Dans l’article que nous avons traduit pour vous, Yaïr Lapid, journaliste et présentateur à la télévision israélienne, pose, sans pouvoir y répondre, la question de savoir pourquoi Israël suscite tant de haine. Son article fait irrésistiblement penser au livre de Zacharie dans l’Ancien Testament.

LE MYSTERE DE LA HAINE

par Yaïr Lapid, 20 août 2006, www.israpundit.com

Des centaines d'années de combats, six guerres et demie, des milliards de dollars partis en fumée, des dizaines de milliers de victimes, sans compter le garçon qui était couché à côté de moi en 1982 sur la plage rocailleuse du lac Karon tandis que nous regardions tous les deux ses entrailles se répandre sur le sol. L'hélicoptère l'a emmené et à ce jour je ne sais toujours pas s'il est mort ou s’il a survécu. Tout cela, et personne pour l’expliquer.

Et ce n’est pas seulement ce qui s'est produit, mais tout ce qui ne s’est pas produit—les hôpitaux qui n’ont jamais été construits, les universités qui n'ont jamais été ouvertes, les routes qui n'ont jamais été pavées, les trois années qui ont été volées à des millions d'adolescents pour l'armée. Et en dépit de tout cela, nous n'avons toujours pas le commencement d'un indice quant au mystère d'où tout cela a commencé.

Pourquoi nous haïssent-ils tellement ?

Je ne parle pas des Palestiniens cette fois. Leur conflit avec nous est intime, focalisé, et il a un effet direct sur leur vie. Sans entrer dans la question de savoir « qui a raison », il est évident qu'ils ont des raisons très personnelles de ne pas supporter notre présence ici. Nous savons tous que c’est ici que se situera un jour la solution: D'une manière personnelle, entre eux et nous, avec le sang, la sueur et les larmes qui souilleront les pages du traité. Entre-temps, c'est une guerre qu’on peut au moins comprendre, même si aucune personne raisonnable n'est disposée à accepter les moyens qui sont utilisés pour la faire.

Ce sont les autres. Ceux que je ne peux pas comprendre. Pourquoi est-ce que Hassan Nasralla, avec des dizaines de milliers de ses partisans, consacre sa vie, ses talents évidents, le destin de son pays, à combattre un pays qu'il n'a même jamais vu, des gens qu’il n’a jamais vraiment rencontrés et une armée qu'il n'a aucune raison de combattre ?

Pourquoi est-ce que les enfants en Iran, qui ne peuvent même pas localiser Israël sur la carte (en particulier parce qu'il est si petit), brûlent-ils son drapeau au centre de la ville et s’offrent-ils de se suicider pour l’éliminer ? Pourquoi les intellectuels égyptiens et jordaniens montent-ils la tête aux innocents et à ceux qui ne peuvent rien y faire contre les accords de paix, alors même qu'ils savent que leur échec fera rétrograder leur pays de vingt ans ? Pourquoi les Syriens sont-ils disposés à rester un pays du tiers monde pathétique et déprimé en échange du droit contestable de financer des organisations terroristes qui finiront par menacer l'existence de leur propre pays ? Pourquoi nous haïssent-ils tellement en Arabie Saoudite ? En Irak ? Au Soudan ? Qu’est-ce que nous leur avons fait ? Qu’est-ce que nous avons à voir avec eux ? Que savent-ils de nous ? Pourquoi nous haïssent-ils tellement en Afghanistan ? Ils n’ont rien à manger là-bas, où vont-ils chercher l’énergie pour haïr ?

Les Juifs sont le moindre de leurs problèmes

Il y a tant de réponses à cette question et pourtant c'est un mystère. Il est vrai que c’est une question religieuse, mais même les gens religieux font leurs choix. Le Coran (ainsi que la Sharia—le parallèle musulman de la Halacha juive) se compose de milliers de lois—comment se fait-il que nous les occupions tant ?

Il y a tant de pays qui leur ont donné des raisons bien meilleures d'être en colère. Ce n’est pas nous qui avons commencé les croisades, ce n’est pas nous qui les avons gouvernés pendant la période coloniale, nous n'avons jamais essayé de les convertir. Les Mongols, les Seldjoukides, les Grecs, les Romains, les Croisés, les Ottomans, les Anglais, tous ont conquis, ruiné et pillé toute la région. Nous n'avons même pas essayé… alors comment se fait-il que nous soyons devenus l'ennemi ?

