis et précieux qu’est le Livre de
Mormon.
J'appréciais et je chérissais depuis longtemps le Livre de Mormon. Mais ce n'est
que quand j'ai commencé à le voir parler par lui-même devant des auditoires
avertis que j'ai commencé à sentir le respect profond que ce livre réclame
véritablement : On peut dire sans hésiter que le Livre de Mormon est
intellectuellement respectable. Il en contient plus qu’il n’en faut pour en
faire un des plus grands livres de tous les temps, quels que soient les critères
que l’on utilise généralement. Cette respectabilité est confirmée par un large
éventail de documents anciens, y compris le flot d’écrits religieux anciens qui
ont paru ces dernières décennies, changeant radicalement certaines attitudes
rigides longtemps entretenues par les savants à l’égard de la littérature sacrée.
Proposer cette documentation en rapport avec le Livre de Mormon à un public très
averti pose des problèmes spéciaux : rares seront ceux qui se laisseront
convertir par le pouvoir du Saint-Esprit. Mais ce qui est important, c’est que
beaucoup de ces gens, quoique non convertis, se trouvent convaincus par le Livre
de Mormon. Et bien que le témoignage ne soit assurément pas le produit de thèses
universitaires ou de conclusions érudites, il y a des esprits que la conviction
intellectuelle peut contribuer à sensibiliser spirituellement.
La plupart d'entre nous ont fait l’expérience du pouvoir de conversion du Livre
de Mormon. Réfléchissez un instant à son pouvoir de conviction. Je trouve que de
même que le Livre de Mormon parle puissamment à mon esprit, de même il parle
avec éloquence à mes facultés intellectuelles. Il possède en abondance la
capacité de convaincre les gens réfléchis qu'il faut le prendre au sérieux.
Voici quelques exemples qui entreprennent d’illustrer ce que j’entends par là.
Pendant que j’étais en Allemagne, j'ai assisté à une série de conférences faites
par un éminent professeur à l'université de Regensburg, dont l’une était sur les
chiasmes de Matthieu et Marc. Le chiasme est une forme artistique littéraire
ancienne, souvent utilisée dans la Bible. Un passage chiastique est un passage
qui est disposé de telle manière que le premier élément est parallèle au
dernier, le deuxième à l’avant dernier et ainsi de suite jusqu’au centre. [Voir
les articles sur les chiasmes dans Idumea.] Dans ses conférences, le professeur
insistait fortement sur le fait que la présence du chiasme, particulièrement
dans Matthieu, était la preuve d’une pensée orientale plutôt qu’occidentale. Peu
après ces conférences, j'ai pris rendez-vous avec le professeur dans son bureau.
Mon but était de lui montrer quatre des passages chiastiques complexes que
j'avais trouvés dans le Livre de Mormon. (Mosiah 3:18-19, Mosiah 5:10-12; Alma
36 et le livre de 1 Néphi, par exemple.) La réunion fut brève, étant donné que
cette preuve de la présence d’une pensée proche-orientale antique dans le Livre
de Mormon réclamait peu d'explications et que le professeur, visiblement
contrarié par le caractère inévitable de la conclusion qu’il fallait en tirer
puisqu’il en avait lui-même posé les conditions, était convaincu et n’avait pas
grand chose à dire.
Un deuxième savant était l’un des théologiens catholiques les plus publiés des
années 1960, qui avait également écrit sur les chiasmes de Matthieu ; c’était un
Jésuite qui vivait dans un monastère en Autriche. Comme j'avais particulièrement
tenu à correspondre avec lui concernant mon étude du Livre de Mormon, j'ai été
très heureux quand il m’a invité à lui rendre visite, ce que j'ai fait. Au cours
d’une réunion dans une des salles extérieures de son cloître, j’ai pu lui
raconter une grande partie de l’histoire qui était à la base du Livre de Mormon.
