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ET SI JOSEPH SMITH S’ETAIT INSPIRE DE LA
FRANC-MACONNERIE ? Michael T. Griffith De temps en temps, des détracteurs de l'Église
font des rapprochements entre la franc-maçonnerie et la cérémonie du
temple. Ces comparaisons peuvent être regroupées en deux catégories : 1.
1. Les ressemblances entre le rituel maçonnique et celui du
temple. 2.
2. Les ressemblances entre le symbolisme maçonnique et celui
du temple. Les
anti-mormons affirment également que les changements qui ont été apportés
à la dotation en 1990 avaient pour but de supprimer de la cérémonie des
éléments maçonniques trop flagrants. A cela, ils ajoutent que si la
dotation avait réellement été inspirée, étant parfaite, aucun
changement ultérieur n'aurait été nécessaire. Mais en
fait, que prouvent les parallèles entre les rites du temple et ceux de la
franc-maçonnerie ? Et que prouvent les changements apportés à la
dotation ? Selon ces
mêmes détracteurs, cela prouve que la cérémonie du temple a été, en
majeure partie, plagiée de la franc-maçonnerie, qu'elle a été créée
par des hommes et changera au gré des opinions et des caprices des
dirigeants mormons, que la cérémonie du temple et le symbolisme qui
l'accompagne sont occultes, voire sataniques. Pour les anti-mormons, le
fait que Joseph Smith, ainsi que d'autres dirigeants mormons, sont devenus
francs-maçons pendant la période de Nauvoo ajoute du poids à leurs
accusations. Ils
oublient toutefois de mentionner que le rituel maçonnique provient de
sources très anciennes, liées à l'origine au culte du temple, que l'on
retrouve dans certains rites initiatiques du début de la chrétienté, et
que la signification donnée par Joseph Smith à presque tous ces éléments
est, dans un contexte chrétien, totalement différente de l'interprétation
maçonnique. UN EMPRUNT
AUX FRANCS-MACONS ? Quand bien
même Joseph Smith aurait emprunté à la franc-maçonnerie des éléments
pour élaborer les ordonnances et le symbolisme du temple, la conclusion
des anti-mormons selon laquelle cet éventuel emprunt prouve que les cérémonies
du temple ne peuvent être divinement inspirées, ne tient pas la route,
car dans ce domaine, et d'un point de vue historique, Joseph Smith n'est
pas un cas d'école. Les Hébreux
on fait exactement la même chose, en utilisant de nombreux textes et
symboles païens, en leur donnant une nouvelle signification et en les plaçant
dans un nouveau contexte. L'architecture du temple de Salomon est, par
exemple, « typiquement phénicienne » et « présente des
ressemblances avec les bâtiments religieux Babyloniens ».[1] Beaucoup de symboles
du temple de Salomon « possèdent l'empreinte certaine de pratiques
et de conceptions tirées de la religion phénicienne ».[2] Le tabernacle de Moïse
était « très proche dans les éléments de base » des différentes
structures portables païennes, telles que « la tente de la
purification » des Égyptiens.[3] Et cependant, d'après
Exode 25-30, c'est l'Éternel lui-même, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de
Jacob, qui donna aux israélites les instructions pour construire le
tabernacle... Tout le monde sait qu'il existe des ressemblances
nombreuses et importantes entre la loi mosaïque et les différents codes
législatifs païens de l'époque, tels que le Code de Eshnunna, le Code
de Lipit-Ishtar et le Code de Hammurabi.[4] Même la forme littéraire
de la Loi de Moïse copie celle utilisée par les codes païens du Moyen
Orient de l'époque.[5]
La majorité des érudits de la Bible font remarquer que la Loi de Moïse
semble avoir été créée sur le schéma des codes païens. Est-ce que
cela signifie, pour autant, que la Loi de Moïse n'est pas d'inspiration
divine ? En suivant le raisonnement des anti-mormons, la réponse devrait
être : oui. Les érudits répondent toutefois par la négative, faisant
remarquer qu'il existe également des différences entre la Loi de Moïse
et les codes païens. Les premiers chrétiens utilisaient, eux aussi, de
nombreux symboles et motifs païens, en leur donnant d'autres
significations et en les mettant dans de nouveaux contextes. Un des
principaux symboles de la résurrection du Christ parmi les premiers chrétiens
était le phénix, symbole païen par excellence. Pour citer Robin Lane
Fox : « Le phénix a de tout temps exercé une grande influence sur
les hommes de lettres païens. Cet oiseau, capable de se relever de ses
propres cendres, symbolisait à la fois un lieu de refuge en Égypte et
l'inauguration d'une ère nouvelle. Il ne fallut pas longtemps pour que
les chrétiens utilisent cet oiseau pour représenter leur résurrection… »[6] De ce fait, la littérature
de la chrétienté naissante regorge d'éléments qui mentionnent le phénix.[7] L'Église primitive utilisait de nombreuses représentations
païennes. Les chrétiens d'aujourd'hui pourraient être intéressés de
savoir que, par exemple, l'image du bon berger portant dans ses bras une
brebis est à la base un symbole païen. Pour citer Henry Chadwick :
« …avant la fin du 2ème siècle, les chrétiens
avaient appris à exprimer librement leur foi de manière artistique.
