La section 76 des Doctrine et Alliances est, par son contenu, une des
révélations les plus remarquables du livre. Mais elle l’est aussi par sa
forme, sa structure, la disposition de ses diverses parties. La technique,
clairement ancienne, n’est pas celle de Joseph Smith. C’est le sceau
d’authenticité apposé par Dieu au message qu’il nous a transmis par
l’intermédiaire de son prophète.
Parallélismes poétiques antiques remarquables
dans D&A 76 D. Lynn Johnson © Meridian, 16
février 2005
16 février 1832, Hiram (Ohio). Philo Dibble passe
chez John Johnson, sachant que le prophète Joseph Smith y vit avec sa
famille. On l’envoie dans une chambre à l’étage où se trouvent Joseph,
Sidney Rigdon et plusieurs autres hommes. Joseph et Sidney semblent
environnés d’une gloire splendide et un sentiment de puissance remplit la
salle. On a l’impression que Joseph est habillé de blanc, alors qu’en
réalité il porte un costume noir [1]. Dibble va observer pendant plus
d'une heure. On entend Joseph dire : « Qu’est-ce que je vois ? » et il
décrit ce qu'il voit. Sidney répond : « Je vois la même chose. » Ensuite,
c’est au tour de Sidney de dire une chose de ce genre et Joseph répond : «
Je vois la même chose. »
Quand la vision prit fin, Joseph resta
assis tout droit et calme, « mais Sidney était sans force et pâle,
apparent aussi mou qu’une chiffe. Joseph, voyant cela, dit en souriant : «
Sidney n'y est pas aussi habitué que moi [2]. » Joseph et Sidney
veillèrent jusque tard dans la nuit pour transcrire une partie de la
vision et leurs impressions, qui devinrent la section 76 des Doctrine et
Alliances.
Beaucoup considèrent la section 76 comme l’une des
révélations les plus grandioses de toutes les Écritures. Lorsqu’elle eut
été transcrite, le prophète Joseph proclama : « Rien de ce qui concerne le
royaume du Seigneur ne pourrait être plus agréable pour les saints que la
lumière qui a jailli sur le monde grâce à la vision précitée. Depuis la
Genèse jusqu’à l’Apocalypse, toutes les lois, tous les commandements,
toutes les promesses, toutes les vérités, tous les points relatifs à la
destinée de l’homme, où la pureté des Écritures n’a pas été souillée par
la folie des hommes, contribuent à mon¬trer la perfection de la théorie
«des différents degrés de gloire dans la vie future» et témoignent du fait
que le document est une transcription des registres du monde éternel. La
sublimité des idées, la pureté de la langue, le domaine laissé à l’action,
le temps prolongé accordé pour mener l’action à bien, afin que les
héritiers du salut puissent confesser le Seigneur et fléchir le genou, les
récompenses pour la fidélité et les châtiments pour les péchés se situent
tellement au-delà de la mesquinerie des hommes que chacun est contraint de
s’exclamer: ‘Elle vient de Dieu’ [3]. »
Wilford Woodruff s’exclame
: « Quand j'ai lu ces déclarations solennelles, ces déclarations
éternelles faites par la bouche de Joseph Smith, mon cœur déborde de
gratitude et de louanges à Dieu, mon Père céleste. Je considère que les
Doctrine et Alliances, notre Testament, contiennent un code des
proclamations les plus solennelles, les plus divines jamais faites au
genre humain. Je considère la ‘Vision’ comme la seule révélation qui donne
plus de lumière, plus de vérité, et plus de principe que n'importe quelle
révélation contenue dans n'importe quel autre livre que nous ayons jamais
lu. Elle nous fait comprendre clairement notre état actuel, d'où nous
venons, pourquoi nous sommes ici et où nous allons. N'importe quel homme
peut savoir par cette révélation ce que sera sa destinée. Car tous les
hommes savent quelles lois ils gardent et les lois que les hommes gardent
ici détermineront leur situation dans l’au-delà ; ils seront préservés par
ces lois et recevront les bénédictions qui leur appartiennent [4]. »
Au début, la révélation ne fut pas bien reçue par tous les membres de
l'Église. Brigham Young explique : « Lorsque Dieu a révélé à Joseph Smith