Et si c'est parce qu’ils s’identifient à leurs frères palestiniens, alors où sont les tracteurs saoudiens qui devraient développer les territoires qui ont été évacués ? Qu'est-il arrivé à la délégation indonésienne qui devait construire une école dans la bande de Gaza ? Où sont les médecins koweitiens avec leur équipement chirurgical moderne ? Il y a tant de façons d’aimer vos frères—pourquoi préfèrent-ils tous aider leurs frères à haïr ?

L’empreinte de pied la plus petite et la plus irritante du Proche-Orient

Se pourrait-il que ce soit nous ? Quinze cents ans d'anti-sémitisme ont enseigné—de la manière la plus douloureuse qui soit—qu’il y a chez nous quelque chose qui irrite le monde. Nous avons donc fait ce que tout le monde voulait : nous nous sommes levés et nous sommes partis. Nous avons créé notre minuscule pays à nous, où nous pouvons nous irriter sans interrompre les autres. Nous n’avons même pas demandé beaucoup. Israël s’étend sur un territoire inférieur à 1% du territoire de l'Arabie Saoudite, sans pétrole, sans minerais, sans nous installer sur le territoire d'un autre état existant. La plupart des villes qui ont été bombardées [par le Hezbollah] n'ont été prises à personne. Nahariya, Afoula et Karmiel n'existaient même pas avant que nous les fondions. Les autres katyouchas sont tombées sur des territoires dont personne ne nous a jamais contesté nos droits. À Haïfa il y avait des juifs dès le 3ème siècle av. J.-C., et Tibériade est l'endroit où le dernier Sanhédrin a siégé, de sorte que personne ne peut prétendre que nous les ayons prises à qui que ce soit.

N’empêche, la haine continue. Comme si aucun autre destin n'était possible. Une haine active, empoisonnée, impossible à arrêter. Samedi passé, le président de l'Iran, Mahmoud Ahmadinejad, a encore lancé un appel « pour agir pour la disparition d'Israël » comme si nous étions des bactéries. Nous y sommes tellement habitués que nous ne demandons même plus pourquoi.
Israël n'espère pas et n'a jamais espéré que l'Iran disparaisse. Tant qu’il l’a bien voulu, nous avons eu des relations diplomatiques avec lui. Nous n'avons aucune frontière commune avec lui, ni même de mauvais souvenirs. Et malgré tout, il est prêt à défier le monde occidental tout entier, à risquer un boycott commercial, à faire du tort à sa propre qualité de vie, à écraser ce qui reste de son économie et tout cela pour le droit de nous haïr passionnément.

Le plus grand problème de l'Islam ?

J'essaye de me rappeler et je n’y arrive pas : Leur avons-nous jamais fait quelque chose ? Quand ? Comment ? Pourquoi Ahmadinejad a-t-il dit dans son discours que « Israël est le problème principal du monde musulman » ?— plus d’un milliard de personnes vivent dans le monde musulman, la plupart d'entre elles dans d’horribles conditions. Elles souffrent de la faim, de la pauvreté, de l'ignorance, de carnages qui s’étalent du Cachemire au Kurdistan, de la mourante Darfour au Bangladesh blessé. Comment se fait-il que nous soyons le problème principal ? En quoi au juste sommes-nous dans leur chemin ?

Je refuse d'accepter l'argument selon lequel : « C’est parce qu’ils sont comme ils sont. » On l’a dit si souvent à notre sujet que nous avons appris à accepter cette expression. Il doit y avoir une autre raison, un secret ténébreux à cause duquel les citoyens du sud du Liban ont permis que leur frontière tranquille soit perturbée, que soient kidnappés des soldats d'une armée qui s’était déjà retirée de leur territoire, que leur pays soit transformé en un champ de ruines au moment même où ils échappaient enfin à vingt ans de désastres.

Nous nous sommes habitués à nous nourrir d’expressions éculées : « C'est l'influence iranienne » ou « c’est la Syrie qui excite les autres en coulisse ».Mais l’explication est un peu trop facile. Parce que :

Et eux ?
Et leurs pensées ?
Et leurs espoirs, leurs amours, leurs ambitions et leurs rêves ?
Et leurs enfants ?
Quand ils envoient leurs enfants à la mort, est-ce que cela leur suffit de dire que tout cela en valait la peine simplement parce qu'ils nous haïssent tellement ?