Tertullien parle de coupes sur lesquelles est représenté le bon berger
portant une brebis. Clément d'Alexandrie donne des instructions
concernant les symboles
appropriés pour une chevalière utilisée comme sceau par un chrétien...
Clément recommande que les chrétiens utilisent des sceaux ornés de représentations
qui, même si elles ne sont pas spécifiquement chrétiennes, peuvent
recevoir facilement une interprétation chrétienne, comme la colombe, le
poisson, la brebis, la lyre ou l'ancre … Il est important de remarquer
que les emblèmes que propose Clément pour des sceaux chrétiens,
pouvaient également être utilisés par des païens. En d'autres termes,
bien qu'ayant une signification chrétienne pour l'utilisateur, le sceau,
pour toute autre personne, ne pouvait être considéré que comme neutre
d'un point de vue moral ou religieux. Le propriétaire du sceau pouvait
ainsi l'utiliser à discrétion. De même, le bon berger portant dans ses
bras une brebis était un symbole conventionnel païen, représentant la
philanthropie et l'amour du prochain. Les premiers chrétiens empruntèrent
cette image païenne, lui donnant une signification nouvelle… »[8] L'Église primitive utilisa donc des symboles païens
auxquels elle donna de nouvelles significations, chrétiennes cette fois.
Pour citer à nouveau Chadwick : « Les premières peintures chrétiennes
firent leur apparition, non pas dans les églises, mais dans les
catacombes romaines, servant de décoration funéraire. Ce style de
peinture est toutefois fort semblable à celui que l'on trouve dans de
nombreuses maisons païennes de Pompéi… L'art des catacombes utilise
des vieux motifs, la technique et le style sont populaires et l'esthétisme
est relégué au deuxième plan. Mais il est clair que le contenu est bien
plus important que la forme. Les premiers chrétiens choisissaient des
motifs païens pouvant être facilement utilisés comme symboles et ré-interprétés
de façon chrétienne.[9] Quelles conclusions pouvons-nous tirer de tout ceci
? Devons-nous rejeter le temple de Salomon, le Tabernacle et la Loi de Moïse
? Devons-nous montrer du doigt les premiers chrétiens ? Après tout, Dieu
n'aurait jamais permis à de vrais prophètes d'utiliser un matériel païen
aussi répugnant pour construire des bâtiments sacrés ou exprimer ses
divines vérités !… En fait, la vérité, c'est que les prophètes de
Dieu ont, de tout temps, puisé dans les symboles et la littérature de leur environnement
culturel pour exprimer des vérités sacrées. LES
CHANGEMENTS DANS LA CEREMONIE DE LA DOTATION DU TEMPLE Les critiques concernant les changements dans la
dotation reposent principalement sur une compréhension fondamentaliste
des Écritures et de la manière dont Dieu parle à ses prophètes. D'après
eux, il serait inconcevable que des prophètes modernes puissent avoir
l'autorité d'altérer une cérémonie qui aurait été révélée par
Dieu au prophète Joseph Smith. Cette vision des choses est sans aucun
fondement, comme le montre le comportement des prophètes de la Bible. Les
personnes qui affirment être choquées par les changements dans la
dotation, doivent l'être également par rapport au comportement de Marc
et Luc qui minimisèrent volontairement le rôle de Pilate dans la mise à
mort du Christ, afin de ne pas offenser leurs auditeurs romains.[10] Cela dérange-t-il ces mêmes détracteurs que les
auteurs des Évangiles prirent la liberté d'oublier ou de transformer
certains éléments dans leur écrits afin de ne pas blesser leurs
lecteurs ? Certains commentateurs de la Bible utilisent cet exemple pour
montrer que la Bible n'est pas un document inspiré. D'autres interprètent