et à Sidney Rigdon qu'une place était préparée pour tous, selon la lumière
qu'ils avaient reçue et à condition qu'ils aient rejeté le mal et pratiqué
le bien, cela a été une grande épreuve pour beaucoup, et certains ont
apostasié parce que Dieu n'avait pas envoyé au châtiment éternel les
païens et les petits bébés, mais qu'en temps voulu il aurait un lieu de
salut pour tous et bénirait ceux qui étaient honnêtes, vertueux et
sincères, qu'ils aient jamais appartenu à une Église ou pas [5]. »
Lui-même n’avait pas pu la comprendre au début, mais il nous dit comment
il est finalement parvenu à la comprendre et à la croire. « Après tout,
mes traditions étaient telles, que quand j’ai pris connaissance de la
Vision, elle était directement contraire et opposée à mon ancienne
éducation. Je me suis dit : Attends un peu. Je ne l'ai pas rejetée ; mais
je ne pouvais pas la comprendre. J’ai pu alors sentir ce qu’une tradition
incorrecte avait fait pour moi. Supposons que tout ce que j'ai jamais
entendu de la part de mon prêtre et de mes parents – la façon dont ils
m'ont enseigné à lire la Bible – ait été vrai, ma compréhension devait
être diamétralement opposée à la doctrine révélée dans la Vision. J'ai
réfléchi et prié, lu et réfléchi, jusqu'à ce que je sache et que je l’aie
entièrement comprise pour moi-même, par les visions du Saint-Esprit [6]. »
Douze ans après la révélation, W.W. Phelps écrivit un poème, «
Vade Mecum », qui se traduit « Vas avec moi » et l’envoya au prophète
Joseph. Celui-ci répondit par un long poème intitulé « Une Vision » [7]
qui réitère et à certains endroits donne des détails sur la révélation.
(Le poème et son origine sont traités par Holzapfel [8].) Il commence
comme ceci :
1. J'irai, j'irai, à la maison des saints, Là où la
vertu est la valeur et la vie la récompense ; Mais avant de retourner à
mon état ancien Je dois accomplir la mission que m’a donnée le
Seigneur.
2. C'est pourquoi, ô cieux, écoutez, prête l’oreille ô
terre ; Et réjouissez-vous vraiment de nouveau, habitants ; Car le
Seigneur, il est Dieu, et sa vie ne finit jamais, Et à part lui, il n’y
a pas de Sauveur des hommes.
3. Ses voies sont un prodige ; sa
sagesse est grande ; L'ampleur de ses actes personne ne les connaît ;
ses desseins n’échouent pas ; d'âge en âge Il est toujours le même et
ses années ne manquent jamais.
4. Son trône est les cieux, son
temps de vie est tout De l'éternité maintenant et de l'éternité alors ;
Son union est pouvoir, et nul n’arrête sa main – L'Alpha, l’Omega, pour
toujours, Amen.
Quand on lit ce poème, on se demande si le prophète
se rendait compte que le texte original avait été écrit dans le style
poétique hébreu antique. On ne s’en est rendu compte qu’à une époque
relativement récente. En 1969, Steven Walker écrivait : « La section 76,
ce document d’une éloquence grandiose de la Vision de la vie postmortelle
accordé à Joseph Smith et à Sidney Rigdon, est indiscutablement ce qu’il y
a de meilleur du point de vue stylistique dans les Doctrine et Alliances.
Il ressort parmi les Révélations par sa majesté stylistique et sa ferveur
spirituelle soutenue. Ceci cadre, bien entendu, parfaitement avec le
caractère sublime et profond de son sujet. Il est manifeste à chaque ligne
qu'il a été mis par écrit tandis que les auteurs étaient ‘encore dans
l'Esprit’ (D&A 76:113) [9]. »
Le chiasme, ou parallélisme inversé,
dans cette section, a été signalé pour la première fois par Charles G.
Kroupa et Richard C. Shipp en 1972 [10] [11]. Leur travail n'a pas connu
une grande diffusion et m’était inconnu quand j'ai découvert le chiasme de
la section 88 en 1988. Peu de temps après, je trouvais la belle structure
de la section 76. Plus tard, H. Clay Gorton [12] et Charles Francis King
[13] publiaient des livres sur le chiasme dans les Doctrine et Alliances.
Chacun de ces auteurs a trouvé une partie de la structure poétique de
cette section, mais aucun n'a trouvé les détails décrits ci-dessous et
montrés sur ma page Web, ldsgospeldoctrine.net/visualscriptures.html.