Il en avait déjà entendu parler et avait lu des choses à ce sujet, mais cela ne
lui avait pas fait beaucoup d’effet. Une grande partie de son propre travail
professionnel avait été consacré à l’évangile de Matthieu, démontrant que
c’était un document très complexe et hautement littéraire, délibérément rédigé
avec une structure complexe, et pas une simple narration. Une des preuves qu’il
utilisait pour faire sa démonstration était la présence de structures parallèles
en quatre et en huit parties dans Matthieu, dont une des plus remarquables se
trouve dans Matthieu 5:3-10, les Béatitudes. Or il se fait que le Livre de
Mormon utilise, lui aussi, des structures en quatre et en huit parties; et
lorsque je lui en ai montré dans le discours de Benjamin dans Mosiah et une
autre occurrence remarquable dans Alma 34:18-25, son ancienne indifférence à
l’égard du Livre de Mormon s’est rapidement dissipée. À la fin de notre
conversation, ce sage, qui, je pense, avait vu beaucoup de choses dans ses
soixante et quelques années de recherches actives, marquait sérieusement son
approbation. Je me souviens en particulier avoir retrouvé dans l’expression de
son visage l'enthousiasme que j’éprouvais pour le Livre de Mormon ; il a terminé
notre conversation en disant : « Vous avez trouvé ici beaucoup de vie – toute
une vie de travail. »
Une autre rencontre féconde a eu lieu avec un chercheur qui, ayant obtenu son
doctorat, faisait de la recherche sur l’histoire chrétienne primitive à
l'Institut Biblique Pontifical de Rome. D’après ce que je savais, cet érudit
brillant avait reçu tous les honneurs et toutes les facilités d’étude possibles
dans les immenses bibliothèques du Vatican. Un ami commun nous a présentés au
cours d’une réunion dans le but exprès d’examiner le Livre de Mormon, en
particulier certains de ses textes rituels et historiques. Nous avons, par
exemple, parlé de la description de l’attitude de Léhi dans le contexte des
affaires internationales de son temps. Les dirigeants d’Israël avaient conclu
une alliance avec l'Égypte contre leur ennemi traditionnel, Babylone ; mais
Jérémie avait critiqué ce choix avec véhémence et tout semble indiquer que les
sympathies politiques de Léhi étaient aussi impopulaires que celles de Jérémie.
Un des alliés de Babylone était Sidon ; mais la ville jumelle de Sidon, Tyr,
avait choisi le camp de l'Égypte. Le peuple du Livre de Mormon utilisait souvent
le nom Sidon. Il y a une ville appelée Sidon, un cours d’eau appelé Sidon et,
chose qui intrigue encore plus, un homme nommé Gidgiddonah, qui, comme l’a fait
remarquer le professeur Hugh Nibley, est le nom égyptien de Sidon. Mais le nom
Tyr n'apparaît jamais sous aucune forme dans le Livre de Mormon, alors que dans
l'Ancien Testament les deux noms sont constamment liés; il n’arrive quasiment
jamais que l’un soit mentionné sans l'autre. Cette préférence manifeste pour
Sidon plutôt que Tyr dans le Livre de Mormon s’intègre parfaitement dans la
situation politique que Léhi connaissait et peut confirmer la déduction de Hugh
Nibley que Léhi a pu être un marchand ayant des relations personnelles dans les
villes étrangères, sa sécurité et sa prospérité étant garanties par la chouwa,
ou « contrat d'amitié » qui protégeait l’étranger dans une autre cité-état.
Naturellement, en dépit du fait qu'il connaissait l'égyptien, il allait quand
même (tout comme Jérémie) déplorer l'alliance d'Israël avec l'Égypte, puisqu'il
voyait son pays se détourner de la sécurité. (An Approach to the Book of Mormon,
cours de la Prêtrise de Melchisédek, 1957, p. 52.)
Ce n’était que l’un des nombreux domaines dont je voulais traiter avec ce savant
éminent ; et je craignais tout d'abord que la rencontre ne soit difficile, étant
donné que la conversation avait commencé par une hostilité courtoisement voilée
de sa part. Il avait lu plusieurs chapitres du Livre de Mormon et les avait
compris relativement bien, compte tenu du fait que c’était la première fois
qu’il avait un contact avec eux. Mais il en avait conclu que le livre était
superficiel. Nous avons de nouveau jeté un coup d’œil sur ce qu'il avait lu. Et
puis nous avons recommencé d’abord sous un angle ensuite sous un autre. Bien des
heures et bien des paroles plus tard, il devait admettre volontiers que le livre
était tout sauf superficiel. « Vous avez là, dit-il, un livre dont il faudra
tenir compte. »
Au cours de ma dernière année à l’université Brigham Young, je me suis inscrit
au concours national pour la bourse Woodrow Wilson. Un élément important de ce
concours consiste en un entretien traditionnel privé d’une demi-heure, au cours
duquel trois juges peuvent poser à chaque candidat les questions qu’ils veulent.
Mon entretien s’est assez bien passé jusque vers la moitié, lorsque
l'examinateur à ma droite a tout à coup changé de sujet. Mon dossier contenait
un exemplaire de mon article de BYU Studies sur le Livre de Mormon et c'était la
raison de sa question. D’un ton de défi, il a demandé : « Le Livre de Mormon
n’est-il pas qu’un simple plagiat de la Bible ? »
Les cinq minutes qui ont suivi ont été tendues. J'ai entrepris de montrer que le
Livre de Mormon différait de la Bible dans certains domaines essentiels. Par
exemple, dans le sermon sur la montagne, qui apparaît dans les deux livres, le
texte de la King James dit : « Quiconque se met en colère contre son frère
sans raison mérite d’être puni par les juges » (Mt. 5:22 ; italiques ajoutés.)