Commentaire de la Rédaction :

Il y a certainement des explications en tous sens, amicales ou hostiles, à cette haine farouche que vouent tant de gens à Israël. L’une d’elles est incontestablement le fait que pour les doctrinaires islamistes la simple présence d’un état souverain occidental démocratique et non musulman dans un territoire qu’ils considèrent comme musulman est un sacrilège et une humiliation intolérables. Mais ce n’est pas le pourquoi de ce comportement qui est l’objet de nos réflexions. Ce qui nous frappe, c’est l’étrange résonance que cet article trouve dans la prophétie de Zacharie, laquelle prend soudain une couleur très actuelle :

« Oracle, parole de l’Éternel sur Israël. Ainsi parle l’Éternel, qui a étendu les cieux et fondé la terre, Et qui a formé l’esprit de l’homme au dedans de lui: Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d’étourdissement Pour tous les peuples d’alentour, Et aussi pour Juda dans le siège de Jérusalem. En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples; Tous ceux qui la soulèveront seront meurtris; Et toutes les nations de la terre s’assembleront contre elle. » (Zacharie 12:1-3)

Il serait difficile de trouver une description plus précise de ce qui se passe aujourd’hui que dans ce passage prophétique.

On est naturellement tenté d’en savoir plus. L’oracle continue : « En ce jour-là, je ferai des chefs de Juda Comme un foyer ardent parmi du bois, Comme une torche enflammée parmi des gerbes; Ils dévoreront à droite et à gauche tous les peuples d’alentour, Et Jérusalem restera à sa place, à Jérusalem… En ce jour-là, l’Éternel protégera les habitants de Jérusalem, Et le faible parmi eux sera dans ce jour comme David; La maison de David sera comme Dieu, Comme l’ange de l’Éternel devant eux. En ce jour-là, Je m’efforcerai de détruire toutes les nations Qui viendront contre Jérusalem. » (12 :6, 8-9)

Le message est clair : Israël ne sera jamais exterminé comme le souhaitent les extrémistes antisémites pour la simple raison que l’homme est incapable de contrarier les plans de Dieu. La suite du texte décrit une série d’événements futurs qui ne manquent pas d’intérêt :

« Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem Un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. » (12:10)

Ce verset est particulièrement riche en signification, notamment dans le fait que l’Éternel est clairement Jésus-Christ. Les expressions « celui qu’ils ont percé », « un fils unique », « un premier-né » ne permettent pas le moindre doute. Seul Jésus-Christ pouvait à la fois être Fils unique et Premier-né. L’apôtre Jean applique d’ailleurs ce passage à Jésus (Jean 19:37). Et le « je » qui commence le verset 10 représente l’Éternel (Jéhovah, Yahweh), identifiant le Christ au Dieu de l’Ancien Testament, un point de doctrine que seuls les saints des derniers jours enseignent. En outre, aussi difficilement concevable que cela puisse nous paraître actuellement, un revirement se produira et Juda reconnaîtra le Christ. Toute la question est de savoir quand et à quelle occasion.

Le chapitre 14 retient ensuite notre attention :

« Voici, le jour de l’Éternel arrive… Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem; La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées; La moitié de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville. L’Éternel paraîtra, et il combattra ces nations, Comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, Qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l’orient; La montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, Et il se formera une très grande vallée: Une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, Et une moitié vers le midi. Vous fuirez alors dans la vallée de mes montagnes, Car la vallée des montagnes s’étendra jusqu’à Atzel; Vous fuirez comme vous avez fui devant le tremblement de terre, Au temps d’Ozias, roi de Juda. Et l’Éternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui. » (Zacharie 14 :1-5)

Il y aura un affrontement final dans lequel Jérusalem sera prise. Mais le véritablement événement, c’est que « L’Éternel paraîtra » (v. 3). « Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers » (v. 4), réalisant la promesse des anges faite aux apôtres tandis que, debout sur le mont des Oliviers, ils regardaient Jésus monter au ciel : « Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent, et dirent: Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. » Une fois de plus, la Bible confirme ce que les saints des derniers jours proclament, à savoir que Jésus est l’Éternel de l’Ancien Testament. Et « l’Éternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui » trouve un écho dans 1 Thessaloniciens 4:16-17 « Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »

Toujours selon Zacharie, cette apparition inaugurera le règne millénaire du Christ : « L’Éternel sera roi de toute la terre; En ce jour-là, l’Éternel sera le seul Éternel, Et son nom sera le seul nom » (14:9).