ceci comme la preuve irréfutable que les premiers chrétiens n'avaient
tout simplement pas une vision fondamentaliste des Écritures.[11] Les détracteurs de l'Église qui critiquent les
changements dans la dotation remettent-ils également en cause l'ancienne
foi hébraïque parce qu'Ézéchiel apporta des changement dans le culte
des Hébreux, afin qu'ils puissent mieux vivre leur captivité à Babylone
? Par ces changements, les Hébreux cessèrent de pratiquer certains rites
« éternels » que Jéhovah leur avait pourtant précédemment
commandé d'observer.[12] POINT DE VUE
DE JOSEPH SMITH SUR LA FRANC-MACONNERIE COMPARAISON ENTRE FRANC6MACONNERIE ET
DOTATION Il est intéressant
de faire remarquer que la littérature anti-mormone n'aborde jamais les
deux sujets suivants : 1.
1. Le point de vue de Joseph Smith sur la franc-maçonnerie 2.
2. Les différences entre le rituel maçonnique et la
dotation Est-ce un hasard ? Les détracteurs de Joseph Smith
évitent souvent de mentionner que celui-ci considérait le rituel de la
franc-maçonnerie comme une forme corrompue du rituel originel du temple.
Voici quelques commentaires sur ce sujet : Eugene Seaich : « La supposition qu'il
pourrait exister une relation entre la franc-maçonnerie et les dotations
du temple repose sur des hypothèses émises depuis de nombreuses années
par les personnes qui étudient l'histoire de l'Église mormone. Joseph
Smith considérait le rituel maçonnique comme une forme corrompue de la
prêtrise originelle; mais étant donné que les francs-maçons ne
revendiquent pas que leur ordre ait existé avant l'époque des grands
constructeurs de cathédrales, des anti-mormons ont affirmé que les
similitudes entre les deux rituels ne pouvaient être que le fruit d'un
plagiat délibéré de la part de l'Église. Il ne leur vient cependant
jamais à l'esprit que le rituel maçonnique peut avoir des sources antérieures,
comme par exemple des traditions ayant survécu à l'Église primitive. Si
tel était le cas, ce serait plutôt la providence et non la volonté de
tromper son entourage qui aurait poussé Joseph Smith à devenir franc-maçon
en 1842, peut être pour l'aider dans son éducation divine à apprendre
les rudiments de l'Évangile restauré. Joseph Smith a non seulement déclaré
reconnaître dans la franc-maçonnerie des résidus d'anciennes pratiques
du temple, mais, plus impressionnant encore, il a osé corriger ce qu'il a
trouvé, offrant à la place ce qu'il a affirmé être le rituel dans
toute sa pureté. Pour cette raison, si le rituel du temple présente
quelques ressemblances avec la franc-maçonnerie, il diffère pour
l'essentiel, montrant que Joseph Smith avait ses propres idées quant à
la forme que devait avoir le rite originel. Et aujourd'hui, il est
possible grâce à des comptes-rendus récemment découverts, qui traitent
des anciennes traditions du temple, de comparer les rites anciens avec les
vues de Joseph Smith. »[13] Ces nouvelles découvertes montrent qu'il existait
bien un rituel sacré dans les temples anciens. Les célèbres « mystères »
(représentations théâtrales primitives) du moyen âge ont également
conservé des éléments du rituel du temple, dans des histoires
didactiques tirées de l'Ancien Testament, répétées au cours des
principaux jours de fêtes pour l'instruction et l'édification des
masses. « Chaque homme » était alors « un Adam »
ou « un Israël » et accomplissait un « pèlerinage »
rituel « à travers le désert ». Ce thème apparaît également
dans le 'Pilgrim's Progress' de John Bunyan. Il est difficile d'imaginer toutes les manières que
Dieu peut utiliser pour pousser les hommes à accomplir l'œuvre qu'il