La découverte des structures poétiques de cette section m’a ouvert les
yeux sur un certain nombre de choses et a suscité chez moi une
appréciation beaucoup plus profonde de la révélation. Son message
véritablement remarquable est disposé d'une façon elle aussi véritablement
remarquable. J'ai trouvé près de vingt-cinq systèmes parallèles inversés.
L’un d’eux couvre la section tout entière. Le texte est entièrement
composé par une série de systèmes inversés plus petits et un quart du
texte se situe à un troisième niveau de structure. Les seuls autres
endroits où j'ai trouvé ce niveau de complexité ce sont le discours du
Christ sur Ésaïe dans 3 Néphi 20:11-23:3 et dans 2 Néphi 12-15 (Ésaïe 2-5,
bien que ce soit meilleur dans 2 Néphi) (voir mon site Web). La section 76
ne vient en second lieu qu’après le discours du Christ.
On pourrait
écrire beaucoup de choses sur la structure de cette section. Nous n’allons
examiner ici que quelques points saillants.
Le système inversé
d’ensemble permet d’obtenir un plan utile de la section. Comme cela se
passe habituellement dans ces systèmes, le sujet traité progresse d'une
façon ordonnée jusqu’au pivot central, puis refait les mêmes étapes dans
l’ordre inverse pour terminer là où il a commencé. Voici ces parallèles,
munis de chiffres romains comme guides dans le texte restructuré et les
numéros des versets entre parenthèses :
I (1) Le Seigneur est Dieu,
et à part lui il n'y a pas de Sauveur. // (119) Gloire, honneur et
domination soient à Dieu et à l'Agneau pour toujours et à jamais.
II1 (2-4) Grande est sa sagesse, merveilleuses sont ses voies. //
(114-116a) Grandes et merveilleuses sont les œuvres du Seigneur.
II2 (5-10) C'est à eux que je révélerai tous les mystères, oui, ils
connaîtront les merveilles de l'éternité, et leur sagesse sera grande //
(116b-118) À qui il accorde cette faveur de voir et de savoir par
eux-mêmes, afin que, pendant qu'ils sont dans la chair, ils soient
capables de supporter sa présence.
III (11-24) Témoignage du Fils
// (106b-113) Mission du Fils : J'ai vaincu et j'ai été seul à fouler au
pressoir.
IV (25-36) Vision de Satan et définition et souffrances
des fils de Perdition. // (99-106a) Définition et souffrances de ceux qui
seront dans le royaume téleste.
V (39-44a) Tous seront sauvés sauf
les fils de Perdition. // (89-98) Comparaison des gloires des trois degrés
de gloire.
VI (44b-49) Souffrances des fils de Perdition. //
(81-88) Définition et souffrances de ceux qui seront dans le royaume
téleste.
VII (50-70) Vision du royaume céleste. // (71-80) Vision
du royaume terrestre.
L'ordre des sujets est curieux. Pourquoi
plonge-t-il du plus haut, la vision du Fils, jusqu’au plus bas, la vision
de Satan ? Il est certain que l'esprit occidental trouverait D&A 88:22-33
disposé d’une manière plus logique : du plus haut vers le plus bas.
Pourquoi le message très positif des versets 39-44a (le premier V,
ci-dessus) a-t-il été parachuté en plein au milieu du traitement des fils
de Perdition ? Et de même, que fait la comparaison des trois degrés de
gloire, versets 89-98 (le deuxième V), au milieu de la description du
royaume téleste ? Comme on peut le voir grâce à la mise en évidence des
parallèles que nous avons faite ci-dessus, cet ordre des sujets débouche
sur une disposition symétrique bien faite si typique de ce qui se fait de
mieux dans les passages poétiques scripturaires. La disposition des deux
éléments V vise à adoucir pour le lecteur le coup que lui infligent les
aspects négatifs des deux échelons inférieurs de l'échelle de la
résurrection, qui sont placés parallèlement l'un à l'autre.
Quand
nous lisons la section, notre attention est attirée sur le système
chiasmique des versets 1-10, marqués ABCDEEDCBA.
A (1) Écoutez, ô
cieux, prête l'oreille, ô terre, et réjouissez-vous, vous qui l'habitez.
// (10) Je les éclairerai par mon Esprit… les secrets de ma volonté, oui,
les choses que l'œil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et
qui ne sont point montées au cœur de l'homme.
B (2a) Grande est sa
sagesse. // (9) Leur sagesse sera grande.