Ézéchiel fait une description intéressante de cette guerre finale qui précédera le millénium :

« La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots: Fils de l’homme, tourne ta face vers Gog, au pays de Magog, Vers le prince de Rosch, de Méschec et de Tubal, Et prophétise contre lui! Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: Voici, j’en veux à toi, Gog, Prince de Rosch, de Méschec et de Tubal! Je t’entraînerai, et je mettrai une boucle à tes mâchoires; Je te ferai sortir, toi et toute ton armée, Chevaux et cavaliers, Tous vêtus magnifiquement, Troupe nombreuse portant le grand et le petit bouclier, Tous maniant l’épée; Et avec eux ceux de Perse, d’Éthiopie et de Puth, Tous portant le bouclier et le casque; Gomer et toutes ses troupes, La maison de Togarma, A l’extrémité du septentrion, Et toutes ses troupes, Peuples nombreux qui sont avec toi. Prépare-toi, tiens-toi prêt, Toi, et toute ta multitude assemblée autour de toi! Sois leur chef! Après bien des jours, tu seras à leur tête; Dans la suite des années, tu marcheras contre le pays Dont les habitants, échappés à l’épée, Auront été rassemblés d’entre plusieurs peuples Sur les montagnes d’Israël longtemps désertes;, Ils seront tous en sécurité dans leurs demeures. Tu monteras, tu t’avanceras comme une tempête, Tu seras comme une nuée qui va couvrir le pays, Toi et toutes tes troupes, et les nombreux peuples avec toi. Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: En ce jour-là, des pensées s’élèveront dans ton coeur, Et tu formeras de mauvais desseins. Tu diras: Je monterai contre un pays ouvert, Je fondrai sur des hommes tranquilles, En sécurité dans leurs demeures, Tous dans des habitations sans murailles, Et n’ayant ni verrous ni portes; J’irai faire du butin et me livrer au pillage, Porter la main sur des ruines maintenant habitées, Sur un peuple recueilli du milieu des nations, Ayant des troupeaux et des propriétés, Et occupant les lieux élevés du pays… Je manifesterai ma grandeur et ma sainteté, Je me ferai connaître aux yeux de la multitude des nations, Et elles sauront que je suis l’Éternel » (Ézéchiel 38:1-12, 23).

« Les habitants, échappés à l’épée » et « rassemblés d’entre plusieurs peuples », « retirés du milieu des peuples » ou le « peuple recueilli du milieu des nations » ne pourraient-ils pas être les survivants de l’Holocauste qui ont fait l’alya, le retour en Israël, et les Juifs de divers pays qui les ont rejoints pour échapper à cette autre épée qu’est la persécution ?

« Sur les montagnes d’Israël longtemps désertes » évoque l’état d’abandon dans lequel est tombé le pays après l’expulsion des Juifs par les Romains, la désertification causée par les populations arabes qui élevaient des chèvres (elles arrachent les racines des plantes) et par les Ottomans et d’autres qui coupaient les arbres pour leurs besoins militaires. Les Israéliens ont reboisé en plantant plusieurs millions d’arbres et rendu le pays fertile grâce à l’irrigation. Les « ruines maintenant habitées » sont naturellement les localités millénaires de la Terre Sainte reconstruites et agrandies par les immigrants.

« Ayant des troupeaux et des propriétés » fait penser à la prospérité créée par les colons juifs qui ont littéralement fait fleurir le désert comme un narcisse (voir Ésaïe 35:1).

Le « pays ouvert », les « hommes tranquilles, en sécurité dans leurs demeures, tous dans des habitations sans murailles, et n’ayant ni verrous ni portes » est une condition qui n’est évidemment pas réalisée aujourd’hui et il sera intéressant de voir comment la situation va évoluer et s’il va se produire un accord politique qui permettra à Israël de vivre ne serait-ce que temporairement en paix avec ses voisins.

« Je manifesterai ma grandeur et ma sainteté, Je me ferai connaître aux yeux de la multitude des nations, Et elles sauront que je suis l’Éternel » est le pendant de Zacharie 14:3, « L’Éternel paraîtra. »

Il y aura donc de toutes façons un conflit final qui sera le prélude au retour du Christ et au millénium. Il est bien entendu impossible de dire quand cela se produira. Les considérations qui précèdent ont pour seul but de poser la question : le décor de l’affrontement final est-il en train de se mettre en place ? Seul l’avenir nous le dira. En attendant, il peut être intéressant, en disposant des éléments présentés ici, d’observer le cours des événements.