Le groupe de mots en italique semble être une interpolation ajoutée au texte
longtemps après sa rédaction par Matthieu. Il ne se trouve pas dans les
manuscrits les plus anciens du Nouveau Testament ni dans le Livre de Mormon. (Voir
3 Néphi. 12:22.) J'ai aussi attiré l’attention sur de nombreuses différences
entre les passages d’Ésaïe cités dans le Livre de Mormon et les mêmes passages
dans la Bible, les ressemblances importantes entre les images du Livre Mormon et
l’imagerie juive non biblique (particulièrement en ce qui concerne l'arbre de
vie et l’importance de Joseph) et finalement sur la poésie originale qui parsème
les écrits des prophètes du Livre de Mormon.
Il y a au moins deux choses qui me font penser que ma réponse était convaincante.
Premièrement, un des autres professeurs a fini par lancer à l’intervenant
sceptique : « Moi, cela ne me fait pas l’effet d’un plagiat. Avez-vous déjà lu
le Livre de Mormon ? » Et deuxièmement, j'ai reçu la bourse.
J'ai continué mes études de troisième cycle en philosophie grecque à
l'université d'Oxford en Angleterre. Là également, j'ai trouvé beaucoup
d'occasions de parler du Livre de Mormon avec un certain nombre d’érudits. Un
soir, plusieurs spécialistes du Nouveau Testament ont lancé la discussion sur la
façon dont les concepts intellectuels grecs antiques ont influencé la pensée
chrétienne primitive. La discussion a mené à un commentaire sur le rôle des
opposés dans le développement de la philosophie grecque ancienne. Par exemple,
un philosophe du nom d’Héraclite, qui vivait au sixième siècle av. J.-C., se
préoccupait vivement du problème des opposés dans l'univers. Par-delà ces
opposés, il souhaitait montrer l'unité. Dans cette lumière, j'ai mentionné
l'enseignement de Léhi que « il doit nécessairement y avoir une opposition en
toutes choses. S’il n’en était pas ainsi… chaque chose doit nécessairement être
un composé. » (2 Néphi 2:11.) La réaction des personnes présentes a été
positive. Plusieurs ont sincèrement voulu en savoir plus sur ce texte, surtout à
la lumière de la pensée éthique (et pas simplement matérielle) concernant les
opposés.
Plus tard, j'ai suivi les cours à la Duke University en Caroline du Nord, où
j'ai participé à un séminaire de troisième cycle où l’on étudiait un ensemble
d’écrits juifs et chrétiens datant de l’époque de Jésus, qui porte le nom de
Pseudépigraphes. Au cours du séminaire, j'avais mentionné de temps en temps le
Livre de Mormon, mais mes commentaires n’avaient pas été pris au sérieux par les
autres personnes assises à la table. Vers la fin du semestre, le distingué
professeur, qui a une réputation impressionnante dans son domaine, a demandé au
séminaire de s’attaquer à un écrit particulièrement déroutant, un texte peu
connu appelé « Le récit de Zosime ». Il y est question d'une famille de justes
que Dieu avait emmenée de Jérusalem avant sa destruction par les Babyloniens
vers 600 av. J.-C. et raconte comment ce groupe s'échappa vers un pays de
félicité où il tint des annales sur des plaques de métal suffisamment tendres
pour qu’ils puissent les graver avec leurs ongles. Dans l'histoire, Zosime est
autorisé à visiter ce peuple en vision. Pour atteindre son pays, Zosime doit
traverser des déserts s’avancer dans des brouillards de ténèbres impénétrables,
franchir l’océan et parvenir à un arbre qui porte des fruits purs et donne une
eau aussi douce que le miel (voir les mêmes éléments dans 1 Néphi. 8:10-12 et 1
Néphi. 11:25).
Après avoir parlé de certains aspects techniques de ce document originaire du
Proche-Orient, le professeur a posé à la classe la question : « Alors, que
faut-il penser du récit de Zosime ? Est-il juif ou chrétien ? » Les participants
au séminaire n’avaient pas grand chose à dire et les membres de la classe
étaient sur le point d’en conclure que l'écrit ne pouvait pas être classifié,
puisque le Récit était tellement différent de tous les autres documents qu'ils
avaient jamais vus. N’y tenant plus, je leur ai raconté l’histoire de Léhi et de
sa famille et j’ai dit d’autres choses sur le Livre de Mormon. Lorsque j’ai eu
fini, le groupe avait encore moins de choses à dire. Ensuite le professeur a dit
: « Mesdames, messieurs, je voudrais vous en dire davantage sur ce Livre de
Mormon. » Il a ensuite décrit l’utilisation du chiasme dans le Livre de Mormon,
il a parlé de Melchisédek dans Alma 13 et d'autres choses dont nous avions parlé
tous les deux en privé, puis il a demandé : « Mesdames, messieurs, que faut-il
penser du Livre de Mormon ? » Certains des membres du séminaire ont fini par en
conclure que la solution la plus pratique à leur problème pourrait consister à
dire que Joseph Smith était un scribe juif réincarné ; mais ce qui m’a semblé le
plus significatif, c’est que l'étudiant qui avait été précédemment le plus
caustique à l’égard du Livre de Mormon était maintenant celui qui demandait s'il
pourrait en apprendre davantage.