C (2b) Nul ne peut
découvrir l'étendue de ses actions. // (7-8) C'est à eux que je révélerai
tous les mystères.
D (3-4) Ses desseins n'échouent pas… Il est le
même d'éternité en éternité. // (6) Grande sera leur récompense et
éternelle leur gloire.
E (5a) Je suis miséricordieux et
bienveillant envers ceux qui me craignent. // (5b) Me réjouis d'honorer
ceux qui me servent en justice et en vérité jusqu'à la fin.
Notez
que la première séquence A-D se rapporte au Sauveur, tandis que la seconde
concerne ceux qui le craignent et qui le servent. Personne ne peut
découvrir l'étendue de ses actions (premier C, verset 2b), mais il
révèlera tout aux fidèles (deuxième C, versets 7-8). La sagesse du
Seigneur est grande (premier B, verset 2a), et celle des fidèles le sera
aussi (deuxième B, verset 9).
Le témoignage du Christ rendu par
Joseph et Sidney du Christ, au verset 22, est au centre d'un système
inversé, l’endroit où se trouve traditionnellement l’idée importante d'un
chiasme. Il a la forme d'une autre structure parallèle hébraïque,
l’alternance simple (ABAB), avec ici une troisième idée importante
présentée seule.
Et maintenant, après les nombreux témoignages
qui ont été rendus de lui, voici le témoignage, le dernier de tous,
que nous rendons de lui: qu'il vit!
Le traitement de
l'adversaire aux versets 25-29 se présente sous la forme de structures
parallèles inversées et directes et porte, en même temps, la marque du
système de symbolisme des nombres décrit par E. W. Bullinger dans Numbers
in Scripture [14]. Six noms et appellations sont ici donnés à l'adversaire
(six est le chiffre du mal selon Bullinger).
A (25a) Et nous vîmes
ceci aussi, et nous en rendons témoignage. // (30a) Et nous eûmes la
vision.
B1 (25b) Un ange de Dieu, qui détenait de l'autorité en la
présence de Dieu. // (28b) Oui, le diable.
B2 (25c) Qui se rebella
contre le Fils unique que le Père aimait. // (28c) qui se rebella contre
Dieu et chercha à prendre le royaume de notre Dieu et de son Christ:
B3 (25d) fut précipité de la présence de Dieu et du Fils. // (29) Il
fait la guerre aux saints de Dieu.
C (26a) et fut appelé Perdition.
// (28a) Nous vîmes Satan, ce vieux serpent.
D (26b) Un fils du
matin. // (27c) Un fils du matin.
E (27a) Il est tombé! // (27b)
tombé.
La vision de la gloire céleste est donnée dans une série de
cinq systèmes inversés rattachés les uns aux autres (désignés par des
lettres en majuscule) où le dernier élément du premier est le premier
élément du second lieu et ainsi de suite (je ne vais pas traiter de cela
ici, mais on peut les voir sur le site Web). En même temps, le texte est
également représenté comme un système inversé unique (désigné par des
lettres doubles en majuscule) qui ne prête aucune attention aux unités
plus petites.
AA (50) Témoignage concernant ceux qui se lèveront à
la résurrection des justes. // (70) Ce sont ceux dont le corps est
céleste.
BB (51-53) Ce sont ceux qui ont accepté le témoignage de
Jésus et ont contracté et respecté les alliances. // (68-69) Ce sont les
justes parvenus à la perfection par l'intermédiaire de Jésus, le médiateur
de la nouvelle alliance.
CC (54-57) Ce sont ceux qui sont l'Église
du Premier-né, prêtres du Très-Haut, selon l'ordre de Melchisédek,
d'Hénoc, du Fils unique. // (67) Ceux qui ont rejoint une multitude
innombrable d'anges, l'assemblée générale et l'Église d'Hénoc et du
Premier-né.
DD (58-60) Ils sont dieux, oui, les fils de Dieu. C'est
pourquoi tout est à eux. // (62-66) Ceux-là demeureront pour toujours et à
jamais dans la présence de Dieu et de son Christ, etc.
EE (61) Que
l'homme ne se glorifie donc pas de l'homme; qu'il se glorifie plutôt de
Dieu.