leur réserve; et c'est, sans aucun doute, de façon providentielle que
Joseph Smith a entendu parler des fac-similés du Livre d'Abraham et de la
franc-maçonnerie au moment où il devait restaurer le rituel originel du
temple dans chacun de ses détails... Et grâce à Joseph, nous avons
aujourd'hui beaucoup plus de connaissances que les francs-maçons, qui ne
possèdent que quelques pièces d'un puzzle bien plus grand et bien plus
parfait.[14] Ian Barber : « L'ordonnance de la dotation,
telle qu'elle a été révélée au prophète, a été partiellement
influencée par le langage rituel de la franc-maçonnerie, avec lequel
Joseph Smith était familiarisé. L'apport de la franc-maçonnerie à la
culture naissante de l'Église est indéniable... Je pense... que le
lecteur se rend bien compte de la possibilité – ou plutôt de la nécessité
– que Dieu a d'utiliser un moyen culturel familier et local pour révéler
ses vérités. Tout comme le langage biblique (dans lequel Joseph Smith et
ses contemporains se sentaient à l'aise) a été le support utilisé pour
les nouvelles révélations, la franc-maçonnerie était un modèle
d'organisation sur lequel un rituel divin (la dotation) pouvait facilement
être assimilé et compris. Les ressemblances... ne font que confirmer le
principe logique et scripturaire que les commandements de Dieu sont donnés
selon 'la faiblesse des hommes'... C'est ainsi que Heber C. Kimball écrit
à Parley P. Pratt : « Il existe une sorte de prêtrise au
sein de la franc-maçonnerie. Frère Joseph dit que la franc-maçonnerie
provient de la Prêtrise, mais est aujourd'hui corrompue, bien qu'il reste
encore des éléments sous leur forme parfaite. »[15] Joseph Fielding Smith écrit dans son journal de
Nauvoo, à la date du 22 décembre 1843 : « Beaucoup se sont joints
à la confrérie maçonnique. Il semble que cela ait constitué une préparation
ou un tremplin pour quelque chose d'autre, pour restaurer ce qui était à
l'origine de la franc-maçonnerie... » Il est
important de noter que ces hommes, qui étaient intimement familiarisés
avec les ordonnances de la franc-maçonnerie du 19ème siècle,
n'ont pas considéré la dotation comme un plagiat de la franc-maçonnerie,
mais ont compris que celle-ci allait être le véhicule par lequel une
plus grande plénitude de vérité pourrait être révélée. Pour ceux
qui connaissent vraiment la dotation et l'ordre maçonnique, il est évident
que la franc-maçonnerie n'a fourni que certains aspects superficiels du
rituel de la dotation et n'a aucun rapport, que ce soit de près ou de
loin, avec les vérités théologiques profondes et complexes que recèle
la dotation. Par
contre, les ressemblances impressionnantes que l'on a découvertes dernièrement
entre les rites du christianisme primitif et ceux de la dotation du temple
est une preuve convaincante que Joseph Smith a bel et bien restauré le
rituel originel des temples anciens. Il semble que le rite d'initiation du christianisme
primitif ait correspondu plus à la dotation du temple qu'à l'ordonnance
du baptême. Ceux qui n'étaient pas membres ne pouvaient pas assister au
rituel, et, dans la plupart des cas, ces ordonnances n'étaient administrées
qu'à ceux qui étaient croyants depuis au moins un an. Le rituel était
parfois appelé 'le mystère' et les différents rites le composant étaient
appelés 'les mystères'. Durant le rituel d'initiation, il arrivait que
l'on donne au candidat des 'enseignements supérieurs' réservés à ceux
qui étaient prêts et dignes de les recevoir. Plusieurs évêques et
apologistes du début du christianisme ont fait mention de certains de ces
enseignements supérieurs, que l'on ne trouve nulle part dans les Écritures.