Qu’est-ce que ce genre d'expériences signifie ? Prises une par une, elles
peuvent ne pas paraître particulièrement irrésistibles. Il ne fait pas de doute
que des centaines d'expériences individuelles semblables se sont produites
lorsque des gens ont pris le Livre de Mormon au sérieux Une par une, elles n'ont
pas créé beaucoup de remous, mais prises ensemble elles rendent un témoignage
important du Livre de Mormon
Il est peut-être facile pour l'intellectuel non mormon d’écarter le Livre de
Mormon d’un haussement d’épaules ; plus grande est la formation d’une personne,
plus elle peut avoir tendance à balayer le livre. Des plaques d'or, un ange, un
gamin-prophète – pour les érudits qui ont la tête sur les épaules on n’est pas
loin de l’occulte. Son style apparemment simple et sa ressemblance évidente avec
d'autres Écritures hébraïques anciennes semblent le rendre vulnérable à
l’accusation d’être quelque chose de superficiel et de maladroitement artificiel.
Mais en dernière analyse, ce n'est jamais le livre qui est douteux ou
superficiel; ce sont plutôt les observateurs. Un des plus grands défauts dont
certains d’entre nous souffrent comme observateurs du Livre de Mormon, c’est
qu’ils sont prêts à le juger (de manière favorable ou défavorable) sans
l’examiner ni le comprendre d’une manière aussi approfondie qu’il le faudrait.
Et qu’est-ce que cela a à voir avec les rencontres que l’on fait avec un
séminaire du troisième cycle, un groupe de professeurs d'Oxford, un jury
d’examinateurs, un chercheur, un théologien, un professeur et d’autres du même
genre ? Tout simplement ceci : De par mon expérience, le Livre de Mormon est un
instrument étonnant du Seigneur. Il est stupéfiant de le voir imposer le respect
pour lui-même et pour l'Évangile de Jésus-Christ. De même que la pierre qui est
jetée sur le côté et rejetée par ceux qui bâtissaient est devenue la principale
de l’angle (Actes 4:11; Ps. 118:22), le Livre de Mormon, qui est aussi une
pierre d’angle, a été à l’occasion rejeté avec insouciance par beaucoup de
bâtisseurs, qui étaient fidèles à d’autres égards. Mais comme c’est si souvent
le cas pour les choses de la vérité, la sagesse des sages doit périr devant le
Seigneur (És 29:14). Et quand c’est le cas, la conviction et une forme plus
élevée de respect prennent la place du scepticisme.
En un mot, je n'ai jamais vu le Livre de Mormon pris en défaut. Le livre a
suscité, c’est certain, beaucoup de questions dans l’esprit de certains lecteurs.
Mais je m’aperçois que je suis constamment récompensé – pas déçu – par les
réponses auxquelles ces questions mènent. Le fait de trouver de telles réponses
conduit à la conviction et la conviction conduit au respect. Avec l'arrivée du
respect, la voie est parfois libre pour laisser la place au témoignage.
Je sais qu'il est important d’acquérir et d’aider les autres à acquérir du
respect pour le Livre de Mormon. C'est la parole de Dieu et ceux qui le
possèdent seront jugés par lui. C'est une Écriture sainte donnée pour convaincre,
pour corriger, pour instruire dans la justice. L’idéal serait que tous acceptent
un exemplaire du Livre de Mormon sans méfiance et ensuite, après une humble
prière, reçoivent le témoignage du Saint-Esprit qu’il est vrai, mais dans les
circonstances loin d’être idéales dans lesquels nous nous trouvons, il est bon
que le livre lui-même soit si abondamment respectable.
Parce que je respecte ce livre, je me sens plus proche du Seigneur. Je suis
reconnaissant de voir que l’approfondissement de cette relation enrichit l'amour
que j’éprouve pour les paroles de ces précieuses annales. Et je suis
reconnaissant de vous dire qu’à mesure que mon respect pour ce livre grandit, je
progresse, moi aussi.