Nous trouvons ici un autre nombre symbolique : il y a douze
affirmations commençant par « ce sont ceux » concernant les habitants du
royaume céleste. Bullinger définit 12 comme étant « la perfection de
l'ordre dans le gouvernement ». Nous, nous dirions la « prêtrise » et la
prêtrise est un facteur évident dans ce royaume.
Après avoir trouvé
ces deux nombres symboliques, j'ai avidement étudié les descriptions des
autres royaumes. Il y a sept descriptions, commençant par « ce sont ceux
», des habitants du royaume terrestre (l’un d’eux a la forme « aussi ceux
»). La signification symbolique de sept est la perfection et la totalité
spirituelle. Ceci semble correspondre, dans une certaine mesure, à la
description des candidats à ce royaume.
Je m’attendais à trouver le
chiffre six en ce qui concerne le royaume téleste, mais j’ai eu la
stupéfaction de trouver quelque chose de tout à fait inattendu. Aux
versets 81-86 il y a cinq affirmations commençant par « ce sont ceux » et
dans 99-106, il y a sept affirmations introduites par « d’autres de » dans
100 et cinq descriptions dans 103. Selon Bullinger, cinq signifie la
miséricorde et la grâce, et il y a, dans tous les ouvrages canoniques,
beaucoup d'exemples de listes contenant cinq membres qui correspondent à
cette définition. Cette découverte m’a amené à reconsidérer la gloire
téleste. Elle est, après tout, un degré de gloire qui « défie toute
compréhension » (verset 89). Au moment de leur résurrection, les candidats
auront atteint un degré de perfection propre à ce royaume, reconnaîtront
Jésus comme leur Sauveur (verset 110) et seront les bénéficiaires de sa
miséricorde et de sa grâce.
Quand je réfléchis à la structure de
cette section, je me demande à quel point un esprit devrait être brillant
pour pouvoir écrire de telle manière que le texte s’adapte simultanément à
trois niveaux de structure et que les niveaux les plus élevés ne prêtent
quasiment aucune attention aux niveaux les plus bas. On pourrait dire que
Joseph et Sidney l’ont fait délibérément, mais cela ne peut pas être le
cas pour l’exemple encore plus brillant de 3 Néphi 20:11-23:3 auquel j’ai
fait allusion plus haut. Ceci a été donné sous la dictée et mis par écrit
par un secrétaire pendant que Joseph traduisait les plaques. Je pense que
la même chose s'est produite ici. La seule conclusion que je peux en
retirer, c’est que c’est le Seigneur qui est la source non seulement du
contenu, mais également de la structure dans laquelle il nous est
présenté.
Comme je l’ai dit précédemment, on pourrait en dire bien
davantage. Je n'ai fait qu’effleurer la surface de cette révélation. Mais
la structure m'a aidé à mieux comprendre et à mieux apprécier ce compte
rendu sublime de la vision et la connaissance renversante qui y est
révélée.
NOTES
[1] Autobiographie de Philo
Dibble, dans Faith Promoting Classics (1968), p. 81. [2] Philo Dibble,
tel que rapporté dans The Juvenile Instructor, 15 mai 1892. [3]
Enseignements du Prophète Joseph Smith, p.11, 1938; Documentary History of
the Church, 1:252-253. [4] Journal of Discourses, 22:146-147. [5]
Journal of Discourses, 16:42. [6] Journal of Discourses, 6:280-281.
[7] Times and Seasons, vol.4, p. 82, février 1843. [8] Richard Neitzel
Holzapfel, “Eternity Sketch'd in a Vision": The Poetic Version of Doctrine
& Covenants 76”, Byron R. Merrill, Heavens Are Open: The 1992 Sperry
Symposium on the Doctrine and Covenants and Church History, pp. 141-159.
[9] Steven C. Walker, “The Voice of the Prophet,” BYU Studies, Vol. 10,
No. 1, p.105, 1969. [10] Charles G. Kroupa et Richard C. Shipp, “From
the Mind of God”, Salt Lake City, Shipp Bros. Printing, 1972. [11]
Richard C. Shipp, Thèse de maîtrise, BYU, 1975. [12] H. Clay Gorton,
“Language of the Lord,” Horizon Publishers and Distributors, Inc.,
Bountiful, UT, 1993. [13] Charles Francis King, “Doctrine and Covenants
Completely Structured (including Chiasmus)”, Provo, UT, 2001. [14] E.W.
Bullinger, “Number in Scripture”, 1894 (réimprimé par Kregel Publications,
Grand Rapids MI, 1981).
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