Clément d'Alexandrie (150-215 apr. J.-C.), grand théologien de l'Église
primitive et responsable de l'Académie chrétienne d'Alexandrie, affirme,
par exemple, que bien que le Christ n'ait pas parlé de ces enseignements
supérieurs lorsqu'il prêchait en public, il les a transmis oralement par
l'intermédiaire de ses apôtres et ces enseignements n'étaient donnés
qu'aux membres de l'Église qui se qualifiaient pour les recevoir.[16] Clément déclare
que ces enseignements sacrés constituaient la clé pour entrer dans
« la sphère la plus élevée » des Cieux.[17] Le rite
d'initiation comportait également l'administration d'alliances et de
signes sacrés, la présentation de scènes concernant le jardin d'Eden,
l'expulsion de Satan par un bras levé, le port d'un vêtement blanc et
sacré (portant les mêmes marques que celles qui se trouvent sur les vêtements
du temple fournis par l'Église) et l'onction de différentes parties du
corps avec de l'huile. La nature
sacrée des temples mormons ne permet pas d'aborder ici la signification
de ces éléments qui font tous partie de la dotation. Disons simplement
que tous les saints des derniers jours qui sont passés par le temple
verront l'importance de ces informations. Pour ceux
qui désirent en apprendre plus sur les premiers rites chrétiens relatifs
à l'initiation et aux enseignements supérieurs qui les accompagnaient et
qui ne se trouvent pas dans les Écritures, voir les études réalisées
par Seaich (1983:56-75; 1984), Stephen E. Robinson (96-103), Hugh Nibley,
Blake Ostler, William Hamblin et Roger J. Adams. CONCLUSION Lorsque
les anti-mormons attaquent le mormonisme par le biais de la franc-maçonnerie,
ils négligent d'apporter les preuves qui soutiennent leurs propos... ou
qui les discréditent. La majorité de leurs critiques contre le temple
pourrait tout aussi bien s'adresser au culte des anciens Hébreux et au
Christianisme naissant. Les
anti-mormons n'ont toujours pas pu fournir une seule explication plausible
à toute la série de parallèles impressionnants qui, bien que ne se
trouvant nulle part dans la franc-maçonnerie, existe clairement entre la
dotation du temple et les rites d'initiation du début du christianisme.
Ces rites d'initiation de l'Église primitive, redécouverts bien après
la mort de Joseph Smith, prouvent l'origine divine de la dotation. Il existe
en effet quelques similitudes entre la franc-maçonnerie et la dotation,
mais les différences sont nombreuses, et la franc-maçonnerie est loin de
posséder la profondeur et la complexité théologique dont regorge la cérémonie
du temple. Joseph Smith considérait les rites de la franc-maçonnerie
comme des fragments qui auraient survécu au rituel originel du temple. Il
était donc logique et même nécessaire que des éléments maçonniques
apparaissent dans la dotation pour exprimer
la vérité originelle telle que le Seigneur la lui avait révélée.
Rien dans ceci ne porte atteinte à la beauté ni à l'inspiration des
rites du temple.
[1] Harrison,
p. 206-208 [2] Harrison,
p. 207 [3] Kitchen,
pp. 9-13 ; Reisner et Smith, pp. 13-17 ; McDowell, pp. 110-111 [4] Harrison,
pp. 59-61; Pritchard, pp. 162-169 [5] Achtemeier 1985, p. 549 [6] Fox, p. 639 [7] Fox, pp. 639-641 ; Roberts et Donaldson 1:12, 3:554, 7:324, 441 [8] pp. 277-278 [9] p. 278 [10] Levine, pp. 26-27 ; Cohn, pp. 164-190 [11] Levine,
pp. 25-28, 65-93 ; Wilson, pp. 32-50, 137-139 ; Cohn ; Achtemeier
1980:57-75 ; Barr 1-50, 98-147 ; Davis ; Abraham [12] Harrison
267-268 ; Achtemeier 1985:80, 305-306, 1014, et les passages d'écritures
qu'ils citent [13] 1984:1 [14] 1983:75 [15] Lettre datée du 17 juin 1842, Archives de l'Église [16] MaGill, p. 47 [17] MaGill, p. 47
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